La Finlande se porte mieux que jamais. Même le gardien de nuit Koistinen est en contact direct avec le succès. Il garde les grandes propriétés. Son lieu de travail et son modeste logement se trouvent dans le quartier qui symbolise le succès. Cependant, dans l’ombre de cette prospérité on découvre des citoyens brimés. Le sadisme quotidien s’infiltre partout, comme un héritage transmis aux personnes qui l’exercent. Le mal de vivre de tous s’exprime dans la violence. Koistinen est tabassé plusieurs fois, le passage à tabac est aussi immuable que la rotation de la lune.
Koistinen, arpente le pavé à la recherche d’une petite place au soleil, mais l’indifférence générale et la mécanique sans visage de la société se liguent pour briser ses modestes espoirs les uns après les autres. Un groupe de bandits exploite sa soif d’amour et son poste de veilleur de nuit avec l’aide d’une femme très calculatrice. Ils organisent un cambriolage dont Koistinen est rendu seul responsable. Et le voilà privé de son travail, de sa liberté, et de ses rêves.
Après L’homme sans passé et son presque happy end, Les Lumières du Faubourg surprend par la noirceur et la violence de la société qu’il dépeint.
Note d’intention : « Les Lumières du Faubourg clôt la trilogie commencée avec Au loin s’en vont les nuages et L’homme sans passé. Le premier film aborde le thème du chômage, le second parle des sans abris, Les Lumières du Faubourg traite de la solitude.
A l’instar des personnages de vagabond qu’affectionnait Chaplin, le personnage principal, Koistinen, arpente le pavé à la recherche d’une petite place au soleil, mais l’indifférence générale et la mécanique sans visage de la société s’acharnent à briser ses modestes espoirs les uns après les autres. Un groupe de bandits exploite sa soif d’amour et son poste de veilleur de nuit avec l’aide de la femme la plus calculatrice dans l’histoire du cinéma depuis Eve de Joseph L. Mankiewicz, en organisant un cambriolage dont Koistinen est rendu seul responsable. Et voilà Koistinen privé de son travail, de sa liberté et de ses rêves. Heureusement pour lui, l’auteur du film a la réputation d’être un vieil homme au coeur tendre, on peut donc espérer qu’une étincelle d’espoir illuminera la scène finale ». Aki Kaurismäki
Editeur : Pyramide video. Juin 2008. |
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