De nos jours, en observant une jeune Asiatique dans un train de banlieue, Eriksson se souvient... En 1966, au Viêt-Nam, son escouade essuie maintes attaques et embuscades. Ainsi, dans un village présumé allié, leur radio, le noir Brown, est tué. Son corps est évacué vers le camp de base Wolf, où ils se retrouvent tous. Pas question de repos du guerrier ; l'accès à la ville est interdit par les MP.
Alors que leur est déjà donné l'ordre d'une nouvelle mission, leur chef, le brutal sergent Meserve, décide de compenser cette "injustice" en enlevant puis emmenant avec eux une toute jeune villageoise, Oahn. En route vers la côte 209, où ils doivent repérer des galeries, tous violent la jeune fille, y compris Diaz qui, dans un premier temps, semblait s'y opposer aux côtés d'Eriksson. Celui-ci, restant à l'écart, ne peut qu'ensuite réconforter Oahn et lui proposer de s'échapper.
Alors qu'elle perd du temps en voulant l'entraîner avec elle, ils sont surpris par Clark, qui les ramène. Meserve veut la tuer. Eriksson l'en empêche et, alors que Diaz s'apprête à le faire sur ordre de son supérieur, il tire en l'air pour créer diversion. Les Viêtcongs répliquent et, dans la confusion, Meserve tue Oahn. Assommé en voulant la sauver, Eriksson est ramené à l'arrière.
Pour lui, même en temps de guerre, un meurtre reste un meurtre, et il n'a dès lors de cesse de faire condamner les coupables. Ses supérieurs l'en dissuadent. Le lieutenant Reilly, un Noir, lui répond que ses états d'âme ne sont rien en regard des faits de racisme dont il a lui-même souffert au Texas. Le capitaine Hill lui rappelle qu'il dut un jour la vie sauve à une intervention de Meserve et qu'il ne saurait de ce fait porter atteinte à l'avenir d'un garçon du même âge que lui. Et de toute façon, aucune cour martiale ne les condamnera.
Malgré cela, malgré les menaces, malgré les tentatives de meurtre (il échappe de peu à l'explosion d'une grenade posée par Clark), Eriksson parvient à ses fins. La sentence est exemplaire.
La jeune étudiante asiatique du train comprend qu'elle rappelle quelqu'un à Eriksson et a pour lui des paroles propres à le déculpabiliser.