Œdipe roi (Pier Paolo Pasolini, 1967)
Antigone par D. Huillet J.-M. Straub
Sophocle (-496 -406) a réformé le théâtre grec en créant le « troisième acteur » (tritagoniste), après Eschyle qui avait porté à deux le nombre des protagonistes. Avant ces auteurs, il n'y avait qu'un acteur sur scène en sus du chœur. Le théâtre grec ne connaîtra néanmoins jamais plus de trois acteurs, les rôles secondaires étant souvent joués par la même personne. Sophocle a également introduit les péripéties et il a abandonné le système de la trilogie.

Il est l'auteur de cent vingt-trois pièces dont vingt ou vingt-deux drames satyriques. La plupart ont été perdues : insuffisamment recopiés, les manuscrits ont été détruits par le temps. Ainsi, si de cent vingt-trois oeuvres il ne nous reste plus que sept, elles sont très probablement les meilleures, puisque les plus recopiées.

Des fragments des Limiers ont été découverts en Égypte en 1907. Ils représentent environ la moitié de la pièce. Des fragments des Épigones ont été découverts en avril 2005 par les hellénistes de l’Université d'Oxford. La tragédie raconte le siège de Thèbes

 

Principales adaptations par ordre chronologique

Antigone J.-M. Straub et D. Huillet Allemagne 1991
Les funérailles des roses Toshio Matsumoto Japon 1969
Œdipe roi Pier Paolo Pasolini Italie 1968

 



Les oeuvres de Sophocle et leurs adaptations

 

-466 : Ajax
-441 : Antigone
-440 : Les Trachiniennes
-430 :
Œdipe roi
-420 : Électre
-409 : Philoctète

-406 :Œdipe à Colone


Ajax
-472

Le héros Achille est mort. Les deux Atrides, Agamemnon et Ménélas, chefs des armées grecques, remettent les armes du défunt Achille à Ulysse. Ajax convoitait les armes qui devaient lui revenir en tant qu'ami d'Achille. La pièce s'ouvre sur la colère d'Ajax. Aveuglé par Athéna il massacre les bêtes (bœufs, moutons...) des armées grecques les prenant pour les compagnons d'Ulysse et les deux Atrides. Ajax, revenu à la raison, ne peut accepter le déshonneur de son crime.

Ajax, honteux de son acte qui rejaillit sur la réputation de sa famille, décide de se racheter par son suicide. Sa compagne, Tecmesse, tente de le dissuader. Ajax semble y consentir et se retire sur une île. Teucros, frère d'Ajax, débarque alors dans la maison du chef des Salaminiens : il recherche Ajax. Il a appris par un oracle que s'il restait cloîtré chez lui, les dieux ne seraient plus en colère et son crime pardonné. Cependant Ajax isolé se donne la mort avec l'épée arrachée au Troyen Hector.

La pièce s'achève par la découverte d'Ajax mort et la dispute entre Teucros et Agamemnon. Le roi atride refuse qu'on donne une sépulture au chef des Salaminiens ; Teucros, au contraire, veut honorer son frère. Ulysse intervient alors : malgré les disputes qu'il avait eues avec Ajax, il conseille à Agamemnon de laisser Teucros rendre les derniers hommages au défunt.


Antigone
-441


Antigone fait part à sa sœur Ismène de son intention de braver l'interdiction, sous peine d'être lapidée par le peuple thébain, émise par le roi Créon d'accomplir les rites funéraires pour leur frère Polynice (tué par son autre frère Étéocle dans la guerre des sept chefs). Tout en reconnaissant la justesse du geste, Ismène refuse de la suivre dans cette entreprise (« je cède à la force, je n'ai rien à gagner à me rebeller »).

Alors qu'Antigone s'en va accomplir ce qu'elle estime être son devoir religieux, Créon développe, avec quelque grandiloquence, devant le chœur des vieillards thébains -choisis pour leur docilité- sa philosophie politique (le service de la cité, le bien du peuple) et se propose crânement à l'épreuve du commandement et des lois. Il y glisse une menace voilée adressée au Coryphée, le soupçonnant de corruptibilité (au service des esprits rebelles).

Le Garde vient alors informer le roi du viol de son décret. Le Coryphée suggère à celui-ci que son interdiction était peut-être une mauvaise décision (« Cette affaire là pourrait bien être envoyée par les dieux »). Créon se fâche et lui ordonne le silence. Le Garde, lui, est brutalement accusé d'être l'auteur du forfait rapporté, cela « pour de l'argent ». Le roi le menace des pires sévices s'il ne ramène pas rapidement un coupable afin de s'innocenter.

C'est le cœur chargé de réticences (« il y a une chose qui importe avant tout : sauver sa peau ») qu'il revient accompagné d'Antigone, prise en flagrant délit de récidive. L'affrontement est immédiat et total : la jeune fille affirme l'illégitimité de l'édit royal en se réclamant des lois divines, non écrites et éternelles. Au fil de l'argumentation, Créon cède le terrain. Après que la jeune fille a justifié sa lutte par l'amour fraternel, exposant ainsi sa motivation fondamentale (« je ne suis pas faite pour vivre avec ta haine, mais pour être avec ce que j'aime »), il finit par disqualifier sa nièce : ce n'est pas une femme qui fera la loi. Quand Ismène réapparaît, c'est pour s'entendre accusée par son oncle d'avoir participé à la cérémonie mortuaire et pour exprimer son désir de partager le sort de sa sœur. Celle-ci refuse, la jugeant intéressée (terrorisée à l'idée de se retrouver seule survivante de sa famille). Créon, exaspéré par ce comportement, les traite de folles et les fait placer en réclusion, là où doivent se tenir les femmes.

Puis voici Hémon, le fiancé de la condamnée. Le jeune prince s'enhardit à déclarer à son père qu'il se trouve dans l'abus de pouvoir en piétinant « les honneurs que l'on doit aux dieux », commettant ainsi une « faute contre la justice ». Aux propos nuancés et pleins de bon sens du jeune homme sur la manière juste de gouverner, le roi répond par des injonctions à l'obéissance inconditionnelle que les fils doivent aux pères, le peuple à son chef, et l'accusation d'être devenu l'esclave de sa fiancée (« Créature dégoutante, aux ordres d'une femme »). Hémon quitte brusquement les lieux en proférant une promesse morbide que Créon prend, à tort, pour une menace contre sa vie.

Tirésias sera le dernier protagoniste de ce triple affrontement. Le devin est venu dire au roi que les dieux n'approuvent pas son action et qu'il en pâtira pour la cité si Antigone n'est pas libérée et Polynice enterré. Créon insulte Tirésias et l'accuse de s'être vendu aux comploteurs qui en veulent à son pouvoir. Mais, secoué par les sombres prédictions du devin, lequel ne s'est jusqu'alors jamais trompé, il se ravise et décide d'aller procéder aux funérailles de son neveu avant d'aller délivrer Antigone. Il est hélas trop tard : celle-ci s'est entre temps pendue dans la grotte où elle avait été emmurée. Hémon tire son épée, ce que son père prend pour une tentative de le tuer, et se la plonge dans le corps.

Retournant au palais, Créon apprend pour finir que sa femme, Eurydice, elle aussi vient de se tuer. Il est anéanti par cette série de catastrophes (« désastre venu de mes propres plans ») et n'aspire plus qu'à une mort rapide (« Débarassez cet endroit d'un propre à rien »). Le Coryphée tire la leçon de cet « entêtement qui tue » : « il ne faut pas déshonorer la loi qu'imposent les dieux ».

Note : les citations sont extraites de la traduction de Jean et Mayotte Bollack (éditions de Minuit, 1999)

1991. D. Huillet, J.-M. Straub, Die Antigone des Sophokles nach der Hölderlinschen Übertragung für die Bühne bearbeitet von Brecht. Avec : Astrid Ofner (Antigone), Ursula Ofner (Ismene), Hans Diel, Kurt Radeke, Michael Maassen, Rainer Philipi (le choeur), Werner Rehm (Créon), Albert Hetterle (Tiresias), Lars Studer (Le garde). 1h35.

Version retravaillée pour la scène par Bertolt Brecht en 1948 à partir de la traduction en allemand effectuée par Friedrich Hölderlin en 1803 de la tragédie de Sophocle.


Les Trachiniennes
(entre -450 et -440)


Déjanire, épouse d'Héraclès, est sans nouvelle de son époux depuis quinze mois. Or elle sait par un oracle que la date de sa mort approche. Elle convoque Hyllos, son fils, afin qu'il parte à la rencontre de son père. Alors qu'Hyllos retrouve son géniteur, Lichas arrive au domaine de Déjanire. Lichas, messager et compagnon d'Héraclès, devance le héros. Il révèle à Déjanire qu'Héraclès a été retenu captif en Lydie puis qu'il est parti en guerre contre la cité d'Eurytos, roi d'Œchalie, d'où il ramène des captives. Parmi les filles qui accompagnent Lichas, un messager révèle à Déjanire que se trouve Iole, fille d'Eurytos, pour qui Héraclès a fait la guerre. Héraclès veut faire d'Iole, malgré elle, son amante.

Froissée et soucieuse de reconquérir son époux, Déjanire enduit une tunique du sang du centaure Nessos souillé du sang de l'hydre de Lerne, deux monstres tués par son mari. Elle remet la tunique à Lychas afin qu'il la remette à Héraclès. Quelque temps plus tard, Hyllos revient auprès de sa mère et l'accuse : la tunique qu'elle a offert à Héraclès l'a tué. Les sangs des monstres n'étaient pas un philtre d'amour mais un poison. Déjanire, au désespoir, se poignarde.

Hyllos revient auprès du corps d'Héraclès qui n'est en fait que mourant. Héraclès se laisse gagner une nouvelle fois par la colère et la démesure et demande qu'on lui amène Déjanire pour la tuer. Le héros qui a triomphé de douze travaux, d'innombrables monstres, est conscient que c'est le bras d'une simple mortelle qui met fin à sa vie. Hyllos apprend à son père la mort de sa mère. Héraclès livre alors ses dernières volontés. Hyllos jure de les respecter. Héraclès souhaite être conduit sur le mont sacré de l'Œta et incinéré afin de mettre fin à ses souffrances. Seul le feu, qui apportera la mort, pourra soulager les effets du poison. Cependant Hyllos s'oppose d'abord au dernier souhait de son père : Héraclès veut que son fils épouse Iole, la femme, cause de la tragédie. Hyllos est obligé, sous peine d'être parjure devant les dieux, d'épouser la fille d'Eurytos.



Œdipe roi
-430

Œdipe, pour avoir débarrassé Thèbes du Sphinx en donnant réponse à l'énigme posée, a reçu le trône de Thèbes et pris Jocaste, la reine veuve, comme épouse.

L'oracle de Delphes apprend à Œdipe que la peste qui ravage la cité est due à la présence en ses murs des meurtriers du roi Laïos. Il invite tous ceux qui ont des informations sur ces événements à les dévoiler.

Tirésias, le devin aveugle, est convoqué le premier. Il connaît la vérité mais il refuse d'abord de la divulguer. Accusé par Œdipe de comploter contre lui avec Créon, le frère de Jocaste, il révèle alors la vérité, mais elle paraît trop incroyable pour être acceptée.

Œdipe se tourne ensuite contre Créon, qu'il accuse de vouloir le détrôner. Il est profondément troublé par la description que donne Jocaste de la scène de mort de Laïos et de l'escorte qui l'accompagnait alors : tout correspond aux circonstances dans lesquelles Œdipe a autrefois tué un inconnu.

Sur un point, il semble alors recevoir un éclaircissement décisif : un messager venu de Corinthe lui annonce la mort du roi Polybe et le choix d'Œdipe pour lui succéder. Œdipe, redoutant encore d'épouser involontairement sa mère, ce qui accomplirait alors l'oracle, hésite à retourner à Corinthe. Mais le messager révèle alors qu'en réalité, Œdipe n'est pas le fils de Polybe ; c'est lui en personne qui remit Œdipe, encore bébé, au roi et à sa femme Mérope, après l'avoir reçu d'un berger du mont Cithéron.

Qui étaient ses parents ? Jocaste devine la vérité et se retire. Tout le reste est révélé lorsqu'on envoie chercher un vieux berger, le seul survivant de l'escorte de Laïos au moment de sa mort. C'est lui qui avait porté Œdipe enfant, le fils de Laïos et de Jocaste, sur le Cithéron et l'avait, par pitié, donné au Corinthien.

Œdipe se précipite à l'intérieur du palais, découvre que Jocaste s'est pendue, et se crève les yeux avec sa broche. Il a compris que ce que lui avait destiné l'Oracle lorsqu'il était plus jeune s'est réalisé : "tu tueras ton père et tu épouseras ta mère"

Créon reprend le pouvoir et Œdipe, s'appliquant à lui-même la punition qu'il avait requise contre le criminel, quitte Thèbes. Il finira son exil à Colone, sujet de la seconde pièce de Sophocle.

1967. Pier Paolo Pasolini, Edipo re. Avec : Franco Citti (Œdipe/ le vagabond de l'Epilogue), Silvana Mangano (la mère de Pasolini dans le prologue/Jocaste). 1h44.


Électre
(entre -430 et -420)

La pièce s'inscrit dans le cycle mythologique des Atrides. Elle débute après que le roi de Mycènes, Agamemnon, a été assassiné par son épouse Clytemnestre et l'amant de celle-ci, Égisthe, qui règnent désormais tous deux sur la cité. Électre, fille d'Agamemnon, connait depuis une existence misérable au palais de Mycènes. Contrairement à sa sœur plus timorée, Chrysothémis, elle ne se prive pas de dénoncer sa mère et Égisthe. Elle espère ardemment le retour de son frère, Oreste, pour venger le meurtre de leur père.

Au tout début de la pièce, Oreste vient de revenir à Mycènes mais, par ruse, il décide de faire croire à sa mère et à Égisthe qu'il est mort. Cette annonce plonge Électre dans un profond désespoir, mais son frère, qu'elle ne reconnaissait plus, vient l'en tirer. Il part ensuite pour le palais où il tue Clytemnestre. La pièce s'achève alors qu'il est sur le point de faire subir le même sort à Égisthe.

La pièce de Sophocle - comme son titre le suggère - est beaucoup plus centrée sur le personnage d'Électre que l'œuvre d'Eschyle sur le même sujet, Les Choéphores. Euripide a écrit (sans doute plus tard que Sophocle) une pièce du même nom et sur le même sujet.


Philoctète
-409

Philoctète est un guerrier très puissant, en raison de ses armes, qui lui ont été offertes par Heraclès. Lorsque la tragédie commence, il se trouve sur l'île de Lemnos, où il se trouve seul depuis 10 ans. (L'île est décrite comme déserte, alors qu'à l'époque où Sophocle écrit, les Athéniens la connaissent comme riche et fertile).

C'est Ulysse qui, sur le chemin de Troie, l'a abandonné là, parce que Philoctète a une blessure au pied qui suppure, et il pousse des cris qui perturbent l'armée (notamment les libations, nous dit Ulysse). Cette blessure, lui serait venue de Chrysé, parce qu'il aurait selon les versions, dormi, ou fait l'amour avec sa prêtresse dans son temple. Il se trouve donc abandonné et sans ressources depuis 10 ans lorsqu'ayant le devin troyen Hélénos capturé, les Grecs apprennent que sans les flèches d'Heraclès, qui sont en la possession de Philoctète, ils ne prendront jamais Troie.

Ulysse va alors recourir à la ruse pour tenter de prendre les armes de Philoctète, ou de l'emmener à Troie. Il envoie donc Néoptolème, fils d'Achille, parler avec Philoctète et gagner sa confiance. En effet, celui-ci, jeune, ne peut avoir participé à l'humiliation qu'a subi Philoctète, et fils d'Achille, il a toutes les qualités pour se faire apprécier de lui. Il réussira, Philoctète allant même jusqu'à l'appeler "mon enfant" à plusieurs reprises.

Ayant totalement confiance en Néoptolème, Philoctète lui confie ses armes pendant son sommeil, et alors, Néoptolème, au lui de le tromper lui avouera ses mensonges, et la prédiction de Hélénos. Ulysse ne peut rien faire, étant impuissant contre les armes de Philoctète.

Pour rétablir l'ordre brisé, Sophocle a recours à un deus ex machina : c'est Héraclès qui va intervenir, et obliger Philoctète à se rendre à Troie.

( Nous apprenons par d'autres sources en effet qu'après avoir été soigné, c'est d'une de ses flèches que mourra Pâris, et qu'il s'agit d'un des héros grecs à n'avoir pas de difficultés à regagner sa patrie à la fin de la guerre de Troie. )


Les commentaires possibles : c'est une tragédie de Sophocle ou personne ne meurt, et qui de plus a trois personnages principaux, sans héros véritable (si ce n'est que l'un des trois est éponyme). On a pourtant dit qu'il s'agissait d'une de ses pièces les plus tragiques. Le tragique de la pièce réside en effet dans le fait que Philoctète est expulsé de l'humanité même et retourne presque à un état primitif, à la frontière entre l'homme et l'animal (il ne peut par exemple se tenir debout à cause de sa blessure et est obligé de ramper). Et alors qu'il croit renouer avec l'humanité, par la parole échangée avec Néoptolème, l'amitié de celui-ci s'avère feinte, et il a en fait trompé par cette parole mensongère, qu'il considérait comme salvatrice.

 


Œdipe à Colone
-406

Œdipe, aveugle et banni de Thèbes, accompagné de sa fille Antigone, a voyagé jusqu'à Colone, un dème attique qui se trouve un peu au nord d'Athènes.

Les habitants lui intiment l'ordre de partir, mais lui, après avoir appris qu'il s'agit de la localité où l'oracle lui avait prédit qu'il finirait ses jours, refuse de s'en aller. On fait appel à Thésée, roi d'Athènes : il promet à Œdipe sa protection et une sépulture en terre attique ; son esprit sera ainsi une protection pour Athènes.

La seconde fille d'Œdipe, Ismène, survient et lui raconte la querelle de ses fils, Étéocle et Polynice, pour le trône de Thèbes. Elle suscite la colère d'Œdipe contre eux. Créon, régent de Thèbes et frère de Jocaste, l'épouse défunte d'Œdipe, vient capturer Œdipe, pour que ce soit Thèbes, et non Athènes, qui reçoive son corps ; ses gardes emmènent Ismène et Antigone, et Créon lui-même est sur le point de mettre la main sur Œdipe quand Thésée intervient et lui porte secours, à lui et à ses filles.

Pendant ce temps, Polynice est arrivé et, exprimant son repentir à maintes reprises, il demande le soutien de son père dans sa lutte contre Étéocle. Œdipe se retourne contre lui et lance une malédiction contre ses fils : qu'ils se donnent la mort mutuellement. Des coups de tonnerre préviennent Œdipe que sa fin est proche. Il se retire et un messager raconte qu'il a béni ses filles, qu'il s'est retiré dans un lieu solitaire et que, en présence du seul Thésée, il a trouvé la mort.

 

 

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