Editeur : Carlotta-Films, novembre 2009. L'action se situe au XVIIIème siècle. Les rues, pontons et canaux de Venise sont animés par le traditionnel carnaval qui déploie les pompes d'une grande fête païenne. Giacomo Casanova, habillé en Pierrot, se rend à l'invitation que lui a fait parvenir une coquette et coquine religieuse. Leurs ébats érotiques sont observés par l'ambassadeur de France, de Bernis, amant de la nonne et voyeur complaisant. C'est le point de départ d'une série d'aventures galantes et sinistres racontées sans vergogne par le célèbre séducteur.
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Après Amarcord, Fellini déborde de projets : un Roland furieux, un Pinocchio. Pourtant, c'est le personnage de Casanova qui est resté alors que Fellini le déteste. Casanova est le contraire d'un vitellon. C'est un homme accompli et non un rêveur. C'est un pédant, un "je sais tout" presque fasciste, pragmatique. En affaires, au jeu, en amour, il ne s'arrête jamais. Fellini ne voulait ni suivre les mémoires publiées du séducteur ni faire la fresque attendue sur le XVIIIeme. Le film surgit avec la vision du ballet mécanique et Fellini consacre un budget colossal (6 milliards de lires) pour détruire la légende. Il fait de son héros, un homme machine sexuelle, pantin fanfaron de son sexe qui ne lui apporte ni joie ni plaisir. La superproduction, entièrement tournée à Cinecitta, s'arrête plusieurs fois.
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présente
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Le Casanova
de Fellini de Federico Fellini
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