Jusqu'à présent, la référence en matière d'analyse du partenariat Fred Astaire/Ginger Rogers était le livre d'Arlene Croce The Fred Astaire and Ginger Rogers Book, publié en 1972 aux Etats-Unis, l'ouvrage désormais épuisé dissèque en détail chaque film du couple.

Le livre d'Edward Gallafent Astaire and Rogers, paru en 2002 et édité par la Columbia University Press aux USA, étudie non seulement le parcours commun des deux danseurs mais aussi leurs carrières séparées. Il analyse les rôles de Ginger Rogers en tant que comédienne de 1938 à 1943, à partir de Vivacious Lady avec James Stewart sans oublier La fille de la cinquième avenue ou Kitty Foyle. Edward Gallafent consacre aussi une partie de son livre aux films que Fred Astaire a tournés de Broadway Melody of 1940 jusqu'à The Barkleys of Broadway en 1949.

Hannah Hyam a volontairement ciblé son étude sur la période la plus glorieuse des années Astaire/Rogers à la RKO, de La joyeuse divorcée en 1934 à Amanda en 1938. Le dernier film produit par le studio The Story of Vernon and Irene Castle ne s'inscrit pas dans la même tradition des précédentes comédies musicales jouées par le couple. Quant au dernier, The Barkleys of Broadway, il est produit par la MGM et sort en 1949.

Le livre d'Hannah Hyam est un document précieux pour les amateurs et les novices puisqu'il présente une analyse approfondie du jeu des acteurs et de leur manière d'aborder le chant et la danse. Son approche thématique exhaustive et très bien documentée est un parti-pris intelligent qui met parfaitement en lumière la collaboration exceptionnelle de ce couple atypique dans l'histoire du cinéma américain. Séduite, grâce à sa mère, par le charme des films de Fred et Ginger, elle a consacré vingt ans de sa vie à rédiger par intermittence l'ouvrage qui fait d'elle, désormais, une des plus éminentes spécialistes d'Astaire et Rogers. Elle nous a tout récemment accordé une interview.

Entretien :

Votre livre analyse principalement sept films (parmi les dix films qu'Astaire et Rogers ont fait ensemble), de La Joyeuse Divorcée (The Gay Divorcee) (1934) jusqu'à Amanda (Carefree) en 1938. Pourquoi ce choix ?
Ces sept films forment une série distincte et, selon moi, ils représentent le travail le plus typique, mémorable et important d'Astaire et Rogers ensemble. Leur partenariat commence particulièrement avec La joyeuse Divorcée- avant cela ils venaient juste d'apparaître ensemble dans Carioca (Flying Down to Rio), et les deux films qu'ils ont fait après Amanda (Carefree) à savoir- The Story of Vernon and Irene Castle et The Barkleys of Broadway (Charles Walters, 1949) - sont très différents dans la forme de la série des sept. C'est dans ces sept films que nous voyons la quintessence de "Fred et Ginger", et c'est là où Astaire et Rogers réalisent les plus importants de leurs duos de danse.

Sept films de La Joyeuse Divorcée (The Gay Divorcee) en 1934 jusqu'à Amanda (Carefree) en 1938.

Peu de gens sont au courant qu'ils se connaissaient avant leur collaboration à Hollywood. Qu'en est-il de leur première rencontre professionnelle ?
C'était en 1930, quand on a demandé à Astaire de chorégraphier sur scène une danse pour Rogers et son partenaire dans la comédie musicale de Gershwin Girl Crazy.

Pour leur premier film ensemble Carioca en 1933, Rogers était la quatrième à l'affiche, et Astaire en cinquième position. Pourquoi était-elle au-dessus de lui à l'affiche ?
Rogers est apparue dans le film seulement par hasard, en remplacement d'une autre actrice qui s'est désistée pour se marier, et ni elle ni Astaire n'étaient vraiment destinés à avoir un rôle majeur. Elle était connue du public au cinéma à cette époque, ayant déjà joué dans 19 films, tandis qu'Astaire, une star de la scène, était seulement apparu dans un film (qui avait été projeté juste un mois avant Carioca), dans un rôle relativement mineur. Donc il n'est pas surprenant que Rogers ait été mise à l'affiche au-dessus de lui.

A partir de là, ils étaient tous deux en tête d'affiche dans tous leurs films, à l'exception de Roberta (William A. Seiter, 1935 où Irene Dunne était la principale star), bien que le nom d'Astaire apparaisse toujours en premier.


Leur première danse à l'écran pour ce film, Carioca, a fait un tabac. Pourquoi ont-ils tout de suite fait la différence ?
The Carioca n'est pas une danse exceptionnelle si l'on se réfère aux normes d'Astaire et Rogers, mais c'était une bouffée d'air frais en 1933. Avant cela, aucun danseur ne s'était vraiment distingué à l'écran, et les numéros dansés étaient maladroitement filmés et mis en scène- jusqu'à ce que Busby Berkeley arrive et commence à créer ses spectaculaires formations, qui relevaient plus d'un effet visuel que de la chorégraphie. Quand Astaire et Rogers se sont mis à danser The Carioca, c'était la première fois que le public au cinéma voyait une chose pareille- un homme et une femme dansant ensemble avec style, élégance, humour, une apparente spontanéité et une harmonie évidente. Il n'est pas surprenant qu'ils aient eu un succès immédiat.

"The Carioca" : Astaire et Rogers dansent ensemble pour la première fois à l'écran

 

Pour analyser leur collaboration, vous avez divisé votre livre en chapitres thématiques au lieu d'adopter l'approche habituelle film par film et vous vous concentrez principalement sur leur jeu d'acteurs (leur complémentarité), leurs chansons, et leurs duos de danse- leurs duos enjoués et leurs duos romantiques.

Au total, dans ces sept films, leurs danses ensemble représentent seulement 50 minutes. Vous avez dit : "Ils étaient partenaires dans l'idylle". Hermes Pan, le principal collaborateur d'Astaire et Rogers pour leurs chorégraphies, a déclaré : "Quand Fred et Ginger dansaient ensemble, après on n'a jamais revu une telle électricité." Pouvez-vous développer ces remarques ?
Tout d'abord, j'insiste sur le fait que leur complémentarité- l'harmonie entre Astaire et Rogers et la richesse émotionnelle de leur relation à l'écran- n'est pas limitée à leur jeu d'acteurs ensemble, c'est une caractéristique de leur collaboration dans son ensemble, et spécialement de leurs duos dansés. Oui, il est plutôt étonnant que leurs danses représentent une si petite proportion du temps où ils apparaissent à l'écran- habituellement juste trois duos dans chaque film, d'environ deux ou trois minutes chacun. L'idylle est la clé de la relation entre Fred et Ginger, et c'est ce qui distingue la série des sept films sur lesquels j'insiste des trois autres. Certains de leurs meilleurs duos sont des danses où Astaire courtise Rogers, dans lesquelles Fred conquiert une Ginger réticente- par exemple Night and Day dans La joyeuse Divorcée, ou Isn't This a Lovely Day dans Le danseur du dessus (Top Hat)- mais la plupart sont romantiques en substance, qu'ils soient enjoués ou plus sérieux dans l'humeur.

Astaire, bien sûr, a dansé avec beaucoup de femmes après sa collaboration avec Rogers, et certaines d'entre elles étaient d'extrêmement bonnes danseuses, mais toutes dans une certaine mesure ne possèdent pas les qualités qui ont fait de Rogers une partenaire si parfaite pour lui, et spécialement une partenaire si parfaite en ce qui concerne l'idylle. Cette électricité à laquelle Hermes Pan fait allusion provient en partie de la merveilleuse harmonie entre Astaire et Rogers, mais c'est unique aussi parce que- de toutes les partenaires d'Astaire- Rogers était l'actrice-danseuse la plus douée, capable d'exprimer très brillamment aussi bien l'humour espiègle que la joie délirante en passant par le plus profond désespoir.

Cheek to cheek dans Top hat
The piccolino dans Top hat

Parmi les duos romantiques, certains sont étonnants. Dans Roberta , dans la danse Smoke Gets In Your Eyes, il y a le fameux geste où Astaire pose la tête de Rogers sur son épaule. Dans le duo Change Partners dans Amanda (Carefree), vous décrivez le moment précis où Astaire hypnotise Rogers et vous faites le commentaire suivant : "Ils glissent lentement sur le sol, perdus l'un dans l'autre." Pourquoi leurs duos romantiques ensemble étaient-ils si spéciaux ?
Je pense avoir partiellement répondu à cela dans la question précédente, mais il y a beaucoup plus à dire en ce qui concerne les duos romantiques. Ils sont suprêmement expressifs, riches en contenu émotionnel et en intérêt dramatique et romantique. Comme je l'ai déjà suggéré, leur expressivité est très vaste- de la chaude sérénité de Smoke Gets in Your Eyes jusqu'à l'extase de Waltz in Swing Time et le désespoir de Never Gonna Dance dans Swing Time. Les duos romantiques sont aussi, bien sûr, conçus avec certaines des plus belles chansons de l'histoire de la comédie musicale à Hollywood, et il ne faudrait pas sous-estimer l'importance de la musique, et les arrangements dans l'orchestration, dans leurs succès. Mais une grande partie de leur attraction est purement visuelle- Astaire et Rogers sont juste si beaux ensemble quand ils dansent dans une humeur romantique, et vous n'avez même pas besoin d'entendre la bande sonore pour apprécier le superbe spectacle visuel.

Lets face the music and dance dans  Follow the fleet

Quand Astaire fut en mesure de contrôler le tournage et la mise en images de ses danses, (à partir de Roberta) presque toutes étaient filmées en une seule prise. Pourquoi était-ce si important ?
Auparavant, les danses avaient été filmées avec des coupes gênantes et des procédés maladroits tels que des prises de vues insérées des pieds des danseurs. La chorégraphie d'Astaire n'est pas juste une question de jambes et de pieds- il utilise tout le corps, et ainsi il insistait pour que les danseurs soient montrés des pieds à la tête, avec un minimum de montage ou de prises de différents angles qui interrompent la continuité de la danse. Le spectateur est par conséquent capable de se concentrer sur la danse et les danseurs, sans distractions, et l'impact visuel et dramatique en est infiniment renforcé. Observez une des premières danses comme Night and Day et vous trouverez les coupes et les angles fantaisistes imposés par le metteur en scène extrêmement irritants.

 

Ginger Rogers a parfois eu le sentiment qu'elle était dans l'ombre de Fred Astaire…. Au contraire, sa contribution, à la fois à l'écran et hors écran, était très importante ; et en fait Astaire acceptait beaucoup de ses suggestions. Même Mark Sandrich, qui ne l'appréciait pas, a reconnu ce fait (p.136, Mark Sandrich cité dans votre livre) : "Vous seriez surpris de voir combien [Rogers] elle contribue aux numéros. Fred conçoit les chorégraphies, et puis quand ils en arrivent aux répétitions, Ginger apporte ses propres suggestions. Et elles sont sensées. Fred discute chacune de ses propositions avec elle de manière approfondie, et en retient une bonne partie. " Pouvez-vous expliquer sa contribution à certaines danses?
Et bien, elle assure dans son autobiographie avoir suggéré plusieurs idées importantes, y compris l'hypnose dans Change Partners et "l'imitation" dans Isn't This a Lovely Day. Nous ne pourrons jamais savoir exactement quelle est la part exacte de sa contribution à la partie créative des duos. Mais sa contribution la plus importante a été en tant que danseuse et actrice- complétant parfaitement Astaire à tous égards et capable d'exprimer brillamment l'aspect émotionnel ou dramatique de chaque danse qu'ils ont exécutée ensemble.

 

Ce qui est remarquable ce sont ses progrès en tant que danseuse au cours des années et c'est tout à son honneur …. Astaire a déclaré : "Elle a tellement bien réussi qu'au bout d'un moment, toutes celles qui dansaient avec moi semblaient clocher."
…. En effet. Elle n'était pas une danseuse entraînée et pas la plus solide techniquement parmi ses partenaires au début de leur collaboration, mais elle s'est vraiment améliorée de façon spectaculaire, à force de répétitions inlassables, et elle est devenue capable d'assurer des chorégraphies de plus en plus exigeantes et complexes, donnant l'impression d'être aussi à l'aise qu'Astaire. Elle avait aussi la taille et la stature parfaites pour lui, à la différence de certaines de ses partenaires plus tard.

 

Dans son autobiographie, Ginger Rogers a dit : "Et puis il y a la vieille histoire que Fred et moi nous nous haïssions et que nous souffrions au cours de nos films, avec lui en train de pester et moi en train d'éclater en sanglots. Quelle aberration !" En 1986, Astaire a également déclaré : "Toutes les filles avec qui je dansais pensaient qu'elles ne pourraient pas y arriver, mais bien sûr elles le pouvaient. Alors elles pleuraient toujours. Toutes sauf Ginger. Non, non, Ginger ne pleurait jamais." Comment réagissez-vous?
Je ne suis pas surprise ! Ginger Rogers était une femme courageuse, à l'écran et dans la vie, et elle n'avait pas peur de travailler dur. Elle aimait les répétitions, et elle pouvait faire face à plein de choses et à tout ce qu'Astaire exigeait d'elle. Il était vraiment peu probable qu'elle éclate en sanglots dans n'importe quelle situation !

 

La manière dont Ginger Rogers utilise son corps pour danser, ses robes … dans leurs duos. Pouvez-vous expliquer cela ?
C'est l'un de mes sujets favoris ! Les robes de Rogers sont une partie essentielle de l'aspect visuel et de l'impact de leurs duos romantiques, et elle les utilise avec beaucoup d'habileté et d'imagination. Regardez la robe qu'elle porte pour Waltz in Swing Time, avec toutes ses épaisseurs de volants, et observez la façon dont elle la fait tournoyer quand ils dansent. C'est comme une troisième partenaire, créant des formes qui sont aussi importantes à l'impact de la danse que la chorégraphie elle-même. Ou regardez comment elle transforme la superbe robe noire qu'elle porte pour Smoke Gets in Your Eyes: quand elle et Astaire bondissent sur la scène pour I Won't Dance, la danse finale dans Roberta, elle rejette la robe autour d'elle en batifolant, la soulevant jusqu'à ses genoux, tandis que deux minutes plus tôt elle venait juste de la laisser tomber avec élégance sur elle. Elle savait exactement comment tirer parti de ses costumes pour toutes les danses qu'ils faisaient.

Smoke gets in your eyes dans Roberta

Vous avez mentionné les chansons un peu plus tôt, et vous consacrez tout un chapitre au sujet. Pouvez-vous expliquer pourquoi vous estimez qu'elles méritent autant d'attention ?
Comme j'ai dit, les chansons dans ces films, écrites par certains des plus grands compositeurs de l'époque- Cole Porter, Jerome Kern, Irving Berlin, George Gerschwin- figurent parmi les plus belles de la comédie musicale à Hollywood, et en fait parmi les plus belles jamais écrites. La plupart d'entre elles sont devenues des classiques, et la plupart ont été lancées par Astaire. Il était un chanteur remarquablement subtil, tellement fin qu'Irving Berlin disait qu'il préférait que ses chansons soient présentées par Astaire plutôt que n'importe quel autre chanteur, parce que "il peut rendre une chanson mieux que n'importe qui". Ce n'est pas qu'il avait une voix exceptionnelle, mais il avait une grande musicalité, et sa manière de chanter et sa diction étaient exemplaires, parfaitement adaptées au film musical où les chansons sont une partie intégrante de l'action et virtuellement une prolongation du dialogue. "Cheek to Cheek" est justement un bon exemple, et cette chanson montre aussi les capacités d'écoute de Rogers, ses expressions subtiles du visage transcrivent merveilleusement ses émotions. Elle était aussi une actrice-chanteuse subtile à bien des égards, capable de restituer une chanson comme "The Yam", dans Amanda (Carefree), avec beaucoup de style, et elle s'harmonisait parfaitement avec Astaire dans les duos qu'ils chantent ensemble.



The Yam dans AmandaREFREE

Selon vous, pourquoi Rogers a-t-elle accepté un autre film avec Astaire, The Barkleys of Broadway, en 1949, si longtemps après leur dernier film ensemble à la fin des années 1930? En 1945, elle était la femme la plus payée aux USA, avec des gains de plus de $250,000. Après dix ans, c'était risqué pour elle, elle n'avait pas dansé depuis tant d'années….
Nous avons les propres réflexions de Rogers sur le sujet- elle dit dans son autobiographie qu'elle était ravie qu'on lui offre l'opportunité de faire un autre film avec Astaire. Elle avait toujours aimé travailler avec lui, et tandis que ce n'était pas la chose la plus facile pour elle de reprendre ses chaussures de danse après dix ans, elle a accepté le défi. Comme elle dit, "C'était agréable de me remettre à ces rigoureuses activités. Je commençais à éprouver la sensation de pouvoir sauter sur la lune." Elle était prête au moment où les répétitions ont commencé, et son dur travail a certainement payé- dans Bouncin the Blues, un numéro de claquettes rapide et exigeant, sa manière de danser est aussi relaxée qu'auparavant, et les années semblent avoir disparu.

 

Stephen Harvey, dans son livre sur Astaire, fait le commentaire suivant à propos de The Barkleys of Broadway : "En dépit des dix ans de séparation, Astaire et Rogers ont une compréhension innée des rythmes verbaux de l'autre et de leurs attitudes….Les manières empruntées avec lesquelles Astaire disait souvent son texte disparaît ici, au moment où Fred et Ginger fusionnent et s'interrompent l'un et l'autre avec une intimité non feinte qui est réconfortante à voir." Astaire, ici, n'a jamais été meilleur en tant qu'acteur. Etes-vous d'accord?
Je suis d'accord sur la compréhension innée et leur intimité non feinte, mais je ne sais pas ce qu'Harvey veut dire par "les manières empruntées" d'Astaire dans ses films antérieurs. Son jeu est entièrement naturel et sans affectation dans ses films avec Rogers dans les années 1930- Swing Time et The Story of Vernon and Irene Castle sont particulièrement de bons exemples.

Pick yourself up dans Swing Time

Vous avez dû passer des mois et des années à analyser tous leurs films?! Quel est votre numéro favori?
Impossible de choisir juste un numéro favori- J'en aime beaucoup trop. Mais je sélectionnerais les trois duos de Swing Time comme étant les plus étonnamment brillants qu'Astaire et Rogers ont accompli ensemble, et je ne pourrais me passer d'aucun d'entre eux.

Pick Yourself Up

Pick Yourself Up représente le duo enjoué et spectaculaire de Fred et Ginger au summum de leur forme.

 

Waltz in Swing Time

La Waltz in Swing Time est une suprêmement belle expression d'extase romantique.

Never Gonna Dance

Et Never Gonna Dance un morceau dramatique puissant et absolument bouleversant. Qu'ils soient tous les trois dans un seul film n'est pas loin du miracle.

 

Le livre d'Hannah Hyam Fred and Ginger a été publié en Grande Bretagne par Pen Press Publishers Ltd en 2007 (www.penpress.co.uk).

 

Entretien avec Hannah Hyam auteur de Fred and Ginger, livre publié à Londres en 2007
Article et entretien conçus et réalisés par Patricia GUINOT en août 2008