(1577-1640)
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Baroque |
Samson et Dalila | 1610 | Londres, National Gallery |
Le massacre des Innocents | 1611 | Collection particulière |
L'érection de la croix | 1611 | Anvers, Cathédrale Notre-Dame |
Prométhée enchainé | 1612 | Philadelphie, Musée des Beaux-Arts |
La Charité romaine | 1612 | Saint-Pétersbourg, L'Ermitage |
Tête de Méduse | 1613 | Vienne, Musée de l'histoire de l'art |
La descente de Croix | 1614 | Anvers, Cathédrale Notre-Dame |
Vénus au miroir | 1615 | Vienne |
La descente de Croix | 1616 | Lille, Musée des Beaux-Arts |
La chasse au tigre | 1617 | Rennes, Musée des Beaux-Arts |
Miracles de saint Ignace de Loyola | 1617 | Vienne, Musée de l'histoire de l'art |
Miracles de saint François Xavier | 1617 | Vienne, Musée de l'histoire de l'art |
Abraham et Melchisédech | 1618 | Caen, Musée des Beaux-Arts |
Autoportrait | 1623 | Windsor, collections royales |
Paysage orageux avec Jupiter, Mercure, Philémon et Baucis | 1625 | Vienne, Musée de l'histoire de l'art |
Le chapeau de paille | 1625 | Londres, National Gallery |
L'Assomption de la Vierge | 1626 | Anvers, Cathédrale Notre-Dame |
Thétis trempant Achille dans l’eau... | 1630 | Rotterdam, Musée B.-van Beuningen |
Chiron enseignant à Achille | 1630 | Madrid, Musée du Prado |
Achille parmi les filles de Lycomède | 1630 | Madrid, Musée du Prado |
Achille découvert par Ulysse | 1630 | Madrid, Musée du Prado. |
Thétis recevant les armes d’Achille | 1630 | Pau, Musée des Beaux-Arts |
La colère d’Achille | 1630 | Rotterdam, Musée B.-van Beuningen |
Le retour de Briséis | 1630 | Madrid, Musée du Prado |
Achille tue Hector | 1630 | Pau, Musée des Beaux-Arts |
La mort d’Achille | 1630 | Rotterdam, Musée B.-van Beuningen |
Jugement de Pâris | 1635 | Londres, National Gallery |
Vénus et Adonis | 1635 | New York, Metropolitan |
Hélène Fourment ("La Petite Fourrure") | 1637 | Vienne, Musée de l'histoire de l'art |
Les horreurs de la guerre | 1637 | Florence, Palais Pitti |
Sa formation de peintre débute à Cologne et à Anvers, mais c'est en Italie que Rubens l'achève (1600-1608) : il apprend à connaître les Vénitiens, le Corrège ou le Caravage, et entame une extraordinaire carrière dans toute l'Europe (France, Espagne, Pays-Bas, Angleterre...).
Plus tard, l’artiste s’affranchit en partie des influences reçues, et notamment, du caravagisme, pour aborder avec une vigueur propre les sujets les plus variés. Produisant, avec le secours d’un atelier, de très nombreux portraits, des paysages, des scènes de genre, des scènes religieuses et mythologiques, Rubens développe dans tous les formats, depuis l’esquisse jusqu’aux grandes séries de tabelaux, un style ample et baroque, où les effets dramatiques et parfois pathétiques sont appuyés par un coloris vigoureux et brillant et par une composition dynamique reposant sur le mouvement des figures et d’imposantes architectures à la géométrie complexe et décorative (La Vie de Marie de Médicis, musée du Louvre, 1621)
Acceptant de se placer au service de la Contre-Réforme catholique dans ses peintures religieuses, Rubens reste également célèbre pour ses compositions profanes, dans lesquelles il élabore l'image d'une femme, sensuelle et charnelle.