À Alvarado, le poisson fait cruellement défaut et les pêcheurs se trouvent démunis. Miro doit enterrer son fils qu’il n’a pas pu soigner. Quelques jours plus tard, les poissons abondent par centaines et le travail prospère à nouveau. Miro part en mer avec un groupe d’hommes engagés par Don Anselmo, un notable de mèche avec un politicien local. Mais au retour, le salaire qu’on leur verse est ridicule. Indigné, Miro prend la tête d’un mouvement de contestation. Commence alors la révolte des pêcheurs…
« Le premier (et le dernier) film de son genre, Les Révoltés d’Alvarado devait jouer un petit rôle dans le projet du gouvernement mexicain pour éduquer des millions de citoyens illettrés à travers ce gigantesque pays et les sortir de l’isolation. (…) Nous avions recruté pratiquement tous les "acteurs" parmi les pêcheurs locaux, qui n’avaient rien à faire de plus qu’être eux-mêmes. C’étaient des amis formidables et loyaux, travailler avec eux fut une joie. En plus de faire les acteurs, ils transportaient le matériel, manœuvraient les barques et effectuaient une multitude de tâches, gagnant ainsi plus d’argent que jamais tout en s’amusant follement. » Fred Zinnemann.