Automne 1936. Sept prisonniers s'évadent du camp de concentration de Westhofen, en Allemagne. Parmi eux, Wallau, le narrateur, et George Heisler. Le but : retrouver à Mayence un certain Schenck, qui leur procurera de l'argent et des papiers. Mais Wallau se fait arrêter, torturer et suspendre sur la première des sept croix destinées aux évadés dans la cour du camp. Il meurt, mais continue à narrer l'évasion de George. En échappant à une patrouille, celui-ci se blesse grièvement à la main. Il vole un blouson et réussit à se cacher dans le village voisin. Mais l'alerte est donnée : un deuxième de ses camarades est arrêté.
Après un pénible trajet, George arrive à Mayence. La fatigue et la fièvre le contraignent à se réfugier dans l'église pour la nuit. Le soir même, Franz Marnet, un ami de George, se met en contact avec le chef de la résistance pour lui venir en aide. Tandis que George, traqué, cherche de l'aide auprès de sa fiancée, qui la lui refuse, un troisième prisonnier, poursuivi par la Gestapo, se suicide. George trouve des vêtements chez Mme Marelli, se fait soigner sous un faux nom, et arrive chez Schenck pour apprendre qu'il vient d'être arrêté.
Le réseau de résistance le recherche alors que sa tête est mise à prix dans les journaux. Deux de ses camarades ont encore été capturés et Fuellgrabe, qu'il croise dans la rue, va se livrer à la Gestapo. Il se réfugie chez son ancien ami, Paul Roeder, marié et père de trois enfants. George lui dévoile la vérité et Paul insiste pour l'aider : il rend visite à Bruno Sauer, un autre ami de George, qui, lâchement, feint de ne rien savoir. Sous l'influence de sa femme, Sauer prévient le réseau. Franz Marnet part à la recherche de son ami. Mais, soupçonneux, George s'est installé dans une auberge discrète trouvée par Fiedler, un collègue de Paul. Ce dernier est arrêté par la Gestapo, puis relâché sans avoir parlé. Il retrouve Franz Marnet, qui peut ainsi faire parvenir à George son passeport pour embarquer, à l'aube, sur le Wilhelmine à destination de la Hollande. Toni, la serveuse de l'auberge, cache George dans sa chambre lors d'une descente de la Gestapo. Amoureux l'un de l'autre, ils passent quelques heures de bonheur avant l'aube. George part alors vers la liberté et la septième croix reste vide