![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
En revenant sur
les plages qui ont marqué sa vie, Agnès Varda s'autorise un documentaire autobiographique.
Agnès se met en scène au milieu d’extraits de ses films, d’images et de reportages.
Elle nous fait partager avec humour et émotion ses débuts de photographe de
théâtre puis de cinéaste novatrice dans les années cinquante, sa vie avec
Jacques Demy, son engagement féministe, ses voyages à Cuba, en Chine et aux
USA, son parcours de productrice indépendante, sa vie de famille et son amour
des plages.
Agnès
Varda, qui a réalisé de nombreux et beaux portraits cinématographiques,
s'autorise à quatre-vingt balais ce documentaire autobiographique.
On y retrouve le goût des autres, l'engagement féministe, l'amour
de la famille, de l'art et des voyages qui parcourent l'oeuvre de la cinéaste.
Quelques non-dit suggèrent toutefois que la vie de d'Agnès Varda fut plus douleureuse et plus intense que celle qu'elle met en scène. Les figures du miroir dans le miroir, du film dans le film, du puzzle ou du kaléidoskope qu'elle utilise abondemment agissent comme autant de mises en retrait qui bloquent l'émotion.
A trop chercher la réconcilliation, l'oeuvre finit par tourner à l'exibition de procédés plus qu'au dévoilement d'une personnalité.
Jean-Luc Lacuve le 20/12/2008