![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Dans les "faubourgs
aquatiques" de San Francisco, centre intellectuel et cur de la
bohème, Jean Varda est un marginal qui désapprouve la dictature
des colonels en Grèce, bannit toute violence et vit entouré
de jeunes. "Cet Américain qui parle si bien français en
roulant les "r" à la grecque cest un peintre"
dit Agnès Varda. "Cest mon ancêtre, ma racine flottante,
quelquun de ma famille". Pour la caméra, Agnès et
Jean Varda rejouent dans la gaieté, en anglais, en français
et en grec, la scène de leur première rencontre.
Puis lhomme reconstitue larbre généalogique des Varda, évoque leur pérégrinations, rétablit les liens de parenté «On a fêté dabord les retrouvailles, on a fait ripaille Loncle voulait montrer sa nièce aux voisins, la nièce voulait montrer son oncle au public des salles obscures». Une party, avec de nombreux invités, est donnée sur le bateau en lhonneur dAgnès.
Enfin, Jean Varda parle de sa peinture, assemblage de diverses matières que viennent recouvrir le geste du peintre. Au fil des questions de la cinéaste, il évoque sa croyance en Dieu, sa passion pour la mer, son goût de la convivialité, sa grécité.
Un portrait-reportage
en forme de collage du peintre Jean Varda, oncle de la cinéaste.