Andreï Roublev

1966

Voir : Photogrammes de la fin en couleur
Thèmes : peintre, tableaux

(Andrey Rublev). Avec : Anatoli Solonitsyne (Roublev), Nikolaï Grinko (Daniil Tcherny), Ivan Lapikov (Kyrill), Nikolaï Sergueev (Théophane le Grec), Foma (Mikhail Kononov), Irma Raouch (Durochka), Iouri Nazarov (le grand-duc), Sos Sarkissian (le Christ), Nelly Snegina (Marfa), Vladimir Titov (Sergei) Nikolaï Bourliaev (Boris), Vladimir Titov (Sergei), Rolan Bykov (le bouffon), Nikolay Glazkov (Yefim). 2h55.

Voir : édition DVD

Prologue : les préparatifs d'un vol en montgolfière artisanale sont sur le point d'aboutir. Le ballon est à hauteur du clocher d'une église et Yefim y grimpe pour y accrocher un harnais de cordes sous le ballon. Au même moment, une foule ignorante et superstitieuse franchit la rivière près de l'église et tente d'empêcher le vol, n'hésitant pas à bruler le visage d'un des assistants de Yefim. Malgré cela, le ballon est libéré avec succès et Yefim est submergé de joie en voyant le monde d'en haut avec la sensation de voler. Le ballon s'écrase toutefois assez rapidement et tombe dans une rivière qui noie son passager. Après l'accident, un cheval roule sur le dos près de l'eau, symbole de la vie qui reprend.

I - Le bouffon (été 1400)

Andrei, Daniil et Kirill, moines et peintres d'icônes religieuses ont quitté le monastère d'Andronikov, où ils vivent depuis de nombreuses années, en direction de Moscou. Lors d'ne forte pluie, ils cherchent refuge dans une grange, où un groupe de villageois est diverti par un bouffon. Le bouffon se moque des valeurs de l'État et de l'Église et gagne sa vie avec ses commentaires cinglants et obscènes sur les Boyards. Il ridiculise ainsi les prudes moines à leur arrivée. Kirill part discrètement et, quelques temps après, un groupe de soldats arrive pour arrêter le bouffon, qu'ils frappent tout en brisant son instrument de musique.

La pluie ayant cessé, Kirill veut repartir, et Andrei réveille Daniil qui s'était endormi. Celui-ci, ignorant le drame du bouffon, remercie les villageois pour leur hospitalité. Alors qu'ils marchent, la forte pluie recommence.

II - Théophane le Grec (été – hiver – printemps – été 1405–1406)

Kirill arrive à l'atelier de Théophane le Grec, peintre éminent et reconnu, qui travaille sur une nouvelle icône de Jésus-Christ. Théophane, croyant un peu désabusé, considérant son art comme un artisanat et n'est plus pour lui qu'une corvée dans il voudrait alléger le poids. Ses jeunes apprentis se sont éclipsés sur la place publique de la ville, où un suspect est sur le point d'être torturé et exécuté. Kirill discute avec Théophane. L'artiste, impressionné par la compréhension et l'érudition du moine, l'invite à être son apprenti pour la décoration de la cathédrale de l'Annonciation à Moscou. Kirill refuse d'abord et accepte ensuite l'offre à condition que Théophane vienne personnellement au monastère d'Andronikov et invite Kirill à travailler avec lui devant tout le monde dont Andrei Roublev, déjà célèbre pour sa peinture d'icônes et admiré aussi bien par Kirill que Théophane.

Peu de temps après, au monastère d'Andronikov, un messager arrive de Moscou pour demander de l'aide pour la décoration de la cathédrale. Mais au lieu de Kirill, c'est Andrei qui est sollicité. Daniil et Kirill sont blessés de cette reconnaissance qui leur échappe. Daniil refuse d'accompagner Andrei et lui reproche d'accepter l'offre de Théophane sans tenir compte de ses camarades. Mais lorsque le jeune moine vient lui dire au revoir, il se repent bientôt de son tempérament et souhaite, en larmes le succès d'Andrei. Kirill est bien plus jaloux d'Andrei et, dans un accès de colère, décide de quitter le monastère pour le monde séculier, jetant des accusations de cupidité à la face des moines. Kirill s'éloigne du monastère et lorsque son chien le rattrape, il le bat à mort avec coup de bâton.

III - La passion (1406)

Andrei part pour Moscou avec son jeune apprenti, Foma. En marchant dans les bois, Andrei et Foma discutent des défauts de Foma, et en particulier de son irrépressible propension au mensonge. Foma avoue avoir pris du miel dans un rucher, après qu'Andrei ait remarqué que sa soutane était collante, et qu'il avait de la boue sur le visage pour apaiser une piqûre d'abeille. Foma a du talent mais est moins intéressé par le sens profond de son travail que par ses aspects techniques comme perfectionner son bleu azur, une couleur instable lorsqu'on la mélange. Ils rencontrent Théophane dans la forêt, et le vieux maître qui méprise Foma l'envoie au loin. En partant, l'apprenti trouve un cygne mort dont il admire l'aile déployée qu'il observe à l'aide d'un bâton.

Dans la forêt, Andrei et Théophane se disputent sur la religion, tandis que Foma nettoie les pinceaux de son maître. Théophane soutient que l'ignorance du peuple russe est due à la stupidité, tandis qu'Andrei dit qu'il ne comprend pas comment il peut être peintre et maintenir de telles opinions. En parallèle à leur discussion a lieu un mystère, reconstitution de la passion et de crucifixion du Christ, sur une colline enneigée. Andrei affirme que ceux qui aimaient le Christ étaient bien ceux qui devaient lui en vouloir le plus de les abandonner.

IV - Les vacances (1408)

Installés pour la nuit sur une berge, Andrei et Foma ramassent du bois de chauffage pour leur groupe de voyage quand Andrei entend les bruits lointains d'une fête plus en amont dans les bois. Allant enquêter, il tombe sur un grand groupe de païens nus qui mènent un rituel avec des torches allumées dans le soir d'été. Andrei, intrigué et excité par le comportement des païens, est surpris en train d'espionner un couple en train de faire l'amour. Il est attaché aux traverses d'une hutte, les bras levés dans une parodie du Christ raillé, et menacé de noyade le matin. La femme qui était là, Marfa, vêtue uniquement d'un manteau de fourrure, s'approche d'Andrei. Après avoir expliqué à Andrei, que son peuple est persécuté par les moines pour ses croyances, elle laisse tomber son manteau, embrasse Andrei puis le délie. Andrei s'enfuit et se perd dans les bois denses, s'écorchant le visage. Au matin, Andrei retrouve son groupe qui a été rejoint par Daniil. Alors qu'ils partent sur leurs bateaux, un groupe de soldats apparaît sur la berge à la poursuite de plusieurs païens, dont Marfa. Son amant est capturé mais elle s'échappe en nageant nue dans la rivière, en passant à côté du bateau d'Andrei sans que lui et les moines, honteux, ne l'aident à s'échapper.

V - Le Jugement dernier (été 1408)

Andrei et Daniil travaillent à la décoration d'une église à Vladimir. Bien qu'ils soient là depuis deux mois, les murs sont toujours blancs et nus. Un messager arrive avec un mot de l'évêque qui, furieux, exige que le travail soit terminé à l'automne. Sur une route voisine au milieu d'un champ de fleurs, Andrei confie à Daniil que la tâche le dégoûte et qu'il est incapable de peindre un sujet tel que le Jugement dernier car il ne veut pas effrayer les gens et les confiner dans la soumission. Il a perdu la tranquillité d'esprit dont un artiste a besoin pour travailler. Foma, impatient et désireux de peindre, démissionne et quitte le groupe d'Andrei pour accepter l'offre de décorer une église plus petite et moins prestigieuse.

Les sculpteurs sur pierre et les décorateurs associés à Andrei ont également travaillé sur le palais du Grand Prince. Celui-ci n'est pas satisfait du travail accompli et souhaite qu'il soit refait, plus conforme à ses goûts, mais les moines ont déjà accepté un autre travail, chez le frère du grand prince. En marchant à travers la forêt vers le palais de leur client, les artisans sont agressés par des soldats envoyés par le Grand Prince, et leurs yeux sont arrachés, les rendant incapables de pratiquer leur métier.

De retour à l'église, Andrei est consterné par la nouvelle de l'attaque contre les artisans et jette avec colère de la peinture et la macule sur l'un des murs. Sergei, ​​un jeune apprenti qui a échappé à l'assaut, lit à haute voix un passage de la Bible, à la demande de Daniil, concernant les femmes. Une jeune femme, Durochka se promène pour se mettre à l'abri de la pluie et est bouleversée par la vue de la peinture sur le mur. Sa faiblesse d'esprit et son innocence inspirent à Andrei l'idée de peindre un festin.

VI - Le raid (automne 1408)

Pendant que le Grand Prince est absent en Lituanie, son jeune frère assoiffé de pouvoir fait allégeance à un groupe de Tatars qui attaquent la ville de Vladimir. Autrefois le Grand Prince et son frère assistaient à un service religieux dans une église, et la rivalité et l'animosité entre eux était déjà claire. L'invasion entraine un grand carnage : la ville est brûlée, les citoyens assassinés et les femmes violées et tuées. Un cheval tombe d'un escalier. Foma, au milieu du chaos, échappe de justesse à un meurtre dans la ville et s'échappe dans la campagne voisine, mais alors qu'il traverse une rivière, il est abattu d'une flèche dans le dos et tué. Les Tatars se frayent un chemin dans l'église barricadée, maintenant entièrement décorée de peintures d'Andrei, où la majorité des citoyens se sont réfugiés. Les Tatars ne montrent aucune pitié et massacrent les gens à l'intérieur et brûlent tous les retables en bois peint. Andrei sauve Durochka d'un viol en tuant un soldat russe la portant dans une cage d'escalier se frayant son chemin avec une hache. Un messager de l'évêque est torturé par le feu pour qu'il révèle l'emplacement du trésor de la ville, ce qu'il refuse de faire. Après avoir été brûlé à plusieurs reprises, et qu'on lui ait versé le métal liquide d'un crucifix fondu dans la bouche, il est traîné attaché à un cheval.

Seuls Andrei et Durochka, cachés ont survécu au massacre dans l'église. Andrei imagine une conversation avec Théophane le Grec, mort. Il déplore la perte de son travail et la cruauté de l'humanité, tandis que Durochka tresse distraitement les cheveux d'une femme morte. Andrei décide de renoncer à la peinture.

VII - Silence (hiver 1412)

Andrei est revenu au monastère d'Andronikov alors que la famine et la guerre s'emparent du pays. Il ne peint plus et ne parle plus. Il garde Durochka, sa silencieuse compagne, près de lui.

Dans le même monastère, les réfugiés discutent des massacres qui ont affligé leurs villes d'origine respectives. Lorsqu'un homme parle d'une voix brisée de son évasion de Vladimir, il est reconnu par un jeune moine comme étant Kirill, longtemps absent. Il a beaucoup souffert et supplie le père supérieur de lui accorder de nouveau refuge. Son souhait est exaucé après beaucoup de discussions. Il lui est demandé pour pénitence de copier les Saintes Écritures quinze fois. Bientôt, un groupe de Tatars s'arrête au monastère au grand dam d'Andrei et Kirill qui ont subit leur brutalité. Durochka, trop simple d'esprit pour comprendre ou se souvenir de ce que les Tatars lui ont fait est fasciné par la cuirasse brillante portée par l'un d'eux. Le groupe se moque d'elle et joue avec elle. Mais un Tatar, mettant son casque à cornes sur sa tête et l'habillant dans une couverture, prétend l'aimer et l'emmener avec lui comme sa huitième mais seule femme russe. Andrei tente de l'empêcher de partir, mais elle est ravie des cadeaux qu'on lui fait et s'en va avec les Tatars. Kirill s'approche d'Andrei et lui parle pour la première fois depuis leur départ du monastère, et il lui assure que Durochka ne sera pas en danger, car nuire à une simple d'esprit serait un grand péché. Andrei reste muet malgré la plaidoirie désespérée de Kirill, et continue son travail subalterne de transporter de grosses pierres chaudes d'un feu avec des pinces pour chauffer l'eau pour le monastère. Désespéré, il laisse toutefois tomber la pierre dans la neige.

VIII - La cloche (printemps – été – hiver – printemps 1423–1424)

Des hommes sont envoyés par le prince à la recherche d'un célèbre fondeur de cloche pour une nouvelle église. Ils ne rencontrent que le jeune Boris qui leur dit que la région a été ravagée par la peste et que son père, ainsi que toute sa famille, sont mort. Il leur affirme qu'il est le seul à posséder le secret, délivré par son père à son lit de mort, pour fondre une cloche de bronze de qualité. Comme il l'est, selon lui, la seule personne qui peut réaliser la tâche avec succès, il leur demande de l'emmener avec eux. Les hommes sont d'abord dédaigneux, mais finissent par accepter que Boris soit en charge du projet.

Sur le site, Boris contredit et remet en question les choix des artisans pour l'emplacement de la fosse, la sélection de l'argile appropriée, la construction du moule, la cuisson des fours et enfin le levage de la cloche. Les ouvriers se plaignent de ce que son père les a traités différemment. L'un d'eux, qui refuse ses ordres, est flagellé en punition. Le processus de fabrication de la cloche devient une entreprise énorme et coûteuse avec plusieurs centaines d'ouvriers. Boris prend plusieurs décisions risquées, guidées uniquement par son instinct ; bientôt, même lui doute du succès éventuel du projet. Alors que les fours sont ouverts et que le métal en fusion se déverse dans le moule, il demande en privé à Dieu de l'aider. Andrei, qui est arrivé sur les lieux, regarde Boris en silence.

Pendant la fabrication de la cloche, le bouffon réapparait parmi la foule venue regarder l'élévation de la cloche. Voyant Andrei, il menace de le tuer, le prenant pour Kirill, son dénonciateur des années passées qui l'avait fait emprisonner et torturer. Kirill arrive bientôt et intervient pour disculper Andrei toujours silencieux. Il avoue plus tard en privé à Andrei que c'était lui qui avait dénoncé le bouffon et que sa jalousie envers son talent s'est dissipée lorsqu'il a appris qu'Andrei avait abandonné la peinture. Kirill critique ensuite Andrei pour avoir laissé son talent reçu de Dieu pour la peinture se perdre et le supplie de reprendre son art. Il ne reçoit aucune réponse.

Alors que la fabrication de la cloche est presque terminée, la confiance de Boris se transforme en une incrédulité stupéfaite d'avoir réussi sa tâche jusque là. L'équipe de travail prend le relais alors que Boris tente à plusieurs reprises de s'effacer comme chef de chantier. Sortie de sa bogue d'argile, la cloche est hissée dans la tour et le Grand Prince et son entourage arrivent pour la cérémonie inaugurale alors que la cloche est bénie par un prêtre. Alors que la cloche est prête à sonner, certains ambassadeurs italiens de l'entourage royal expriment leur doute sur la qualité du son qu'elle émettra. Le Grand Prince a déjà fait décapiter son frère, pour avoir attaqué Vladimir et Boris et tous les ouvriers savent qu'ils seront décapités si la cloche ne sonne pas. La tension, silencieuse et angoissante, est à son comble dans la foule quand le contremaître tire lentement le battant de la cloche d'avant en arrière, le poussant toujours plus près de la lèvre de la cloche. Durochka en robe blanche, conduisant un cheval et précédée d'un enfant qui est, vraisemblablement, le sien marche dans la foule et sourit au moment où la cloche sonne parfaitement. Après la cérémonie, Andrei trouve Boris effondré sur le sol, sanglotant. Il avoue que son père ne lui a jamais révélé son secret de moulage. Andrei, impressionné par l'effet que la sonnerie a eu sur la foule joyeuse, réalise la joie que son propre art pourrait apporter. Il réconforte Boris, rompant son vœu de silence et disant au garçon qu'ils doivent poursuivre leur travail ensemble : «Tu fabriqueras des cloches et je peindrai des icônes". Andrei voit Durochka, son fils et son compagnon traverser à cheval un champ boueux au loin.

Épilogue en couleur

Comme sorties des braises encore fumantes des feux de Boris, les icones d'Andrei Roublev : Saint Grégoire le Theologien, L'annonciation, Jésus entrant à Jérusalem, Naissance du Christ, Christ roi, Transfiguration de Jésus, Résurrection de Lazare La Trinité, Le Rédempteur.

Alors que de la pluie tombe sur l'icône du rédempteur, apparaissent au loin quatre chevaux près d'une rivière sous le tonnerre et la pluie.

Andrei Roublev est divisé en huit épisodes, avec un prologue et un épilogue qui en explicitent le caractère symbolique. Le film retrace la vie, sur un mode largement fictionnel, d'Andreï Roublev (1360-1430), le plus grand peintre d'icônes de l'histoire de la Russie. Ce film est ainsi la première, et peut-être la seule production soviétique, qui donne un rôle aussi central à l'artiste et pose le christianisme comme un élément constitutif de l'identité russe.

Si le film est un biopic, les personnages de Kirill et Daniil représentent aussi différents personnages créatifs. Daniil est en retrait et résigné, et moins attaché à la créativité qu'à la réalisation de soi. Kirill manque de talent en tant que peintre, mais, jaloux, intelligent et perspicace, il s'efforce toujours de parvenir. Andrei est l'observateur, un humaniste qui recherche le bien des gens et veut inspirer et non effrayer.

Le film tente de rendre compte de l'audace des créateurs, Yefim ou Andrei, dont les espoirs peuvent être facilement écrasés par la force. Après l'accident de Montgolfière, le cheval qui roule sur le dos près d'un étang où s'est noyé Yefim est un symbole de la vie qui s'incarne de nouveau. L'image finale des chevaux sous la pluie est probablement à mettre en relation avec le départ de Douchka avec son fils et son compagnon. Cette station sous la pluie incarne peut-être le sacrifice que consent l'artiste absorbé par sa mission et privé d'une vie de famille heureuse (thème déjà entraperçu dans le mystère où Marie Madeleine semble éprise du Christ). Le film expose par ailleurs les scrupules de l'artiste à accepter les commandes publiques lorsqu'elles sont en désaccord avec le sentiment qu'il a sur le monde mais garde suffisamment foi en lui-même pour continuer sa route.

Ainsi que l'indique Samuel Blumenfeld : "Lorsque Andreï Roublev fut distribué en Occident, à la toute fin des années 1960, il constituait déjà une anomalie. Leonid Brejnev lui-même ne s'y était pas trompé, qui partit avant la fin d'une projection organisée à son intention. Andreï Roublev baigne dans un mysticisme slave, en complète contradiction avec l'idéologie du pouvoir soviétique. Le film prend aujourd'hui une dimension prémonitoire et annonce le chaos inhérent à la chute du communisme. La dimension autobiographique d'Andreï Roublev est clairement affichée – le film s'appelait à l'origine La Passion selon Andreï ; elle pose la question du rapport entre l'artiste et l'État, qui s'avérera, dans le cas de Tarkovski, extrêmement douloureuse".

 
Grégoire
 
 
L'annonciation
 
 
Grégoire
 
 
Entrée dans Jérusalem
 
 
 
 
 
 
Christ en gloire
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Test du DVD

Editions Potemkine et Agnès B. Novembre 2011. Coffret 8 DVD: L'intégrale des courts et longs métrages d'Andrei Tarkovski.

Suppléments :

  • Présentation de chacun des films par Pierre Murat
  • Entretiens avec les proches collaborateurs du cinéaste
  • Meeting Andrei Tarkovski de Dmitry Trakovsky (2008 – 90 min).