Company limited

1971

Genre : Drame social

(Seemabaddha). Avec : Sharmila Tagore (Tutul) Barun Chanda (Shyamalendu Chatterjee), Paromita Chowdhury (Dolan). 1h50.

Shyamal est un directeur commercial ambitieux travaillant dans une entreprise britannique de fabrication de ventilateurs à Calcutta. Iil attend une promotion sous peu et aspire à devenir chef d'entreprise. Il est marié à Dolan et vivent dans un appartement de fonction.

Sa belle-sœur, Tutul, arrive de Patna pour rester quelques jours avec eux. On lui fait visiter les lieux haut de gamme qu'ils habitent : les restaurants, les salons de beauté, les clubs et les hippodromes. Tutul, dont le père Shyamal avait autrefois été étudiant, l'admire pour son idéalisme. En secret, elle envie le mariage de sa sœur avec lui.

La vie continue tranquillement pour Shyamal jusqu'à ce qu'il apprenne qu'un lot de ventilateurs destiné à l'exportation est défectueux juste avant l'expédition de cette commande prestigieuse. L'entreprise est sous contrat exigeant que l'envoi soit livré à temps. Il existe ependant une clause permettant un délai en cas de troubles sociaux. Pour échapper aux sanctions commerciales, Shyamal élabore un plan avec le responsale des ressorces humaines pour provoquer une grève dans l'usine. Un gardien d'usine est grièvement blessé, une fausse émeute est organisée et une grève déclarée. L'entreprise profite du retard causé par la grève et les émeutes pour permettre aux briseurs de grève d'effectuer les réparations nécessaires.

Pour sa gestion "efficace" de la crise, Shyamal est promu et les félicitations pleuvent de partout. Cependant, au sommet de sa réussite, il a perdu son prestige aux yeux de Tutul et de lui-même.

Seemabaddha est basé sur le roman homonyme de Mani Shankar Mukherjee. C'est le deuxième opus de la trilogie de Calcutta qui comprend L'adversaire (1970) et L'intermédiaire (1975). Les films traitent de la modernisation rapide de Calcutta, de la montée de la culture d'entreprise, de la cupidité, de la futilité de la course effrénée à l'enrichissement.

Le film a remporte le prix de la critique international au 33e Festival international du film de Venise et le National Film Award du meilleur long métrage en 1971.