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Ce plaisir qu'on dit charnel

1971

(Carnal Knowledge). Avec : Jack Nicholson (Jonathan Fuerst), Candice Bergen (Susan), Art Garfunkel (Sandy), Ann-Margret (Bobbie), Rita Moreno (Louise), Cynthia O'Neal (Cindy) et Carol Kane (Jennifer). 1h40.

Années 50, Sandy et Jonathan sont deux amis étudiants qui se racontent tout et en particulier leurs espoirs amoureux. Au cours d'une soirée, Sandy, timide et sentimental, fait la connaissance de Susan, jeune fille sage et réservée. Jonathan, lui, annonce bientôt à son confident qu'il fréquente une certaine Mélanie, qu'il a séduite grâce à son bagout. Or, Mélanie et Susan ne sont qu'une seule et même demoiselle, ce que Jonathan se garde bien de révéler! Il demande même froidement à Susan de quitter son ami! C'est en fait avec lui que Susan rompra, d'un commun accord.

Années 60. Sandy, médecin, a épousé Susan. Il revoit Jonathan, devenu conseiller fiscal, célibataire endurci et friand d'aventures qui, pourtant après avoir rencontré Bobbie, accepte, à sa demande, de vivre avec elle. Mais le couple est gagné par l'ennui: déçue par la goujaterie de Jonathan et son refus du mariage, Bobbie se réfugie dans l'alcool et les somnifères. De son côté, Sandy, lassé par la vie conjugale, s'est séparé de Susan et vit avec Cindy, mais il s'ennuie lui aussi. Un soir où Jonathan propose à son ami d'échanger leurs compagnes, Bobbie tente de se suicider.

Années 70. Sandy, la quarantaine, semble être heureux avec Jennifer, qui n'a que 18 ans. Divorcé de Bobbie, dont il a eu une fille, Jonathan étale complaisamment son passé amoureux devant son ami: il a constitué une collection de diapositives à partir de toutes celles qu'il a connues. En fait, devenu impuissant, il en est réduit à payer une femme Louise - pour qu'elle lui joue la comédie et entonne ses louanges.