A Williamsburg, la capitale coloniale de l'état de Virginie, en pleine guerre révolutionnaire, Matthew Howard, jeune politicien, se dévoue à la cause de la Vie, la Liberté et la poursuite du Bonheur.
En 1769 l'assemblée de Virginie qui, malgré les manières affables et la politique conciliante du gouverneur, lord Botetourt, vote des résolutions contestant une fois de plus le droit du Parlement d'imposer des taxes aux colonies. La Chambre virginienne est dissoute ; les députés, à l'instigation de Washington et de Mason, signent aussitôt en réunion privée les statuts d'une association intercoloniale contre l'emploi de marchandises anglaises. Les assemblées des autres colonies suivirent l'exemple que venaient donner celles du Massachusetts et de la Virginie.
John Adams et Jefferson ne se sont pas parlés pendant des années à cause de leurs différends très marqués à propos des événements en France. Jefferson écrit «larbre de la liberté doit être arrosé de temps en temps par le sang des patriotes et des tyrans», tandis que Adams pensait que les Français étaient moins des patriotes que «trente millions dassoiffés». Jefferson trouvait la Révolution en France «remarquable», tandis que Adams craignait «sa démocratie débridée et instable», et pour lui ses chefs, comme «Danton, Robespierre et Marat», nétaient que des «furies».