Montauban, 1944. Le chirurgien Julien Dandieu y mène une vie paisible avec sa femme, Clara, et leur fille Florence. Il ne fait pas de politique et soigne des blessés sans se soucier de leur origine. Mais lorsque ses malades sont communistes ou saboteurs cela peut être lourd de conséquences, et les menaces sont nombreuses... Julien décide alors d'écouter les conseils de son ami François et emmène sa femme Clara et sa fille Florence, 13 ans, à la Barberie, lieu retiré et encore calme semble-t-il où elles pourront attendre la fin, que l'on espère proche, de la guerre.
Cinq jours après leur départ, Julien, fou d'inquiétude, prend sa voiture, traverse la ville, passe le pont que la Wehrmacht se prépare à détruire, un poste de contrôle, les barbelés... et arrive en vue de la Barberie. Là, pressentant une catastrophe, il se cache et aperçoit des tueurs SS... Il comprend alors qu'il ne reverra plus celles qu'il aime, et les souvenirs d'un passé heureux se précipitent dans son esprit Julien, armé d'une barre à mine et d'un vieux fusil de chasse va exterminer les bourreaux, un à un... méthodiquement.
Réflexion minimale sur la violence qui est donnée comme une voie normale et salvatrice face à la douleur. Celle-ci est longuement exposée pour justifier celle-là : un peu écoeurant au total. Au demeurant l'interprétation est convaincante.