Umberto Domenico Ferrari est un vieil homme solitaire qui ne parvient plus à subsister. Sa pension de fonctionnaire (il a été enseignant toute sa vie) est misérable. Avec d'autres retraités aussi démunis que lui, il participe à une manifestation de protestation aussitôt dispersée par la police.
Umberto D. (cette lettre unique symbolise l'anonymat du personnage) habite une chambre meublée que lui loue une propriétaire aisée mais intraitable. Il se lie d'amitié avec la jeune bonne à tout faire de la maison, paysanne égarée dans la grande ville, enceinte d'un militaire dont elle ignore l'identité.
Accompagné de son chien Flac, le vieillard passe ses journées à rassembler un peu d'argent pour payer les mois de loyer de retard que lui réclame sa logeuse. Il vend sa montre, ses livres. Il essaie même, un jour, de mendier, Mais un sursaut de respect humain l'empêche d'accepter l'aumône. Ses anciens amis, indifférents à sa détresse parce que préoccupés de leurs propres problèmes, ne lui sont d'aucun secours.
Sans maudire, toujours correct et digne, Umberto D. finit par se résoudre au suicide. Debout entre les rails du chemin de fer, il attend le passage du train. Mais son chien Flac, épouvanté, lui échappe des mains et, par là-même, lui sauve la vie.
Dans un jardin public, des enfants jouent insouciants et apparemment heureux. Umberto essaie, lui aussi de jouer avec son chien, devenu méfiant.