Les misérables

1ère époque. Jean Valjean. Jean Valjean est un bagnard emprisonné pour un simple vol de pain parce qu'il était affamé. Il parvient à s'échapper et sur sa route, il rencontre un homme d'église qui changera sa vie. Il devient peu à peu un homme en vue de la ville où il s'est installé sous un faux nom pour échapper à son passé

2e époque : Fantine. Fantine et ses trois amies ont chacune leurs amant et leur réclament depuis quelque temps une surprise. Tholomyès, l'amant de Fantine, décide d'organiser cette surprise. Avec une journée dans la campagne près de Paris qui se finit chez Bombarda, un restaurateur près des Champs-Elysées. Au bout d'une heure d'attente, quand les jeunes filles commencent à s'impatienter, le garçon serveur de leur table leur apporta une lettre contenant la surprise. La surprise, c'était la rupture de cette relation : les quatre jeunes gens mettent brutalement fin à leurs relations et abandonnent les jeunes filles sans prévenir pour rentrer dans leurs familles prendre un métier et se marier. A la suite de la rupture, les quatre jeunes filles se séparent et oublient leur amants. Seule Fantine pleure Tholomyès car c’était son premier et la pauvre fille avait un enfant. Dix mois après avoir été abandonnée, Fantine est contrainte de quitter Paris et de retourner dans sa ville natale, Montreuil-sur-Mer. Elle passe par Montfermeil, où elle tombe par hasard sur la mère Thénardier qui surveille ses deux filles, Éponine et Azelma. Rassurée par les deux filles qui jouent, Fantine confie spontanément sa fille, la jeune Cosette, contre une petite pension, aux Thénardier, qui tiennent une gargote. Malheureusement, les Thénardier sont des gens avides et sans scrupules, qui comprennent rapidement l'intérêt financier que représente la fillette. Sitôt l'enfant chez eux, ils montrent leur véritable nature. Malgré son jeune âge, Cosette est maltraitée par toute la famille et rapidement contrainte aux travaux ménagers. Parallèlement, les Thénardier vendent le trousseau de la petite fille et l'habillent de haillons tout en réclamant régulièrement des augmentations du tarif de la pension à Fantine. Celle-ci, d'abord ponctuellement payée, commence à faire l'objet d'irrégularités, à mesure que Fantine s'enfonce dans la misère. Jean Valjean sous le nom de M. Madeleine a enrichi honnêtement la ville en améliorant la fabrication dans l’industrie des verroteries noires, il devient le bienfaiteur de la ville de Montreuil-sur-Mer, dont il sera nommé maire ; tous l’apprécient, à l’exception du policier Javert, qui pense l’avoir reconnu (il a sauvé un nommé Fauchelevent en soulevant sur son dos la charrette qui l'écrasait, tour de force qui, selon Javert, n'aurait été possible qu'au bagnard Jean Valjean) et qui n’aura désormais pour seul but que de le renvoyer au bagne. Fantine, fille-mère, pour nourrir Cosette, va de déchéance en déchéance, jusqu'à la prostitution. Elle habite à Montreuil-sur-Mer et travaille à la fabrique de M. Madeleine, mais celui-ci ignore tout de son calvaire qui l’entraine jusqu’à la prostitution. Lors d’une altercation, elle est menacée d'emprisonnement par Javert. M. Madeleine l’apprenant, et au grand mécontentement de celui-ci, il la fait libérer et semble devoir la tirer de sa déchéance.

3e époque : Cosette. Les Thénardier et leur petite fille, Eponine, et leur jeune fils, Gavroche, sont vus dans leur taverne de campagne miteuse. La petite Cosette, fille de Fantine, accomplir des corvées et des tâches subalternes. Les Thénardier traitent leurs propres enfants avec gentillesse, mais sont cruels envers Cosette. Un jour, on l'envoie chercher de l'eau avec un lourd seau. En chemin, elle passe devant un magasin de jouets et admire avec envie une poupée. Sur le chemin du retour, elle rencontre Jean Valjean qui lui demande le chemin des Thénardier. Cosette le conduit vers chez eux. En chemin, elle regarde à nouveau la poupée avec envie et son action est observée par Valjean. Il a appris par son discours qu'elle est l'enfant de Fantine qu'il recherche. Cosette court devant, et Valjean entre dans la taverne pendant que Cosette se fait gronder. Il fait des remontrances aux Thénardier, se rend au magasin de jouets et achète la poupée pour Cosette. De retour, il informe les Thénardier qu'il est venu payer la pension de l'enfant et l'emmener. Ils acceptent l'argent avec joie et Valjean s'en va avec la petite fille. Thénardier, pensant qu'il aurait pu en avoir plus, le suit, mais Valjean lui montre le mot que Fantine avait écrit avant de mourir, lui disant de s'occuper de l'enfant. Valjean réalise une somme d'argent sur des titres, et décide de vivre dans une maison obscure du quartier pauvre de Paris avec la petite Cosette, à l'abri des regards indiscrets. Mais la concierge de la maison se méfie de ses nouveaux locataires et appelle la police après avoir aperçu Valjean en train de compter de l'argent, chose inhabituelle dans ce quartier de Paris. Javert a désormais été nommé à la police de Paris. Il considère cette affaire digne de son inspection personnelle et se rend au logement de Valjean et se cache dans le grenier au-dessus de la chambre de Valjean. Valjean s'alarme du fait que Javert perce le plafond. Il repart rapidement, emportant Cosette, mais est suivi par Javert et ses hommes. Il est coincé dans une impasse, mais s'échappe avec une corde à linge grâce à l'exploit passionnant et dramatique d'escalader un mur presque perpendiculaire. Après une nuit de suspense, il se retrouve enfermé dans l'enceinte d'un couvent. Il y rencontre le vieux jardinier Fauchelevent, qu'il assiste sous le chariot et lui obtient son poste actuel. Le vieil homme leur montre sa gratitude en leur accordant l'asile et en obtenant à Valjean un poste d'assistant jardinier. Le vieillard le présente aux religieuses comme son frère, et Valjean est désormais connu sous le nom de « Fauchelevent ». Javert abandonne l'espoir de capturer Valjean. Des années plus tard, Valjean, encore connu sous le nom de « Fauchelevent », vit dans une aisance tranquille avec Cosette, désormais grande, pour fille. Les Thénardier se sont installés à Paris et vivent dans la pauvreté, sous un faux nom. Dans la pièce voisine habite Marius, un étudiant. Thénardier fait fréquemment appel à lui pour de l'argent et en obtient généralement. Eponine, la fille de Thénardier, également grande, est tombée profondément amoureuse de Marius, à son insu. Marius se promène et étudie dans le parc, et y voit pour la première fois Cosette, assise avec son « père » Valjean. Les deux jeunes gens sont immédiatement attirés l'un par l'autre. Un peu plus tard, Valjean est abordé par Eponine qui le supplie. Elle raconte une histoire pitoyable et Valjean et Cosette décident de se rendre chez elle et d'enquêter sur l'état qu'elle a raconté concernant sa famille. En arrivant sur place, Valjean laisse son manteau et son argent, mais ni lui ni Cosette ne sont reconnus par aucun des Thénardier. Alors qu'ils quittent les lieux, Marius vient de rentrer chez lui et se retrouve nez à nez avec Cosette, un incident qui ne semble pas plaire à Valjean. Cosette laisse tomber accidentellement une rose, Marius la ramasse rapidement et la presse contre ses lèvres. Cette action est observée par Eponine qui devient intensément jalouse. Valjean a laissé son adresse aux Thénardier au cas où ils auraient besoin d'aide supplémentaire. Marius demande à Eponine de lui donner l'adresse, et elle le fait dans un esprit d'abnégation. Marius se dirige aussitôt vers la maison où résident Valjean et Cosette. Il écrit un mot de déclaration d'amour et le dépose sur un banc de jardin où Eponine lui a dit que Cosette s'attardait tous les soirs. A ce moment Cosette apparaît, lit le billet et est surprise par Marius qui s'est mis derrière les buissons à son approche. Valjean arrive, se doute de quelque chose, mais Marius s'écarte, et Cosette est prise à partie par son père adoptif pour la première fois de sa vie. Marius a un grand-père riche qui raffole du garçon à condition que ses souhaits soient respectés. Le jeune homme lui écrit son amour pour Cosette et lui demande son accord pour un mariage précoce. Le grand-père fait venir Marius et lui dit qu'il ne peut pas consentir. .Marius le répudie alors et part très en colère.

4e époque : Cosette et Marius. La rébellion de 1832 est en marche. Il y a des émeutes et des barricades dans les rues. Marius, désespéré et dans l'espoir qu'une balle lui mette bientôt fin, rejoint la foule et devient combattant dans les rangs des insurgés. Javert reçoit l'ordre d'enquêter sur l'ampleur de l'insurrection. Il se déguise, et se rend dans une taverne, quartier général de la rébellion. Il est rapidement reconnu et capturé. Ils le fouillent et l'attachent à un pilier en bois. Des documents le concernant révèlent son identité et les émeutiers le condamnent à mort si la barricade est prise. La loi martiale est proclamée et le peuple reçoit l'ordre de se disperser. Ils refusent et une volée est tirée. Eponine, dans la foule, meurt au premier incendie. Marius pensant que sa mort est proche, écrit une note à Cosette, lui indiquant où trouver son corps au cas où il serait tué. Gavroche est envoyé avec le billet, mais Valjean le récupère chez lui. Il voit que cette histoire d'amour est plus profonde qu'il ne le pensait et il se rend sur les lieux des émeutes pour retrouver Marius. Gavroche est tué alors qu'il tentait de procurer des munitions aux révolutionnaires qui cherchaient des cartouches dans les soldats morts. De violents combats s'ensuivent et les émeutiers, se rendant compte qu'ils perdent du terrain, ordonnent l'exécution de Javert. Valjean intervient et leur dit que la vie de Javert lui appartient. Emmenant Javert dehors, Valjean libère ses mains, tire un pistolet en l'air et laisse partir Javert, lui épargnant ainsi la vie. Les militaires prennent d'assaut la barricade. Marius, grièvement blessé, est récupéré par Valjean, qui disparaît dans une ouverture d'égout et s'enfuit avec lui sous terre. Javert, dans les rues, croise Thénardier en train de voler les morts. A la poursuite de cet homme, il croise Valjean émergeant d'une autre partie des égouts. Javert laisse tomber Thénardier et arrête Valjean. Valjean lui montre la note de Marius à Cosette concernant la disposition de son corps, et il demande la permission d'emmener Marius chez son grand-père avant de se soumettre à l'arrestation. Javert consent, mais laisse accidentellement tomber par terre l'ordre d'arrestation de Jean Valjean, qu'il portait sur lui, Thénardier se jette sur l'ordre et le garde pour de futurs chantages. Il suit également Valjean et Javert chez le grand-père de Marius. Javert observant le caractère divin de Valjean, est submergé de remords et, pour la première fois de sa vie, s'écarte du chemin de son devoir et permet à son prisonnier de s'échapper. Il écrit ensuite sa démission à la police et, en reconnaissance publique de sa mortification et de sa faiblesse, il met fin à ses jours. Le grand-père de Marius est profondément reconnaissant du retour sain et sauf du garçon. Il fait venir Valjean et demande la main de Cosette pour Marius. Ce Valjean concède et transfère ses biens à Cosette. Les amants se marient à l'église et Valjean montre alors les premiers signes d'une santé défaillante. Thénardier estime que le moment est venu de commencer le chantage avec l'ordre d'arrestation. Il négocie avec Marius, qui le lui achète pour une belle somme. Marius va voir Valjean pour l'interroger sur le journal, mais le trouve en mauvaise santé, et caressant la petite robe de Cosette d'autrefois, la place éclairée par les chandeliers du bon curé. Marius lui remet l'ordre d'arrestation. Valjean l'avoue faiblement et raconte ses persécutions. Cosette arrive alors que Valjean rêve du bon curé qui l'a aidé à devenir un homme meilleur, et bientôt il expire paisiblement dans les bras de ses deux enfants.

Adaptation en quatre épisodes du roman de Victor Hugo racontant la chute de Jean Valjean, envoyé au bagne pour avoir volé du pain, son évasion, sa reconversion en notable et comment dès lors il sera poursuivi sans relâche par Javert, l'ancien garde chiourne du bagne, qui refuse, d'années en années, d'oublier sa fuite. 1ère époque : Jean Valjean (805 mètres, 0h39.) et 2e époque : Fantine (800 mètres, 0h39) sorties le 3 janvier 1913) 3e époque : Cosette (730 mètres, sortie 17 janvier 1913) 4e époque : Cosette et Marius (1110 mètres, sortie 24 janvier 1913).