Le rouge et le noir

Première époque (II-41-42) Lors de son procès, Julien prononce un discours véhément qui accuse la société de le condamner parce qu’il est issu d’une classe sociale inférieure. Il se présente comme « un paysan qui s’est révolté contre la bassesse de sa fortune«. En attendant son jugement il se souvient :

Julien Sorel, un jeune garçon de 19 ans haï et méprisé par son père est conduit par celui-ci en calèche chez M. de Rênal, un ultraroyaliste, pour être le précepteur de ses enfants. (4-5) Julien Sorel d’apparence fragile est un intellectuel. Il connaît le latin et a beaucoup lu, surtout des récits de la guerre napoléonienne raconté par son oncle récemment décédé.

Julien rencontre Mme de Rênal chez elle avec ses enfants. Mme de Rênal est quant à elle surprise par la jeunesse de Julien et se réjouit que Julien ne soit pas le précepteur sévère qu’elle imaginait. Mme de Rênal trouve Julien Sorel intrigant et l’admire, surtout qu'il refuse par fierté les 100 francs qu'elle veut lui donner pour s'acheter du linge. Elle croit son intérêt innocent. Pourtant, lorsqu’elle apprend que la femme de chambre, la jeune Elisa, souhaite épouser Julien, elle ressent de la jalousie. Un soir, sur la terrasse, Mr de Rênal s'enorgueillit qu'un monarque étranger doit venir à Verrière et qu’il désignera les places pour la garde à cheval. Il se montre dur avec Julien du fait des 100 francs promis par sa femme qu'il a du donner à Julien. Celui-ci effleure la main de Mme de Rênal, qu’elle retire aussitôt. Julien considère que séduire Mme de Rênal est un devoir : il s’oblige à prendre sa main avant que ne sonne dix heures, ce à quoi il parvient. Elisa est heureuse de découvrir le portrait de Napoléon sous le matelas de Julien qui aurait pu le compromettre mais elle le voit séduire Mme de Rênal et jette le portrait de dépit. Le soir alors que M. de Rênal porte fort lourdement sa tenue de capitaine. Lisa en pleur déclare que Julien ne veut pas l'épouser et hait Mme de Rênal qui lui dit vouloir parler pour elle à Julien. Celui-ci découvre le portrait brisé et, pense que c'est M.  de Rênal qui a fouillé sa chambre. Il décide de séduire sa femme dès le soir avant de démissionner le lendemain. Jamais péché n'a été commis avec moins de joie(18) dit-il en pénétrant dans la chambre de Mme de Rênal. Il s’apprête à repartir mais se force à réveiller  Mme de Rênal. Elle prie pour ne pas succomber. Julien finit par prendre gout à la situation. Le lendemain matin, on vient avertir M. de Rênal d’un incendie chez un concurrent politique; Il est surpris que la chambre de sa femme soit close. Julien se cache;  elle dissimule ses habits et convainc son mari de se rendre voir bruler la maison de son ennemi. Elle est effarée de sa duplicité mais ils profitent de la matinée. Le soir, elle use se de son influence sur son mari pour obtenir pour Julien une place dans la garde à cheval. Elisa est furieuse de voir que madame de Rênal fait semblant d'avoir parlé pour elle à Julien. Elle met un cheveu devant sa porte. Madame de Rênal n'y tient plus et sort de sa chambre. Elle va vers la porte de Julien écoute, retourne dans sa chambre puis revient. Julien l'entend elle le prend par la main pour l'emmener dans sa chambre. Le lendemain la garde cheval s’arrête devant M.de Rênal. Que le "fils Sorel" l’accompagne fait scandale et l'abbé Chélan devine bien que Mme de Rênal a fauté. Il fait chercher Julien pour qu'il revienne vite pour la cérémonie religieuse. Julien est ébloui par l'évêque, sa jeunesse, ses manières, ses rentes. Lors de la cérémonie, Julien hésite entre le rouge, l'armée et sa gloire, et le noir, la religion qui fait s'agenouiller els rois.

M. de Rénal reçoit une lettre dénonçant l'infidélité de sa femme. Mme de Rénal et Julien la lisent avant et constatent le silence de M. de rénal. Mme de Rênal fait écrire à Julien une même lettre sur le papier à lettre d'Elisa. Elle la donne à son mari. Elle fait semblant d'être offusquée. Elle exige le renvoi de Julien. M. de Rênal, convaincu de la perfidie d'Elisa, n'a plus de soupçons. Les amants jouissent de leur bonheur. Mais Xavier, le plus jeunes des enfants de madame de Rênal tombe malade et elle en a des remords. Julien est ébloui d'avoir provoqué un tel amour et se jure de rester toujours auprès de Louise. Mais la fièvre de Xavier monte toujours et Louise est bien prête de tout raconter à son mari. Puis elle se ravise et demande à Julien de rester puis lui fait jurer de s'en aller si Xavier guérit. Il jure.

Xavier est guéri pout la plus grande joie de son père. Louise pleure; Julien lui demande si elle ne veut pas être heureuse une dernière fois. Elle lui dit qu'elle ne le peut pas car c'est la dernière fois. Il lui fait part de son intention  d'aller au séminaire

A peine arrivée à Besançon, il séduit la jolie caissière d'un restaurant, Amanda, et regrette de ne pourvoir utiliser son pouvoir de séduction durant ses années au séminaire.

Il est reçu par L'abbé Pirard qui se montre sévère mais qu'il prend comme confesseur. L'abbé Pirard lui demande des explications sur son attitude avec Amanda. Il ment mais convainc. Il lui demande bruler les lettres de Louise qu'il a interceptée. Julien en garde une et la lit à la lumière des chandelles de l'église. L’abbé Pirard vient lui dire qu’il l'emmène à Paris avec lui, chez son protecteur M. de la Mole. Il demande de servir sa dernière messe, sermon sur la mort qui frappe, l'avant-dernière bougie.

Deuxième époque. A peine arrivé à Paris, chez un bottier, Julien est insulté grossièrement et demande à se battre en duel. L'abbé Pirard vient le présenter au marquis, qui le blesse en voulant en faire un gentilhomme. Il dit vouloir fuir ces mondanités et est entendu par Mathilde. Lorsqu'il se présente pour son duel chez M. de Croisenois avec son témoin, le lieutenant Liéven, ils ont la surprise de ne pas reconnaitre l'homme du matin. Julien en sortant aperçoit le palefrenier et le duel est inévitable avec M. de Croisenois. Lorsque celui-ci vient ensuite prendre des nouvelles de Julien qu'il n'a que légèrement blessé au bras, il n'est guère satisfait de voir qu’il n'est que le fils d'un charpentier. M. de la Mole en fait un fils illégitime d'un noble éloigné.

Trois semaines après un voyage à Londres, il en revient avec un procès gagné et l'admiration de Mathilde. M? de la mole lui a obtenu la grand croix ce qui lui attire la jalousie de Norbert. Un grand bal est organisé, l'abbé Pirard constate qu'il est parti pour être évêque ce que lui confirme de la Mole. Mathilde est amoureuse de lui, ce que voit son free. La mole lui explique l'histoire de son aïeule qui enterra la tête de son amant. Elle lui demande de le rejoindre sur le balcon. Ils s’aiment la nuit

Le lendemain elle est indifférente :"j’ai horreur de m'être livrée au premier venu" il prend une épée et la menace "je en vous aime pas assez pour être décapité à cause de vous". Du coup Mathilde est amoureuse et folle de bonheur quand Julien la rejoint le soir suivant. Elle décide de se couper les cheveux et de convaincre son père. De la mole est furieux mais finit par accepter en nommant Julien lieutenant dans une garnison de province.

Mme de Rênal écrit uen lettre suite à la demande de renseignement d e M.  de la Mole envoyé à M. de Rênal. La lettre ne convient pas au jésuite car écrite sous la dictée de M. de Rênal de Rênal trop attaché à son honneur. Il oblige Louise à écrire une lettre plus crue à M.de la Mole sur le manque de scrupule et l'appât au gain de Julien. Mathilde vient en larmes montrer la lettre à Julien, qui se réjouissait trop tôt de sa bonne fortune, et qui empêchera leur mariage

Julien se rend dans l'église Louise assiste à l'office religieux. Il tire en tremblant deux coups de feu sur elle.

Julien attend maintenant son jugement. Dehors la famille de Rênal est venue assister au jugement. A l'annonce de la peine de mort, Mme de Rênal abandonne sa famille et attend dehors dans le froid. Elle demande au garde de donner le panier pour Julien. L'abbé Chélan n'est pas parvenu à convaincre Julien de demander sa grâce. Il est d'abord offusqué de voir Louise mais est prêt à ce qu'elle intercède auprès de Julien. Mais Julien ne veux plus que vivre un amour total avec Louise pendant le mois qu'il lui reset à vivre. Abandonnant tout sens de l’honneur, Louise accepte.

Un mois après, Julien Sorel marche digne et heureux vers l'échafaud.

Autant-Lara multiplie les marqueurs de l'adaptation littéraire : un livre ouvre le générique (après toutefois les noms de Gérard Philippe et Danièle Darrieux). Le film est ensuite rythmé par des phrases tirées du livre avec la brève apparition d‘une page de texte. Mais c’est la voix off qui reprend surtout les pensées de Julien Sorel.

Adaptation  condensation : il est ramené dans une seule séquence des éléments dispersés dans le récit sur plusieurs jours.