(1888-1978)
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Surréalisme |
L'enigme de l'oracle | 1910 | |
La mélancolie | 1912 | |
La tour rouge | 1913 | Venise, Fondation Peggy Guggenheim |
Le cerveau de l'enfant | 1914 | Stockholm, Musée d'Art Moderne |
Mystère et mélancolie d'une rue | 1914 | Collection privée |
Guillaume Apollinaire | 1914 | Paris, Musée National d'Art Moderne |
L'énigme de la journée | 1914 | New York, The Museum of Modern Art |
Chant d'amour | 1914 | New York, The Museum of Modern Art |
Il vaticinatore | 1915 | New York, The Museum of Modern Art. |
Le grand métaphysique | 1917 | New York, The Museum of Modern Art. |
La muse inquiétante | 1918 | Collection privée |
Place d'Italie | 1961 | Collection privée |
Dorigine italienne, Giorgio De Chirico naît et grandit dans une ville portuaire à lEst de la Grèce, fréquente lInstitut Polytechnique dAthènes, en même temps quune école de dessin et de peinture. Il poursuit ses études dart à Munich, où il est attiré par la peinture de Böcklin, et par la philosophie de Nietzsche.
Son installation à Paris en 1911 lui fait découvrir les paysages de la modernité, dont les symboles, comme les gares, les cheminées, les enseignes, se mêlent à ses souvenirs de Grèce et dItalie. Ces superpositions lui inspirent des peintures volontairement énigmatiques quApollinaire qualifie de " métaphysiques ". Régulièrement exposées à partir de 1912 au Salon dAutomne et au Salon des Indépendants, ces toiles représentent des objets juxtaposés, dont certains sont récurrents, des éléments architecturaux qui projettent des ombres accentuées, des sculptures antiques qui se confondent bientôt avec les mannequins des ateliers de couture, ou encore un gant ou un artichaut.
En 1915, lentrée en guerre de lItalie mobilise lartiste à Ferrare, ville dont larchitecture lui suggère une série de peintures intitulée " Intérieurs métaphysiques ", où lespace se fragmente en une multiplicité de points de vue, allant du trompe-lil à la perspective la plus vertigineuse. En 1918, il sinstalle à Rome, où il participe à la fondation de Valori Plastici, revue qui soriente rapidement vers la défense de lart italien du Quattrocento.
De Chirico désavoue alors sa production passée au moment où elle est reçue comme une révélation par les Surréalistes : en 1922, une grande exposition personnelle lui est consacrée à Paris, préfacée par André Breton