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Suppléments :
A 100 kilomètres au sud d’Alger, à Tibhirine, vivaient une dizaine de moines cisterciens. Sept d’entre eux sont morts, assassinés pendant la guerre civile des années 90. Frère Christian avait écrit son testament, Frère Christophe, le plus jeune des moines, nous a laissé son journal. Avec leurs mots, ces hommes nous disent pourquoi et comment ils sont restés, aux côtés de leurs voisins musulmans du village de Tibhirine.
Le documentaire explique le contexte politique et personnel du "testament" de Christian de Chergé, prieur du monastère, une courte mais intense lettre. Elle est publiée huit jours après l'annonce de la mort des sept moines, par La Croix, puis dans toute la presse. Elle commence ainsi : "Quand un A-DIEU s'envisage. S'il m'arrivait un jour -et çà pourrait être aujourd'hui - d'être victime du terrorisme qui semble vouloir englober maintenant tous les étrangers vivant en Algérie, j'aimerais que ma communauté, mon Église, ma famille, se souviennent que ma vie était Donnée à Dieu et à ce pays". Cette lettre a été écrite deux ans et demi avant l'enlèvement puisque commencée le 1er décembre 1993 à Alger, le jour de l'ultimatum du GIA aux étrangers et terminée le 1er janvier 1994 à Tibhirine après la visite de Sayah Attia. Pour emplir cet espace, Xavier Beauvois fait revenir une seconde fois le terroriste au monastère où il est soigné. Audrain découpe la lecture de la lettre, montrée à l'écran pour renforcer sa puissance d'émotion. Les deux cinéastes expliquent ensuite avec des moyens différents la résolution de Christian qui entraine celle du groupe : dialogues avec les autres moines pour Beauvois, rappel de l'épisode de la guerre d'Algérie pour Audrain . |
présentent
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Le
testament de Tibhirine d'Emmanuel Audrain
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