DVD One plus one par Carlotta-Films

Editeur : Carlotta-Films, 2006. Nouveau master restauré. Les deux versions du film : One +one et Sympathy for the devil.

 

Suppléments:

  • DE ONE + ONE A SYMPATHY(3 min) Préface retraçant la mise en chantier du film jusqu’à son remontage final par la production.
  • ONE + ONE PAR JEAN DOUCHET ET CHRISTOPHE CONTE (25 min) Regards croisés sur Godard et les Rolling Stones en 1968, à travers une analyse de leurs travaux respectifs par Jean Douchet et Christophe Conte.
  • VOICES (1968 – 44 min) Un making of de Richard Mordaunt. Tourné durant la production de One + One, Voices est le portrait intime du cinéaste Jean-Luc Godard au moment ou celui-ci manqua de perdre sa voix. On y retrouve les Rolling Stones, Black Power et Stokely Carmichael. Inédit et exceptionnel !
  • BANDES-ANNONCES

 

 

DE ONE + ONE A SYMPATHY (3 min)

Au début de 68, Godard est invité à Londres pour tourner un film sur l'avortement ; la législation change et le film ne se fait pas. Il reste en contact avec des producteurs pour tourner un film réunissant les Beattles et les Rolling Stones. Les producteurs obtiennent l'accord des seuls Rolling Stones

Quatre changements : le logo de Cupid production. La voix du narrateur disparaît lorsque Brian Jones reste assis, dos à la camera pour le chapitre 22 de la nouvelle. Deux fois al chanson en entier sur els répétitions st losr du générique final avec des images arrêtées et des filtres de couleurs.

 

 

ONE + ONE PAR JEAN DOUCHET ET CHRISTOPHE CONTE(25 min)


Pour Jean Douchet, One+One est pour Godard le film du changement d'écriture. Il se sent en phase avec les Stone ont opéré une révolution musicale qui rompt avec l'habitude. Il filme avec de très longs et très lents panoramiques en contradiction avec le rythme de la musique.

Godard subvertit la hiérarchie habituelle des trois bandes sonores : image, parole et bruitage. Le sondes oiseaux dans la partie avec Eve Democracy notamment est exagéré.

Si Godard est contre l'intellectuel, c'est parce qu'il fait un travail sur le sensible et l'affect. Il n'y a pas de profondeur psychologique ni de construction cérébrale mais une simplicité en à-plat

Le thème cinéma et politique a toujours intéressé Godard. Ici cinéma d'emblée politique : on est dans le début d'une transformation dans quelque chose qui doit se continuer ; il refuse que la chanson se termine

Il clôt son film par la beauté d'un pur mouvement sans efficacité dramatique

Christophe Conte est frappé par le fait que dans le film toute la fantasmagorie autour des Stones disparaît au profit d'une prestation sage, polie, conventionnelle dans un contexte de travail. Les musiciens sont enfermés dans des cages comme le voulait la pratique des studios d'enregistrement dan les années 60. Les Stones lui paraissent être les victimes plus que les révélateurs du génie de Godard.

En mai 68 les Stones vivent après trois quatre années d'insouciance de succès inattendus (Satisfaction, Jumpin' Jack Flash sorti un mois plus tôt Deux disques Beggar's Banquet et Olympic recording session june 2008 satanisme épate-bourgeois après bonne meurs filles mœurs positionnement politique

Brian Jones jusque là leader du groupe devient fantomatique alors que la charnière : Keith Richard Mike Jaggers trouve son plein épanouissement

La musique des Stones relève du blues. D'un blues blanchi par l'Angleterre. Intérêt de mettre en vis à vis " blues people de LeRoi Jones sur la dégénérescence de la musique noire et donc du peuple noir et puis ce qu'on en fait après musique laborieusement acquise contre celle sans artifice des origines

VOICES (1968 – 44 min) Un making of de Richard Mordaunt.

Le 29 décembre au National film theater, Godard frappe son producteur et demande aux specatteur de donner leur argent au Eldrige Cleaver fondation.
Avec un budget de 150 000 livres, c'est alors le film le plus coûteux de Godard jusqu'alors alors qu'il voulait tourner en 16 mm.
Godard explique que toute la théorie du film se résume à superposer discours musical et politique éventuellement discours sentimental. Les techniciens sont des privilégiés : c'est eux qui sont compliqué qui demandent toujours ça ou ça.

 

 

 

 
présente
 
One + one de Jean-Luc Godard