A la caserne du 51e Chasseurs, la vie suit un cours tout... militaire. Croquebol et La Guillaumette réalisent leur rêve, faire le mur. Fricot et Laplotte, deux éternels récalcitrants toujours punis, salissent plus qu'ils ne nettoient. Vanderague, le brimé, oppose aux ordres contradictoires de ses supérieurs un éternel et béat "Y'a du bon !". Le capitaine Hurluret, qui marche à l'absinthe, tente de maintenir un semblant d'ordre et d'éviter à ses hommes les excès des petits chefs, l'adjudant Flick, entre autres. Il laisse pourtant mettre seize soldats aux arrêts, une façon de récupérer des lits pour accueillir les réservistes, avec, à leur tête, Potiron, une "grande gueule".
Mais surtout, Hurluret redoute la tournée d'inspection du général et il espère au moins que, ce jour-là, les deux déserteurs seront rentrés. Autre point épineux : le vol, par Fricot et Laplotte, d'une assiette de fromage de tête ! Le pire se produit : le général arrive. Il connaît Hurluret et ponctue les irrégularités qu'il constate de nombreux "Ça n'a aucune importance" qui en sous-entendent long. Dans une belle tirade, Hurluret clame sa dévotion à ses hommes et à l'armée. A ce moment, on ramène Croquebol et La Guillaumette de leur petite escapade. Le général fait comme s'il n'avait rien vu et, édifié mais indulgent, met un terme à sa visite.