La petite Italie, à New York, est le quartier où se sont installés les immigrés italiens. Pittoresque, avec ses pizzerias, ses trattorias, son environnement sonore dispensé à plein volume par les juke boxes et où voisinent, symboles musicaux du rapprochement de deux civilisations, les tubes des Rolling Stones ou d'Eric Clapton et ceux chantés par Renato Carosone ou Giuseppe di Stefano. Mais aussi violent, sordide avec ses rues sales, ses bals mal famés, pépinières de délinquants minables et de " mafiosi " en puissance.
Tony et Michael sont de ceux-là : le premier gérant d'un bar, le second promoteur d'affaires louches. Johnny Boy et Charlie voudraient bien en être. Mais Johnny est un inconscient, un bagarreur qui doit de l'argent à tout le monde, renie tous ses engagements. Charlie, plus sérieux, fidèle aux règles du milieu, aurait, lui, ses chances car il a un oncle mafieux. Mais Charlie aime Teresa, qui est épileptique; mais, surtout, il conserve son amitié à Johnny qui doit de l'argent à Michael et pourtant l'insulte, le menace au lieu de se faire oublier.
Aussi, lorsque Michael décidera d'en finir avec Johnny Boy, il engagera un tueur qui ne fera pas de détail et abattra Charlie, Johnny et Teresa au moment où ils s'apprêtaient, enfin, à quitter la petite Italie.
Hanté par l'obsession religieuse du mal, Charlie cherche à protéger Johny Boy des ennuis, mais sa liaison secrète avec sa cousine Teresa mène les trois compères à un sanglant règlement de comptes lorsque Johny Boy ne parvient pas à rembourser sa dette à Michael.