Frank Horrigan et Al D'Andrea rencontrent les membres d'un groupe de contrefaçon dans une marina. Le chef du groupe, Mendoza, dit à Horrigan qu'il a identifié D'Andrea comme un agent infiltré des services secrets des États-Unis et l'oblige à prouver sa loyauté en mettant un pistolet sur la tête de D'Andrea en appuyant sur la gâchette. Lorsque le pistolet emet juste un cliquement, Mendoza est heureux de voir que Frank a réussi le test, échappant aux soupçons. À l'aide de son propre pistolet, Horrigan tire et tue les hommes de Mendoza, s'identifie comme étant des services secrets et arrête Mendoza.
Horrigan reçoit une plainte d'une propriétaire concernant un locataire absent d'un appartement, Joseph McCrawley. Il trouve un collage de photographies et d'articles de journaux sur des assassinats célèbres, un magazine de modélisme et une couverture du Time avec la tête du président encerclée. Lorsque Horrigan et D'Andrea reviennent avec un mandat de perquisition, il ne reste qu'une seule photographie, qui montre un Horrigan beaucoup plus jeune debout derrière John F. Kennedy à Dallas en 1963, le jour où Kennedy a été assassiné. Horrigan est le seul agent actif restant qui gardait le président ce jour-là, et est ravagé par la culpabilité de son incapacité à réagir assez rapidement au premier coup de feu et à protéger Kennedy de la balle mortelle qui aurait pu sauver la vie du président. La culpabilité a poussé Horrigan à boire excessivement et sa famille l'a quitté.
Horrigan reçoit un appel téléphonique de McCrawley, qui se fait appeler "Booth". Il dit à Horrigan que, comme John Wilkes Booth et Lee Harvey Oswald, il envisage de tuer le président des États-Unis, qui se présente à la réélection et fait de nombreuses apparitions publiques à travers le pays. Horrigan, malgré son âge, demande à retourner dans la division de protection présidentielle. Il a l'agent Lilly Raines comme collègue quil tente de séduire tout en se montrant d'un machisme parfaitement inaproprié.
Booth continue d'appeler Horrigan dans le cadre de son "jeu", même s'il sait que ses appels sont tracés. Il se moque de l'échec d'Horrigan à protéger Kennedy mais l'appelle son "ami". Booth échappe à Horrigan et D'Andrea après un appel téléphonique de Lafayette Park. En s'enfuyant, il laisse une empreinte de paume sur une voiture qui passe. Le F.B. I. correspond à l'empreinte, mais comme l'identité de la personne est classifiée, l'agence ne peut pas la divulguer aux services secrets. Le FBI avise la Central Intelligence Agency.
Lors d'un événement de campagne à Chicago, Booth fait éclater un ballon décoratif. Horrigan, qui est groggy à cause de la grippe, prend la son pour un coup de feu et réagit de manière excessive. En raison de cett erreur, il est retiré de la protection rapprochée par le chef d'état-major de la Maison Blanche, Harry Sargent, et le chef de la sécurité Bill Watts, mais conserve l'affaire Booth. Horrigan et D'Andrea suivent la piste du magazine de modélisme jusqu'à une maison de Phoenix appartenant à Mitch Leary ; en entrant, les deux agents soumettent un individu inconnu, révélé être un agent de la CIA travaillant avec l'associé de Leary. La CIA révèle que Leary est un ancien tueur de l'agence qui a souffert d'une dépression nerveuse et est maintenant un "prédateur" cherchant à se venger de ses anciens patrons. Leary, qui a déjà tué plusieurs personnes alors qu'il se prépare à l'assassinatdu président, utilise ses talents de modéliste pour mouler un pistolet à glissière en matériau composite pour échapper aux détecteurs de métaux.
D'Andrea confie à Horrigan qu'il va prendre sa retraite immédiatement à cause de cauchemars sur l'incident de Mendoza, mais Horrigan le dissuade de le faire. Après que Leary se moque d'Horrigan à propos du président en danger en Californie, Horrigan et D'Andrea le poursuivent sur les toits de Washington, où Leary tire et tue D'Andrea mais évite à Horrigan de tomber à mort alors qu'il s'accroche au côté du bâtiment. Horrigan demande à Raines de le réaffecter à la protection rapprochée lorsque le président se rend à Los Angeles. Mais une équipe de télévision le filme en train de confondre un chasseur de l'hôtel avec une menace pour la sécurité, le plaquant contre le mur, et Watts et Sargent forcent à nouveau Horrigan à quitter l'équipe.
Horrigan croit Leary responsable du meurtre d'un employé de banque et détermine que Leary, qui a fait plusieurs contributions importantes à la campagne, fait partie des invités à un dîner de campagne à l'hôtel. Il voit le président s'approcher de Leary et saute sur le chemin de la balle de l'assassin, sauvant la vie du président. Alors que les services secrets exfiltrent rapidement le président, Leary utilise Horrigan - qui porte un gilet pare-balles - comme otage pour s'échapper vers l'ascenseur extérieur de l'hôtel. Horrigan utilise son écouteur pour dire à Raines et aux tireurs d'élite où viser; bien qu'ils manquent Leary, Horrigan le combat, le laissant suspendu au bord du vide. Bien que Horrigan tente de le sauver, Leary se suicide en lâchant prise.
Horrigan, maintenant un héros, prend sa retraite, car sa renommée l'empêche de faire son travail. Lui et Raines trouvent un message d'adieu de Leary sur le répondeur d'Horrigan. Horrigan et Raines visitent le Lincoln Memorial, le site de la première fois où ils se sont réunis hors service.
Clint Eastwood interprète Frank Horrigan, dont la consonnance rappelle celle de Harry Callahan (Dirty Harry), le héros de cinq films précédents : L'inspecteur Harry (Don Siegel, 1971) ; Magnum Force (Ted Post, 1973) puis L'Inspecteur ne renonce jamais (The Enforcer, James Fargo, 1976), Le Retour de l'inspecteur Harry (Sudden Impact, Clint Eastwood, 1983) et enfin La dernière cible (Buddy Van Horn, 1988).
Frank Horrigan écoute Miles Davis. Extrait du Zapruder film (Abraham Zapruder, 1963), inévitable pour un film sur des attentats contre le président des Etats-Unis.