1971

Le film décrit les rivalités entre Français et Portugais au XVIe siècle au Brésil, pendant la colonisation des Indiens, cinquante ans après l’arrivée des Européens. Un Français est capturé par la tribu des Tupinambá, alliée de son peuple, ennemie des Tupiniquin et des Portugais. Mais il est pris pour un de ces derniers. Pour venger la mort de Tapiruçu, le mari de Seboipepe, tué par les Portugais, le chef Cunhambebe décide de manger le prisonnier lors d’un rite cannibale. Mais grâce à ses connaissances en artillerie, le Français obtient un sursis et se lie avec Seboipepe, qui lui révèle l’existence d’un trésor caché dans les environs.

Arrive un commerçant français qui apporte tissus, peignes, perles, miroirs, couteaux, qu’il échange avec les Indiens contre du poivre et du brésil, le bois rouge qui donnera son nom au pays. Mais cette fois, Cunhambebe veut de la poudre, dans l’espoir de vaincre la tribu ennemie. Le captif supplie le commerçant de révéler au chef qu’il est français comme lui, mais celui-ci affirme qu’il est portugais et que les Tupinambá peuvent le manger. Désespéré, le prisonnier dévoile à son compatriote l’existence du trésor, qu’il est prêt à échanger contre de la poudre. Alors qu’ils sont en train de déterrer le butin, le commerçant est tué par le captif, qui cache le trésor et la poudre dans une caverne.

Désormais, le Français vit comme un sauvage et apprend leurs coutumes. Pour se protéger, il raconte à Cunhambebe qu’il est capable, avec l’aide de Tupa, le dieu de la tempête, de faire de la poudre avec du poivre et du sable. Il en offre à Cunhambebe et tous vont lutter contre les Tupiniquin, qui sont vaincus. Après le combat, la date de l’exécution du Français est fixée. Sa mise à mort parachèvera la célébration de la victoire, lors d’un rite anthropophage.

 

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(Como era gostoso o meu Francês). Avec : Arduíno Colassanti (le français), Ana Maria Magalhães (Seboipepe), Eduardo Imbassahy Filho (Cunhambebe), Manfredo Colassanti (le commerçant) José Kléber (Ipiraguaçu), Gabriel Archanjo (Mbiratata). 1h24.

Qu'il était bon mon petit français