Deux amis reviennent de la guerre du Viêt-Nam blessé chacun de manière différente : Al porte des blessures physiques, alors que Birdy est confiné dans une chambre spéciale de l'hôpital militaire où il réside nu et se prend pour un oiseau. Al est le seul à lui rendre encore visite avec l'espoir de pouvoir un jour lui redonner le contact avec la réalité.
Alternativement Al et Birdie se souviennent de leur adolescence. Birdie ne vit que pour sa passion des oiseaux et confectionne des ailes de toile afin de pouvoir voler. Ses parents réprouve cette passion, son père notamment qui, artisan déclassé devenu ouvrier aimerait que son fils réussisse mieux que lui son intégration sociale. Mais rien n'y fait et Birdie entraine Al au sommet d'une décharge afin de prendre son envol depuis son vélo. Birdie s'effondre sous son poids et Al le récupère dans la mare de la décharge.
Alternativement Al et Birdie se souviennent de leur engagement au Vietnam de l'obus qui explosa au visage de Al, du Napalm rependu dans le ciel où les oiseux furent engloutis.
Al ne parvient pas à sortir Birdie de sa prostration et le médecin lui ordonne de revenir à l'hôpital militaire afin de faire soigner ses brulures au visage. Al tente une dernière chance et demande au médecin d'écrire à la mère de Birdie afin qu'elle envoie les balles de base-ball qu'elle leur confisquait toujours et qu'ils cherchèrent en vain à retrouver.
Les bales de base-ball arrivent mais Birdie ne réagit pas. Al en pleure de rage et réconforte une dernière fois Birdie dans ses bras lui disantà quel point il sera malheureux sans lui. Et le miracle se produit : se sentant utile à Al, il lui répond. Mais le médecin n'y croit pas et renvoie Al. Celui-ci tente alors de s'enfuir avec Birdie et grimpe sur les toits. Al voit Birdy prendre son envol et tente en vain de le retenir. Mais Birdy n'avait sauté que sur le parapet du dessous et regarde confiant son ami.