Pour favoriser les chiens de race, le gouvernement inflige à la population une lourde taxe sur les bâtards. Leurs propriétaires s’en débarrassent, les refuges sont surpeuplés. Lili, 13 ans, adore son chien Hagen, mais son père l’abandonne dans la rue. Tandis que Lili le cherche dans toute la ville, Hagen, livré à lui-même, découvre la cruauté des hommes. Il rejoint une bande de chiens errants prêts à fomenter une révolte contre les hommes. Leur vengeance sera sans pitié. Lili est la seule à pouvoir arrêter cette guerre.
La vengeance sanguinaire du chien semble mieux admise que celle qui aurait parue inacceptable de la part d'un homme, genre Un justicier dans la ville (Michael Winner, 1974). La dimension sociale du cinéma fantastique où les exclus attaquent les bourgeois des villes et campagnes n'est aussi qu'assez peu utilisée en dehors de la fameuse séquence d'ouverture qui fait office de flash-forward.
Reste que la bourgeoisie finit toujours par se réconcilier (père/fille; élève/professeur) alors que les exclus restent en dehors du jeu.
Jean-Luc Lacuve le 27/12/2014