Frères Lumière |
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(1864-1948) |
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environ 1 800 films | ||
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histoire du cinéma : Impressionnisme |
Les frères Lumière sont les inventeurs mais aussi les premiers producteurs et exploitants du cinématographe. Ce sont aussi de vrais metteurs en scène du cinéma.
Originaire de Haute-Saône, Antoine Lumière, le père des inventeurs, fut receuilli, après la mort de sa mère, par un peintre vivant à Paris, nommé Auguste Constantin. Antoine devient ainsi peintre d'enseigne. Quelques années plus tard, il y rencontre Jeanne-Joséphine Costille. Il quitte la capitale et part s'établir à Besançon où il ouvre un magasin de photographie. Il aura six enfants : d'abord Auguste (19 octobre 1862), puis Louis (5 octobre 1864) puis quatre filles, nées entre 1870 et 1884.
En 1870, toute la famille part à Lyon pour s'associer avec Fatalo, un photographe de la rue de la Barre. L'affaire est bientôt rentable et Antoine devient célèbre pour avoir immortalisé, sur "plaque sensible" les célébrités lyonnaises. Ses enfants peuvent ainsi entrer à l'école industrielle de la Martinière. Auguste et Louis obtiennent respectivement, un diplôme de chimie et de physique.
En 1872, Louis crée une usine, employant une dizaine de personnes, destinée à la fabrication de plaques photographiques au gélatino-bromure d'argent. En 1880, Louis commence ses recherches pour améliorier les plaques photographiques de son père. Ce dernier lui refusait alors l'utilisation de balances de précision et l'on raconte que Louis été obligé d'aller chez le pharmacien d'en face pour doser ses produits. Après de nombreuses journées passées dans la pénombre du sous sol, il met au point des plaques photographiques perfectionnées. En 1883, il crée une pellicule qu'il nomme "étiquette bleue", qui connait un succès fulgurant en partie grâce à sa sensibilité (4ASA) qui permet d'obenir une vitesse d'obturation de 1/60 de seconde. Les ventes sont très satisfaisantes et devant la croissance de la clientèle, Antoine Lumière cède les fonds et s'installe à Montplaisir convaincu des capacités scientifiques de son fils.
Vingt ans plus tard, en 1891, la production annuelle est de 360 000 boîtes de douze plaques en employant plus de 300 ouvriers. Ils en vendirent en tout 15 millions, ce qui fit leur fortune. Les frères Lumière orientent leurs recherches vers la photographie couleur. Se basant sur le procédé de Gabriel Lippmann, ils perfectionnent cette technique qui montre malheureusement ses limites : les temps de poses restent trop longs et les couleurs ne sont pas toujours reproductibles. Louis abandonne ce procédé, pour privilégier ses recherches en matière de photochimique, et présente lors de l'exposition universelle (1900) des clichés couleurs prometteurs. En 1904, la majeure partie de problèmes liés à la réalisation de plaque autochrome est résolue et ils publient un compte rendu sur sa fabrication à l'Académie des sciences. La première production industrielle de plaques autochromes commence en 1907, et durera une trentaine d'années. En 1914, elle atteignait 6 000 plaques par jour.
L'invention du cinématographe
En 1894, Antoine Lumière va à Paris où il découvre le kinétoscope d'Edison. De retour à l'usine familiale, il explique ce qu'il a vu à ses fils en insistant sur les bénéfices énormes qu'ils pourraient tirer. Préférant travailler seul, Louis refuse l'association avec Georges Demenÿ pour améliorer le phonoscope de ce dernier. Après des mois de recherches, il parvient à créer un appareil qui pourrait marcher mais il se heurte au problème d'entrainement de la pellicule.
Auguste fait construire au fur et à mesure de ses avancés un premier appareil à Etienne Moisson, le chef mécanicien de ses usines où la pellicule est entrainée par saccade mais le repérage des images est défectueux. Après de longues nuits blanches, Louis parvient à trouver la solution : utiliser le même principe que les machines à coudre : adapter aux conditions de la prise de vue, le mécanisme connu sous le nom de « pied de biche » dans le dispositif d’entraînement des tissus dans les machines à coudre. Dispositif réalisé d’abord à l’aide d’un excentrique circulaire remplacé ensuite par un organe triangulaire. Ce système est donc monté sur une manivelle qui permet d'éviter l'utilisation de l'électricité et ainsi d'alléger l'appareil.
Mouvement d'entraînement en 4 phases
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la pellicule est entraînée vers le bas lors de la descente du cadre porte-griffes, temps pendant lequel la fenêtre (dont la forme correspond à une image du film) est masquée par un obturateur échancré fixé sur l’arbre portant l’excentrique. | en fin de course descendante, un ergot soulève la tringle portant les griffes qui sortent alors des perforations, laissant le film immobile. | remontée " à vide " du cadre porte-griffes, pendant qu’une image sur la pellicule est soit impressionnée, soit projetée au travers de la fenêtre démasquée par la rotation de l’obturateur échancré. | en fin de course ascendante, les griffes pénètrent à nouveau dans les perforations pour faire avancer le film d’une image lors de leur course descendante, tandis que l’obturateur échancré vient à nouveau masquer la fenêtre |
Source : Institut Lumière (en haut) et Académie de Grenoble (en bas) |
Comme il était alors impossible de se procurer, en France, les films sur celluloïd transparent, les premiers essais sont réalisés sur des bandes de papier photographique fabriquées par les usines Lumière. Louis les découpe et les perfore lui-même. Les premiers résultats sont excellents.
Les deux frères parviennent à se procurer du celluloïd transparent. Le cinématographe permet de prendre des vues (le terme "film", inventé par Thomas Edison, n'existait pas à l'époque) de 40 a 55 secondes (environ 25m de pellicule). Antoine Lumière aurait préféré que l'invention se nomme "Domitor" mais ses fils ont choisi une appellation scientifique qui est composée de "kinêma", qui veut dire mouvement en grec, et de "graphein" qui signifie écrire.
le cinématographe
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Les 10 vues de la premiere séance publique de cinéma
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Cet appareil possède de nombreuses qualités. Contrairement au kinetographe d'Edison, il fonctionne avec une manivelle et non pas à l'électricité ce qui lui permet de filmer en extérieur. Il ne pèse que 5 kilos et est donc facilement maniable. Il fait également office de tireuse pour développer les films. Sa troisième fonction, celle de projecteur, est aussi très innovante. S'inspirant du théâtre optique, contemporain, d'Emile Raynaud, il permet la projection sur un grand écran blanc devant plusieurs personnes et non pas une projection individuelle comme avec le kinetoscope. Le cinématographe, qui regroupe ainsi trois appareils en un, est breveté le 13 février 1895 sous le nom des deux frères.
Le 22 mars 1895, Louis Lumière donne une conférence sur la
photographie en couleurs et présente en exclusivité son premier
film, (lui aussi breveté) : La sortie de de l'usine Lumière. Puis
il réalise une quinzaine de films qu'il présente au congrès
des photographes, à Lyon, à Bruxelles et enfin à la Sorbonne.
La première projection cinématographique publique et payante
Les frères Lumière organisent la première projection cinématographique publique et payante. Elle eut lieu dans le salon indien, au sous-sol du Grand Café, à Paris, le 28 décembre 1895. Le billet d'entrée coûtait un franc et donnait le droit de voir une dizaine de bandes d'environ une minute chacune (La sortie de l'usine Lumière à Lyon, La Voltige, La Pêche aux poissons rouges, Le débarquement du congrès de photographie à Lyon, Les forgerons, Le jardinier arroseur arrosé, Le repas de bébé, Le saut à la couverture, La place des Cordeliers à Lyon, Baignade en mer)
Tentre-trois personnes assistent à cette première projection dont le directeur du musée Grévin, l'illusionniste des Folies Bergère et Georges Méliès qui a repris le Théâtre Robert Houdin. Il propose aux frères Lumière d'acheter leur invention contre une forte somme d'argent:
"Dès la fin de la séance, je faisais des offres à
M. Lumière pour l'achat de l'un de ses appareils pour mon théâtre.
Il refusa. J'avais été pourtant jusqu'à 10 000 francs,
ce qui me semblait une somme énorme. M. Thomas, directeur du musée
Grévin, obéissant à la même idée, lui offrait
20 000 francs, sans plus de résultats. Enfin M. Lallemand, directeur
des Folies-Bergères, également présent, allait jusqu'à
50 000 francs. Peine perdue..."Extrait de l'interview de Méliès,
le 26 décembre :
Le public se montre d'abord méfiant, il redoute une simple projection
de lanterne magique, est trop occupé par la préparation des
festivités du nouvel an mais il est rapidement séduit. En voyant
L'arrivée d'un train en
gare de la Ciotat, il paraîtrait même que des spectateurs
ont fait un sursaut de recul pour éviter le train, pensant qu'il fonçait
réellement sur eux. Finalement, le public ne tarde pas à venir
en masse : on compte rapidement 2 500 spectateurs quotidiens. Les Lumière
se transforment rapidement en producteurs et en distributeurs.
Le succès mais l'échec industriel
Le succès soudain des Lumière à fait de nombreux jaloux, principalement chez les amis de Marey, Reynaud, Demeny et surtout d'Edison qui voyaient la notoriété de leur pays soudainement écrasée. Aucun de ses concurrents à part peut-être Edison, n'avait les moyens dont les frères disposaient. Ceux-ci tournent, en une année, plus de cinquante films, tous projetés avec succès devant le public parisien.
Les films Lumière seront projetés, pendant plus d'un an, dans le salon Indien du Grand Café. Cette salle peut accueillir 120 spectateurs qui paient chacun 1 franc la place. Une vingtaine de films d'une minute chacun sont projetés par séance. Si les premiers soirs sont décevants au niveau du nombre d'entrée, au bout d'une semaine la file d'attente mesure plus de 300 mêtres ! En cinq ans, le bénéfice atteindra la somme astronomique de trois millions de francs. En 1896, Antoine ouvre une seconde salle de cinéma boulevard Saint Denis.
Dès 1895, la parution de compte-rendus élogieux décrivant le bien-fondé de l'invention suscite des demandes d'achat pour le Cinématographe. Mais les Lumière préfèrent conserver la main-mise sur son exploitation, en mettant en place début 1896 un système où des concessionnaires achètent l'exclusivité des projections dans une ville française ou dans un pays étranger. Ce sont souvent des distributeurs de produits photographiques Lumière tentés par la nouveauté des images animées. En échange d'un fort pourcentage des recettes (50%), ils reçoivent en prêt un Cinématographe avec son équipement de projection et des films, ainsi que du personnel formé à Lyon pour sa mise en uvre, personnel rémunéré par les concessionnaires. Seule une partie des opérateurs envoyés par la firme est habilitée à effectuer des prises de vues, et dispose donc du matériel nécessaire et de bandes vierges. D'autres, non liés à un concessionnaire en particulier, effectuent de véritables tournées à travers un continent Des images tournées un peu partout en France et dans le monde, de l'Autriche-Hongrie au Mexique en passant par l'Australie et l'Indochine (soit 31 pays étrangers actuels) viennent ainsi nourrir les programmes des projections. Un des plus connus reste Mesguich à qui Louis a dit, en l'embauchant, que "le cinéma est une invention sans avenir commercial".
L'année suivante, le système des concessions est abandonné, sans doute en raison de la multiplicité des postes de projection et de leur éloignement géographique qui rendait difficile la centralisation depuis Lyon, mais aussi en raison de la concurrence qui discute âprement à Lumière le monopole des premiers mois. Le matériel de projection, de prise de vue et les films sont alors mis en vente, d'abord aux concessionnaires et à des opérateurs désirant se mettre à leur compte, puis au public à partir de mai 1897. Divers catalogues de vente sont édités en plusieurs langues et présentent la liste des vues et du matériel cinématographique disponibles.
En avril 1897, l'opérateur de Lumière, Félix Mesguich, est arrêté aux États-Unis sous le prétexte qu'il ne disposait pas d'autorisation pour filmer. Il était en train de filmer une bataille de boules de neige. C'est en fait la conséquence d'une attitude protectionniste, demandée notamment par Edison… La première compagnie Lumière aux États-Unis est contrainte de stopper ses activités sur le territoire américain.
La production connaît ensuite un net ralentissement (815 vues tournées de 1895 à 1897, 613 de 1898 à 1905), et se nourrit essentiellement des vues rapportées par quelques opérateurs encore en liaison avec la maison Lumière, comme Alexandre Promio ou Gabriel Veyre, et de celles envoyés à Lyon par d'anciens concessionnaires ayant acquis des Cinématographes, comme Vittorio Calcina en Italie.
Le véritable déclin de la production commence à partir de 1901, année où moins de 50 films - de moins d'une minute, rappelons-le - sont tournés. Ensuite, les nouveautés seront seulement quelques actualités et quelques tentatives de films à trucs en plusieurs bobines qui ne suffiront pas à renouer avec les faveurs du public. Les projections du Cinématographe à Lyon cessent en juillet 1902, et en 1907 paraît le dernier catalogue de vues Lumière, en fait la simple réedition de celui de 1905. Dès lors, le seul lien de la société Lumière avec le cinéma sera la fabrication de pellicule, dorénavant au standard de 4 perforations rectangulaires de chaque côté de l'image.
Dans les années 30, Louis Lumière continuera de son côté
à inventer des procédés de cinéma en relief puis
de cinéma en couleurs par l'Autochrome pour tenter d'améliorer
la reproduction de la réalité à l'écran.
Lors de l'exposition universelle, les Lumière ont proposé de
projetter leurs vues sur écran géant. Pour des raisons de sécurité,
celui-ci ne mesurera que 16m sur 21m. La toile est immergée entre chaque
séance pour que le poids de l'eau la maintienne tendue. Les spectateurs
se placent des deux cotés de l'écran, sur le Champ-de-Mars.
Mais le public finit pas se lasser des vues Lumière pour se tourner vers des productions prommetteuses comme Pathé, Gaumont et surtout Méliès. Louis fait baisser les entrées de son cinéma à 50 centimes et tourne un film plus long intitulé "Passion de Jésus" qui sera sans succès. Il finit par abandonner la producton filmique : "faire des films ce n'est plus mon affaire".
Louis se consacre au marché de la pellicule couleur et au cinéma en relief. Il invente un haut parleur de papier plissé et, pendant la guerre, il met au point un réchaud catalyse fonctionnant à l'essence pour réchauffer l'habitacle des avions. En 1919, il est élu membre de l'académie des sciences et abandonne la direction de son usine un an plus tard.
À soixante ans, Auguste décide de se consacrer à des recherches médicales. Certaines de ses réflexions (celle concernant l'utilisation du tulle gras sur des brûlures, par exemple) montrent sa pertinence, mais d'autres sont plus douteuses (hygiène raciale, non contagion de la tuberculose infectieuse) et sa notoriété est mise en doute. Sa fortune lui permet de publier de nombreux ouvrages. Son usine prépare même 150 spécialités pharmaceutiques qui seront utilisées dans la clinique Lumière, construite en 1936, où l'on soigne selon les principes tirés des recherches d'Auguste.
En 1946, Louis lègue à la cinémathèque française plus de 1400 vues qu'il a réalisées avec ses opérateurs. Il meurt deux ans plus tard. Auguste décède en 1954.
Louis Lumière n'a tourné lui-même qu'environ 80 films - ou "vues Lumière"- (IMDB lui en attribut 71) entre 1895 et 1901. Il a néamoins envoyé aux quatre coins du monde des opérateurs qui ont ramené près de 1 400 films. Les instructions qu'il donnait à ses opérateurs, formés au préalable dans une école, font de Louis Lumière le véritable auteur de l'ensemble de ces films à la fois dans leur ambition universaliste et par leurs options esthétiques : grande attention portée à la profondeur de champ, à la construction du cadre structurée autour de la diagonale, la caméra étant placée dans l'axe (Le défilé de chevaux du tailleur de pierre Vautier) ou dans l'axe opposé au déroulement de l'action, à la beauté de l'image, et intérêt pour le pittoresque des acteurs.
Louis Lumière s'est lui-même beaucoup interessé au cadre familial des Premiers pas de bébé, au Gouter de bébé en passant par L'enfant et le chat, La bataille d'oreillers mais aussi à la société des temps nouveaux : différentes vues de Lyon et aux spectacles (les acrobates : Les Crémos, Footet et chocolat, L'amoureux dans le sac, La charcuterie mécanique de Marseille, La querelle de matelassières, vaudevilles militaires : La bonne d'enfant et le soldat).
Il a acceuilli les nouveautés : le trucage (le premier lors de la projection de La démolition du mur. Le projectionniste a rembobiné la pellicule sans éteindre la lampeet le mur, au lieu de tomber en morceaux, se reconstituait et se remettait debout). Le premier mouvement d'appareil : Alexandre Promio à Venise invente ce qui ne s'appelle pas encore le travelling mais le panorama. L'accident de voiture, utilise plusieurs vues raccordées par un montage.
1428 vues sont répertoriées dans le catalogue Lumière. Louis Lumière est, de manière certaine, l'opérateur de 66 d'entre elles alors qu'Auguste Lumière n'aurait tourné que Mauvaises herbes. On notera aussi les mises en scènes de Georges Hatot avec Alexandre Promio comme opérateur, lui-même auteur de 348 vues. Gabriel Veyre (72 vues), Vittorio Calcina (8 vues) en Italie et Félix Mesguish (23 vues et expulsé des États-Unis pour avoir tourné sans autorisation) sont les principaux opérateurs. Avec Charles Moisson (48) Clément Maurice (1) Constant Girel (37) Francesco Felicetti (7) Francis Doublier (3) Gabriel Veyre (72) Gaston Velle (13) Giuseppe Filippi (2), Marius Sestier (8) Paul Menu (1) Tsunekichi Shibata (5) Ugo Bettini (1) couvriront la terre entière : Londres, Berlin, New York, Boston Chicago, Mexique, Moscou, la porte de Jaffa à Jerusalem, L'Égypte, Algérie, Turquie, Vietnam, Japon, Australie Argentine puis Afrique et Azerbajhan.
Ressource internet :
Filmographie
Tous les films ont une durée maximum de 50 secondes soit 17 mètres
de pellicule :
1895 : La sortie de l'usine Lumière , L'arroseur arrosé , La Voltige, Le Saut à la couverture , Récréation à la Martinière, Repas de bébé, Querelle enfantine, La Pêche aux poissons rouges , Promenade des congressistes sur le bord de la Saône, Place des Cordeliers à Lyon , Photographe, Partie de tric-trac, Partie d'écarte La Mer, Le Maréchal-ferrant Lyon, place Bellecour, Lancement d'un navire à la Ciotat, Les Forgerons, Enfants aux jouets, Départ en voiture, Le Déjeuner du chat, Le débarquement du congrès de photographie à Lyon, Course en sac La Charcuterie mécanique, Chapeaux à transformations Bocal aux poissons-rouges, Barque sortant du port Baignade en mer Ateliers de La Ciotat Assiettes tournantes Arrivée des congressistes à Neuville-sur-Saône, L'arrivée d'un train à la Ciotat,
1896 : Pont de la Tour, Melbourne, Démolition d'un mur, Bains de Diane à Milan,
1897 : Les Touristes revenant d'une excursion, Scènes d'enfants, Ronde enfantine, Retour d'une promenade en mer, Repas en famille, Radeau avec baigneurs, Premiers pas de bébé, Petit frère et petite soeur, Menuisiers, Marché, Leçon de bicyclette, Laveuses, Enfants au bord de la mer, Enfant et chien, Embarquement pour le promenade, Douche après le bain, Concourse de boules, Barque en mer, Bal d'enfants, Bains en mer, Baignade en mer, Arrivée d'un bateau à vapeur
1898 : La Vie et la passion de Jésus-Christ, Un lourd chargement, Peinture à l'envers, Lourdes, Le défilé de chevaux du tailleur de pierres Vautier
1899: Petite fille et son chat
1900 : La Tour Eiffel, Pont d'Iéna, Inauguration de l'exposition universelle, Danses espagnoles
1901: Le Ring