Claude Lelouch |
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né en 1937 | ||
49 films | ||
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Abandonnant ses études, Claude Lelouch part effectuer des reportages dans le monde entier (Quand le rideau se lève, filmé illégalement en URSS en 1957). Après avoir tourné plusieurs courts-métrages dans le cadre du Service Cinématographique des Armées, il fonde en 1960 sa propre maison de production, Les Films 13, et réalise son premier long métrage de fiction, Le Propre de l'homme, cuisant échec financier et critique. Si ses essais suivants ne sont guère remarqués (La Femme spectacle est même censuré en 1964), il obtient un succès d'estime avec Une fille et des fusils, inspiré des thrillers américains.
Mais c'est avec Un homme et une femme, dans lequel Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimée vivent une passion amoureuse sur la plage de Deauville, que Claude Lelouch connaît brusquement la gloire en 1966. Palme d'Or au Festival de Cannes et couronné par deux Oscars, le film -qui donnera lieu à une suite 20 ans plus tard- étonne par son style pris sur le vif, dû à la spontanéité des comédiens (qui ne connaissent leurs répliques qu'au dernier moment) et à la virtuosité d'un filmage en caméra légère. Cette méthode deviendra la marque de fabrique d'un cinéaste qui se frottera à différents genres, de la comédie sociale (Smic, Smac, Smoc) à la fresque historique (Toute une vie) en passant par le polar (Le Voyou en 1970). Adoptant le plus souvent un ton léger (L' Aventure c'est l'aventure et sa bande de Pieds Nickelés), il reste fidèle à la thématique des Hasards ou coincidences, titre d'un film de 1998.
Amoureux des acteurs, Claude Lelouch fait tourner les stars du cinéma français- Deneuve, Montand ou encore Belmondo dans Itinéraire d'un enfant gâté- mais fait aussi régulièrement appel à des comédiens non-professionnels, de Bernard Tapie à Patricia Kaas. A l'intérieur de castings souvent pléthoriques, on note la présence de fidèles tels que Villeret (qu'il révèle dans Le Bon et les méchants en 1976), Huster et Charles Gérard. Brouillant les frontières entre réalité et fiction, le cinéaste filme volontiers les femmes de sa vie -Evelyne Bouix, Marie-Sophie L. et Alessandra Martines - dans des films-fleuves qui font s'entrecroiser les époques (Les Uns et les Autres, un de ses plus gros succès) et les intrigues sentimentales (Il y a des jours... et des lunes, Tout ça... pour ça !).
Se lançant régulièrement des paris fous, Claude Lelouch retrace la passion entre Piaf et Cerdan dans Edith et Marcel (1983), conte une histoire d'amour qui court sur 2000 ans dans La Belle histoire (1992) et transpose le chef d'oeuvre de Victor Hugo à l'époque contemporaine dans Les Misérables en 1994. Si ses audacieuses entreprises ne rencontrent pas toujours le public, il obtient au fil du temps la reconnaissance d'une partie de la critique. Réalisateur, scénariste, producteur, et parfois distributeur, Claude Lelouch se lance en 2004 un nouveau défi en échafaudant une trilogie intitulée Le Genre humain. Mais après le cuisant échec du premier volet, il doit renoncer à ce projet. Meurtri, il tourne incognito son film suivant, Roman de gare, présenté en Séance spéciale à Cannes en 2007 avant de retrouver son actrice principale Audrey Dana, trois ans plus tard pour Ces amours-là, une fresque sentimentale emblématique de son œuvre, à laquelle il pense depuis 40 ans.
En 2011, il fait le bilan de sa carrière au travers d'un documentaire nommé D'un film à l'autre, dans lequel il dresse un autoportrait composé d'extraits de films, d'interviews et de making-of. En 2014, il revient derrière la caméra pour tourner le long-métrage Salaud, on t'aime, avec Johnny Hallyday et Eddy Mitchell.
Filmographie:
Courts-métrages
1957 : La guerre du silence
1958 : Les mécaniciens de l'Armée de l'Air
1964 : 24 heures d'amant
1965 : ...pour un maillot jaune
1967 Loin du Vietnam
1971 Iran
1973 Visions of Eight (Documentary) (segment "Losers, The")
1976 C'était un rendez-vous (Short)
1995 Lumière et compagnie (Documentary)
2002 11'09''01 - September 11 (segment "France")
2007 Chacun son cinéma ou Ce petit coup au coeur quand la lumière s'éteint et que le film commence (segment "Cinéma de Boulevard")
Longs métrages :
1961 | Le propre de l'homme |
Avec : Amidou, Janine Magnan. 1h30.
Claude rencontre Janine chez des amis et lui propose de se donner rendez-vous a Paris. Ils vont passer leur journée à déambuler dans la capitale, ensemble et séparément, en voiture et à pied. Une rencontre à la foire du trône fait oublier à Claude la présence de Janine. Ils se retrouvent et descendent pour la nuit dans un hôtel. |
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1964 | La femme spectacle |
Avec : Jean-Pierre Kalfon (ami à l'enterrement) Jean Lescot (Le soldat), Janine Magnan, Victoria Nankin (La strip-teaseuse), Jean Yanne (Le 'journaliste). 1h24.
La première version du film devait durer 2h15 mais la censure exigea que l'on coupât 50 minutes. Claude Lelouch ne reconnût plus son bébé et Pierre Braunberger pût faire sortir le film sans la signature du réalisateur. Lelouch renia ce film. Dénonciation d'une société qui fait de la femme une marchandise, un objet, un instrument de travail et de plaisir. |
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1964 | L'amour avec des si |
Avec : Guy Mairesse (Robert Blam), Janine Magnan (L'auto-stoppeuse), Jean Franval (Un policier), Richard Saint-Bris (Le commissaire) France-Noëlle (La patronne de l'hôtel), Jacques Martin (Le journaliste). 1h25.
II fait nuit. Une silhouette franchit le mur de la prison de la Santé. Plus tard, au volant d'une D.S., un homme aux traits burinés écoute la radio annoncer l'évasion d'un dangereux sadique ; une suite d'informations rapportant sur le ton badin d'Europe N° l les petites atrocités quotidiennes ; un reportage d'une consultation d'opinion sur le sadisme. Au matin, il s'arrête dans un café. Une jeune fille est là, qui prend ses vacances en auto-stop. L'homme la fait monter. Arrêt à midi dans une auberge dont le patron, ayant reconnu un signalement, téléphone à la police et essaie de retenir les voyageurs. Ils repartent de justesse, peu avant l'arrivée des policiers. Au soir, ils s'arrêtent dans un hôtel. L'homme entre dans la chambre de la fille. Cependant, les policiers arrivent à l'auberge. Toute la nuit, ils veillent : leur capture doit se faire au petit matin. où ils appréhendent la jeune fille, qui est une entôleuse, et laissent partir l'homme. Soudain, ils sont pris d'un soupçon ; son signalement ressemble à celui du sadique. Mais, au moment où ils vont le rattraper, ils apprennent que le sadique, qui n'est autre qu'un sosie du premier, a été appréhendé ailleurs. |
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1965 | Une fille et des fusils |
Jean-Pierre, Jacques, Amidou et Pierrot passionnés par les films de gangsters, abandonnent leur travail en usine, à l'initiative du premier, pour monter une école de banditisme. Ils établissent leur quartier général à Saint-Ouen, au bar de " l'Oasis " et commencent par prohiber tabac, alcool et femmes, sauf Martine, l'amie de Jacques, qui à l'avantage pour eux d'être sourde et muette. S'ensuit alors un entraînement physique intensif - combats de boxe, judo, course à pieds ou maniement des armes - qui s'inspire du roman et du film noirs. Si leur premier coup, pour l'exercice, consiste à dérober un paquet de chewing-gum, ils s'entraînent bientôt au vol à la tire, à l'étalage puis au vol de voitures avant de passer au cap supérieur : le kidnapping. Un film tourné à " l'Oasis " leur fournit l'occasion d'enlever la vedette principale et d'exiger une forte rançon. Bien qu'il ne s'agisse en fait que de sa doublure, le producteur du film accepte le marché qui lui offre une campagne publicitaire inattendue. Le rendez-vous a lieu sur les Champs-Elysées et tourne au drame. Un policier qui s'approche de leur automobile pour la verbaliser déclenche l'engrenage fatal. Pris au jeu, les hommes de Jean-Pierre épaulent leurs fusils, tuant et blessant de paisibles passants. Ils se réunissent alors sans réussir à s'expliquer leur geste. La discussion dégénère et ils s'entretuent. Reste Martine, hébétée, qui retourne à son occupation première : dessiner sur les trottoirs | |
1965 | Les grands moments |
1965 | Jean-Paul Belmondo |
1966 | Un homme et une femme |
Avec : Jean-Louis Trintignant (Jean-Louis Duroc), Anouk Aimée(Anne Gauthier),Pierre Barouh
(Pierre Gauthier), Valérie Lagrange
(Valérie Duroc). 1h40.
Anne Gauthier et Jean-Louis Duroc, trente ans tous les deux, se rencontrent par hasard à Deauville, où ils viennent de rendre visite à leurs enfants respectifs en pension dans un "home". Ils se sentent attirés l'un vers l'autre. Anne lui parle sans cesse de son mari. Celui-ci, cascadeur s'est tué deux ans plus tôt et son souvenir ne cesse de l'obséder. Au cours d'un week-end suivant, Jean-Louis lui avoue que lui-même, coureur automobile, a eu un très grave accident. Sa femme, le croyant perdu, s'est tuée de désespoir. Ils en sont à ce stade de leurs confidences lorsque Jean-Louis quitte Anne pour courir le rallye de Monte-Carlo, qu'il dispute avec brio. Anne, qui a suivi l'épreuve à la Télévision, lui adresse ce télégramme : "Bravo, je vous aime. " Jean-Louis regagne aussitôt Paris, puis Deauville où Anne passe le week-end... Au moment de devenir sa maîtresse, Anne se refuse, en souvenir de son mari. Jean-Louis, déçu, regagne seul Paris, tandis qu'Anne repart par le train. À la gare Saint-Lazare, Jean-Louis est là; ils se précipitent dans les bras l'un de l'autre. |
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1967 | Vivre pour vivre |
Avec : Yves Montand (Robert Colomb), Candice Bergen (Candice), Annie Girardot (Catherine Colomb), Irène Tunc (Mireille), Anouk Ferjac (Jacqueline), Uta Taeger (Lucie). 2h10.
Robert Collombs, brillant journaliste à l'ORTF, mène une vie aussi mouvementée sur le plan professionnel que sur le plan sentimental. Mais sa femme, Catherine, continue à l'aimer malgré ses nombreuses infidélités. Les choses se gâtent lorsque Robert rencontre une jeune américaine, Candice, un modèle, qu'il n'hésite pas à emmener au Kenya lorsqu'il part effectuer une enquête sur les mercenaires. Catherine, qui cherche à récupérer son mari, lui fait promettre de passer une semaine avec elle en Hollande, où ils avaient trouvé le bonheur au commencement de leur amour. Candice va elle-même à Amsterdam pour des photos... |
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1968 | 13 jours en France |
Documentaire coréalisé avec François Reichenbach autour des Jeux Olympiques d'hiver de 1968 à Grenoble. | |
1969 | La vie, l'amour, la mort |
Avec : Amidou (François Toledo), Caroline Cellier (Caroline), Janine Magnan (Janine Toledo), Marcel Bozzuffi (Le commissaire Marchand), Pierre Zimmer (Un officier de police), Catherine Samie (Julie - une prostituée).1h55.
Les policiers traquent inlassablement François Toledo, un ouvrier, qui a fait connaissance il y a quelques jours de Caroline, une employée qui travaille à la même usine que lui. Leur entente, morale et physique, est parfaite et François, pour la première fois de sa vie, se sent un homme apaisé, serein. C'est juste à ce moment-là que la tragédie fond sur lui ; il est arrêté avec sa maîtresse dans un hôtel de passe. L'interrogatoire commence. En même temps, nous apprenons que François est marié, qu'il a une petite fille, qu'il mène une vie familiale normale, bref qu'il serait un Français moyen parmi tant d'autres si une obsession maladive ne le tenaillait continuellement sans lui laisser de répit : son impuissance partielle avec les prostituées qu'il ne peut s'empêcher d'aller trouver pour lancer comme un défi à sa propre hantise. Cette impuissance l'a poussé à assassiner deux prostituées à Paris et une à Nîmes. Peu à peu, les policiers enserrent François dans un réseau de preuves auquel il ne peut plus échapper. Sa maîtresse et sa femme apprennent en même temps qui il est et s'abîment toutes les deux dans une douleur commune. Le procès a lieu. François est condamné à mort : les jurés n'ont retenu en sa faveur aucune circonstance atténuante. Dans sa prison, toute sa vie lui revient en mémoire. Evidemment, les jurés impersonnels ne peuvent comprendre que, depuis quelques jours, depuis sa rencontre avec Caroline, il était devenu un autre homme, à l'âme et à l'esprit comme neufs. Et c'est cet autre homme qui, à l'aube sinistre de son dernier jour, présente son cou à la guillotine. |
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1969 | Un homme qui me plaît |
Avec : Jean-Paul Belmondo (Henri), Annie Girardot (Françoise), Maria Pia Conte (La femme d'Henri), Marcel Bozzuffi (Le mari de Françoise), Farrah Fawcett (Patricia), Peter Bergman (Le metteur en scène). 1h55.
Le hasard encourage la rencontre aux États-Unis d'une actrice et d'un compositeur, tous deux français. Laissant son mari et sa fille à Paris, Françoise, actrice de cinéma renommée, s'envole pour les États-Unis, où l'attend un tournage. Compositeur, Henri, marié à une Italienne, est venu seul à New York pour enregistrer la musique du film. Les aléas du tournage les conduisent bientôt tous deux à Los Angeles. Là, ils font connaissance, prennent un verre ensemble et deviennent amants. Le lendemain, Henri décide de retarder son retour de vingt-quatre heures pour emmener Françoise à Las Vegas. Une nouvelle nuit d'amour plus tard, ils louent une voiture et entament un périple à travers les États-Unis avec l'intention de rejoindre New York... |
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1970 | Le voyou |
Avec : Jean-Louis Trintignant (Simon Duroc), Danièle Delorme (Janine), Charles Gérard (Charlot), Christine Lelouch (Martine). 2h00 Simon, dit " le Suisse ", un gangster évadé de prison se réfugie dans un cinéma, où afin d'échapper aux regards des policiers, il oblige une spectatrice à l'embrasser. Il prend, contact avec Martine, son ancienne maîtresse et avec ses complices récupère une valise remplie de dollars. En effet, cinq ans auparavant, il avait réalisé un audacieux rapt d'enfant... |
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1971 | Smic Smac Smoc |
Les chantiers navals de La Ciotat. Cinq mille ouvriers, dont trois amis pour la vie : Charlot, dit «Smic», le plus âgé, intarissable grande gueule au cœur d’or; Jeannot, dit «Smac», cuisinier et comptable du trio, sage et timoré; Robert, «l’Arabe», dit «Smoc», jeune chien fou séduisant et rieur. Tous trois sont au bas de l’échelle, payés au S.M.I.C., 800 et quelques francs par mois à l’époque. C’est dire que leur gros problème est financier. D’autant plus aigu que Smoc parti — il épouse Catherine, la commis-boulangère — Smic et Smac devront faire bouillir la marmite avec deux salaires au lieu de trois. Et, en plus, il va falloir se faire beau pour le mariage ! Pied à pied, Charlot négocie un prix de gros — taxes déduites — pour une garde-robe complète, costume, cravate, casquette, pour lui et Jeannot. Et pourquoi diable une paire de chaussures taille 40 serait-elle aussi chère qu’une 41 ? À la mairie, ni discours, ni musique : «Bâclé, vite fait», râle Charlot. Puis, c’est la visite, en plein champ, du studio des jeunes époux : «Un peu petit !» lâche le vieux… Pique-nique en plein air; claquettes à la Fred Astaire sur accompagnement musical d’un accordéoniste aveugle dont Smic a loué, «Dix sacs», les services pour la journée. Soudain, un vent de folie : la fine équipe «emprunte» une voiture et descend à Saint-Tropez, «la capitale des riches», qu’il faut avoir vue avant la révolution car après, prédit Charlot, elle sera rasée. Ils s’installent au Byblos, le restau chic du coin et commandent homards, côtes de bœuf, langoustes ! L’addition : un mois de smicard ! Fou rire de la noce qui paye avec les pièces récoltées par l’aveugle. Les jeunes mariés passent la nuit sur la plage tandis que Smic, Smac et l’accordéoniste «vont aux putes». Définitivement adopté, le musicien remplacera Smoc auprès de Smic et Smac : bien mieux, il gagnera sa vie — «vingt, trente sacs par jour» — en jouant de l’orgue électrique acheté «en viager», comme dit Charlot. Tout va bien ? Non, car le quintet est arrêté, accusé : «On n’a rien fait de mal; on avait envie de vivre un peu; on a perdu la tête…» plaident-ils chacun à leur tour. Mais c’est Catherine qui arrachera l’indulgence du commissaire : elle attend un bébé ! | |
1972 | L'aventure, c'est l'aventure |
Avec : Lino Ventura (Lino Massaro), Jacques Brel (Jacques) Charles Denner (Simon Duroc), Johnny Hallyday (Lui-même). 1h58.
À Paris, en 1972, la vie n'est pas drôle pour les truands. Si les banques sont toujours faciles à piller, l'argent ne s'y trouve plus. Trois compères, Lino, Jacques, Simon – respectivement myope, sourd et bègue – et leurs acolytes Charlot et Aldo décident en désespoir de cause de se recycler dans l'action politique. Après avoir réussi une première opération dans le show-business, ils louent leurs services à Juarez, révolutionnaire sud-américain qui les charge de séquestrer un ambassadeur.... |
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1973 | La bonne année |
Avec : Lino Ventura (Simon), Françoise Fabian (Françoise), André Falcon (Le bijoutier), Charles Gérard (Charlot). 1h55.
Apres six ans de prison, un cambrioleur cherche la femme dont il etait tombe amoureux a l'epoque du hold-up, qui avait mal tourne. Il retrouve une femme emancipee qui ne l'a pas attendu. Il reussit pourtant a la reconquerir. |
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1974 | Toute une vie |
1918 : un opérateur de cinéma meurt en laissant à sa veuve un fils prénommé David. Vingt deux ans plus tard, dans un train qui le ramène d'un camp de concentration, celui-ci rencontre Rachel, fille d'un général et d'une ex-danseuse. C'est le grand amour. Malheureusement, Rachel meurt en couches, donnant naissance à Sarah. Les années passent. Enfant gâtée, Sarah exige que Gilbert Bécaud vienne chanter lors de la réception donnée pour son seizième anniversaire. Son amour pour le chanteur sera déçu et elle fera une tentative de suicide. Son père qui a gagné une immense fortune dans la chaussure, emmène Sarah faire le tour du monde. Au cours de ce voyage, Sarah se marie et se sépare une semaine après, puis rencontre un syndicaliste qui la trouve trop riche... De son côté, Simon, enfant trouvé, voleur à l'occasion, poursuit une carrière difficile entrecoupée de séjours en prison. Il y rencontre Charles, un photographe avec lequel il fait équipe puis se lance dans le cinéma porno et la publicité. Simon réalise ensuite un long métrage qui est un échec commercial et doit revenir à la publicité. Dans un Boeing 747, les destins de Sarah et de Simon se croisent. C'est le coup de foudre. En l'an 2000, Sarah tombe enceinte. En raison de la pollution, les femmes n'ont plus le droit de procréer. Elle doit avorter. Le couple se retire alors pendant un an dans un lieu idyllique pour concevoir l'enfant. | |
1974 | Mariage |
Avec : Bulle Ogier (Janine Thierry), Rufus (Henri Thierry), Marie Déa (La propriètaire), Caroline Cellier (La jeune fille 1974), Bernard Le Coq (Le jeune homme 1974). 1h39.
6 juin 1944 : une maison sur la plage, à Saint-Aubin-sur-Mer, en Normandie. Un couple - Janine et Henri, mariés la veille - s'y installe. Les fenêtres ferment mal, les tuyauteries hoquètent, le courant disjoncte, les murs suintent, mais qu'importe, ils s'aiment et la propriétaire leur a dit qu'elle avait vécu là trente années de bonheur ! Soudain, des résis-tants font irruption dans la chambre et tirent sur les soldats allemands en position sur la plage, au moment où commence le débarquement allié... 6 juin 1954 : adjoint au maire, Henri ânonne un discours commémorant le Débarquement dont il fut, involontairement, un des "héros". A la maison, Janine l'attend avec leur fils Albert pour fêter l'anniversaire de leur mariage. Mais rien ne va plus dans le couple, l'amour a fait place à la haine et chacun jette à la face de l'autre rancœurs et frustrations. "On est mariés comme d'autres sont malades !" 6 juin 1964 : Henri est devenu maire mais son discours, sur la plage, devant les anciens combattants, n'a pas changé. Par contre, il n'est plus question de célébrer l'anniversaire du mariage. A table, face à la télévision qui diffuse la sempiternelle émission-souvenir, Janine et Henri sont murés dans le silence. Albert,- passionné de moto, n'est pas là : l'ambiance familiale est trop pesante et son père ne le supporte pas. Avant de s'endormir, Janine, faute de parler, prie... 6 juin 1974 : Henri n'assiste pas à la cérémonie rituelle. Seule, Janine fait visiter la maison à un jeune couple, pour la leur vendre. Les fenêtres sont dures à ouvrir, les murs humides, l'eau et l'électricité capricieuses... mais ils s'aiment. Le soir, Janine est seule dans son lit. Quelqu'un est entré, monte l'escalier, ouvre la porte : c'est Henri, absent depuis un mois, qui se couche et explique : "On mangeait mal au restaurant", avant de se tourner, ému, vers sa femme : "Les plus belles années d'une vie sont celles qu'on a pas encore vécues". |
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1975 | Le chat et la souris |
Avec : Michèle Morgan (Mme Richard), Serge Reggiani (Le commissaire Le Chat), Philippe Léotard (Pierre Chemin). 1h45.
Un riche industriel, M. Richard, décède brutalement dans sa villa de la région parisienne et ses toiles de maîtres disparaissent. Mis sur l'enquête, l'inspecteur Le Chat, aux méthodes peu traiditionnelles, ne se satisfait pas de la piste évidente du vol. Le meurtrier serait-il Mme Richard, malgré son alibi imparable ? Ou bien plutôt la maîtresse de la victime, Manuelle ? Et que penser de l'agent d'assurances ? |
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1976 | Le bon et les méchants |
Avec : Marlène Jobert (Lola), Jacques Dutronc (Jacques), Brigitte Fossey (Dominique Blanchot), Bruno Cremer (L'inspecteur Bruno Deschamps), Jacques Villeret (Simon), Jean-Pierre Kalfon (Henri Lafont), Marie Déa (Mme Blanchot). 2h00.
1935. Jacques et Simon, mécaniciens au service d'un truand, Lafont. versent rapidement dans l'illégalité. Un jour, Jacques vole la nouvelle traction-avant Citroën qui leur permet d'échapper facilement à la police. Ils sont bientôt rejoints dans leur cavale par Lola, une prostituée dont Jacques est amoureux. Dans le même temps, le brillant inspecteur Deschamps, lancé à leurs trousses, épouse Dominique Blanchot, la fille de son supérieur. Sous l'Occupafion, les deux couples se rendent à Vichy, le premier pour profiter de l'argent qui y afflue, le second à cause de la nomination de Deschamps à l'état-major de la police pétainiste. De retour à Paris, Jacques. Lola et Simon - qui est Juif -, sont arrêtés lors d'un contrôle et ne doivent leur salut qu'à Lafont, devenu l'un des chefs de la Gestapo en compagnie d'un autre malfrat, Bony. Pour le remercier. ils acceptent de travailler à son service, mais s'empressent d'œuvrer pour leur propre compte. Ils attaquent un convoi d'oeuvres d'art réquisitionnées aux Juifs en se faisant passer pour des Résistants. En représailles, la Gestapo menace de fusiller cinquante otages raflés au hasard, s'ils ne restituent pas le butin. Poussé par Lola. Jacques s'y résout mais la jeune femme est arrêtée par Deschamps et torturée. Pour la faire libérer, Jacques enlève Dominique et l'échange contre Lola, très mal en point. Il décide alors de se venger en passant pour de bon dans la Résistance. Grâce aux renseignements fournis par Dominique, devenue sa maîtresse, il apporte, toujours avec l'aide de Simon, une aide conséquente à son réseau. Quand le rôle de la jeune femme est découvert. Deschamps, tenu pour agent double. la tue. Ce qui lui vaudra, à la Libération, d'être décoré aux côtés de Jacques et Simon pour leurs services rendus à la patrie A peine la cérémonie terminée, Jacques et Simon reprennent leurs activités illégales aussitôt poursuivis par Deschamps. |
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1976 | Si c'était à refaire |
« Voilà, vous êtes libre ». Catherine sort de prison. Elle y était entrée, 16 ans auparavant, complice, avec son fiancé Henri, d'un homicide sur la personne de son patron qui avait abusé d'elle. Et ses premiers pas la portent vers son fils, Simon, ce fils qui ne sait rien d'elle et qu'elle s'est fait faire à l'hôpital de la prison par un gardien de salle, afin d'avoir, jusqu'au jour de sa libération, une raison d'espérer. Avec Lucienne, mère d'Henri, mort depuis longtemps, elle va tenter de se faire un ami de ce jeune homme de quinze ans en l'accueillant chez elle pour les vacances. Mais devant les sentiments plus sensuels que filiaux de l'adolescent, Catherine lui révèle la vérité. La vie s'organise alors, troublée par l'apparition inopinée de Sarah, ancienne compagne de cellule de Catherine, à qui cette dernière trouve une place dans le magasin qui l'emploie. A la stupéfaction de Catherine, l'inévitable se produit : Sarah séduit Simon et tous deux décident de vivre ensemble. Ce qui pose quelques problèmes tant à Catherine qu'à la fille de Sarah. Reste à présent à caser Catherine : Simon y a déjà pensé ; à l'occasion d'un match de boxe, il provoque une rencontre entre sa mère et l'homme qu'il admire par dessus tout : Patrick, son original, libéral et passionnant professeur d'histoire. Naturellement; le coup de foudre se produit... Deux hommes et deux femmes vont maintenant vivre ensemble, toute une vie. | |
1977 | Un autre homme, une autre chance |
1870. Après la défaite de Sedan, le gouvernement révolutionnaire de la Commune a chassé Napoléon III. Dans ces années d'agitation et de dénuement extrême, Jeanne, fille d'un modeste boulanger, promise à un lieutenant de la Garde Mobile, s'éprend d'un jeune reporter-photographe, Francis. Les deux jeunes gens décident de quitter Paris pour une autre vie : le Nouveau Monde les attire... Aux États-Unis, à cette époque, on vient de sortir de la dure guerre de Sécession, et le pays se lance un nouveau défi : la conquête de l'Ouest. Dès lors, après avoir débarqué à New York, Jeanne et Francis vont faire comme beaucoup d'Américains - un long et périlleux voyage en chariot, vers cet Ouest, terre promise. Ils s'installent à Tucson, en Arizona, où Francis réussit à ouvrir une boutique de photographe. Parallèlement, un jeune couple américain - David et Mary - quitte la Côte Est pour aller vivre une vie de pionniers, dans une ferme isolée; David va exercer son métier de vétérinaire dans ces nouvelles contrées que les Américains défrichent. Mais le destin va en décider autrement : Mary est sauvagement violée et assassinée pendant l'absence de son mari, tandis que Francis va être abattu sous les yeux de Jeanne pour avoir photographié une pendaison... Auparavant, les deux couples avaient eu la chance d'avoir un enfant, et c'est à Roll Point, grand centre de tri du bétail, que David et Jeanne vont se rencontrer quelques années plus tard : ils ont placé leurs enfants dans la même pension... David et Jeanne vont peu à peu reconstruire leur vie, sortir ensemble... Mais ils sont encore obsédés par le souvenir de Mary et Francis. Il faudra que Jimmy retrouve par hasard les meurtriers de sa femme et les tue à l'issue d'un terrible combat pour que, délivré de son désir de vengeance, il propose enfin le mariage à Jeanne... | |
1978 | Robert et Robert |
Robert Goldman a près de 50 ans. Il est chauffeur de taxi, vieux garçon, vit toujours avec sa mère, la "mère juive" type, qui le dorlote encore comme un enfant ! Robert Villiers, lui, n'a pas encore 30 ans; c'est le timide né, maladroit, emprunté; il vit aussi avec sa mère et tente difficilement - de passer des examens pour devenir gardien de la paix... Ces deux Robert vont se rencontrer par hasard dans l'agence matrimoniale de M. Millet, où ils viennent chercher l'âme sœur pour mettre fin à leur solitude. Mais, à défaut de l'amour, Robert et Robert vont découvrir l'amitié. Une amitié solide, qui les rend bientôt inséparables... à tel point que Goldman propose à Villiers de faire association avec lui dans le taxi ! Et ils se complètent parfaitement, car Goldman est un timide agressif, qui réussit peu à peu à faire sortir Villiers de sa coquille... Le point d'orgue de cette amitié va être le voyage collectif organisé par Millet pour les clients de son agence matrimoniale : Robert et Robert vont faire partie des quarante personnes candidats et candidates au mariage qui font avec Millet une petite escapade vers Waterloo. Et si, dans ce décor banal, des couples se forment effectivement, pour Robert Villiers encouragé par son ami Robert Goldman ce sera surtout la révélation d'un tempérament comique. En effet, en racontant dans son style personnel très maladroit - ses diverses visites à l'agence matrimoniale, Villiers va s'apercevoir qu'il fait crouler de rire le public de ce voyage organisé... Dès lors, toujours avec l'aide de Goldman - qui s'est improvisé imprésario Villiers va gravir les échelons du vedettariat et finir triomphalement dans le temple du music-hall : l'Olympia. En la personne d'Agathe, il aura même, en chemin, trouvé une partenaire féminine pour la vie... | |
1979 | À nous deux |
Françoise est pharmacienne et, un jour qu'elle était de garde, a été victime d'un viol. Elle s'en est mal remise, psychologiquement, a cherché une consolation dans l'alcool et, pour se venger des hommes, a monté une escroquerie au chantage, avec un photographe, elle surprend les maris adultères et les menace d'adresser les clichés à leurs épouses ! Simon, quant à lui, purge une peine de dix ans de prison et, en ce soir de Noël, il a réussi à s'évader, caché dans un piano. Après avoir cherché refuge chez Tonton Musique, un ami de son père qui était, lui aussi, un truand, Simon se " planque " chez Mimile et Zézette où il rencontre Françoise que la police recherche. Réunis par le hasard, Françoise et Simon réussissent, en moto, en voiture, en bateau, à échapper aux policiers. La jeune femme repousse les avances de son compagnon qui cherche à la séduire et entend continuer, seule, sa cavale. Elle tente de détourner un avion, échoue et est arrêtée. Simon l'échangera contre la femme d'un commissaire qu'il a prise en otage ! Le couple, à nouveau réuni, gagne les Etats-Unis, puis le Canada. Mais, désormais, Françoise et Simon s'aiment : il lui a promis de devenir honnête dès que possible; quand à Françoise, elle a renoncé, déjà, à l'alcool ! | |
1981 | Les uns et les autres |
Simon Meyer est pianiste aux Folies-Bergère. Anne est violoniste. Ils se marient en 1937. A Moscou, à la même époque, Boris Itovitch épouse Tatiana, première danseuse au Bolchoï. Ils donnent naissance à Sergeï. A Berlin, en 1938, Karl Kremer, un jeune pianiste, joue devant le Führer, tandis que Jack Glenn, à New York, dédie sa dernière composition à Suzanne qui vient de mettre au monde Sarah. C'est la guerre. Boris est tué au front en 1943. La famille Meyer est déportée : leur bébé, Robert, abandonné sur la voie ferrée sera sauvé. Simon meurt en déportation. 1944 : Jack est parachuté sur le sol français. A la Libération, il fait danser les Parisiens. Anne tente de retrouver son fils, mais en vain. Karl rejoint sa femme Magda à Berlin. Leur enfant est mort. 1960 : Sergeï choisit la liberté et laisse sa mère à Moscou tandis que Robert, découvrant sa véritable identité, décide de retrouver la sienne. Suzanne meurt à New York. Sarah est prise en charge par son frère Jason. Elle est chanteuse. A Paris, en 1980, Karl Kremer dirige l'orchestre pour le concert de l'UNICEF et de la Croix-Rouge organisé sur l'esplanade du Trocadéro. Sergeï y danse le Boléro chanté par Sarah et Patrick, le fils de Robert. Le gala, retransmis en mondiovision, est suivi par tous les personnages de cette histoire restant vivants. | |
1983 | Édith et Marcel |
En 1939, Édith Piaf débute sur scène, tandis que le boxeur Marcel Cerdan devient champion d'Europe des poids moyens. Leurs destins vont se croiser quelques années plus tard à New York, et entretemps ces deux personnages publics vont devenir les idoles de nombreux Français. La jeune Margot de Villedieu aime bien Piaf, mais aussi les héros romantiques comme Rhett Butler le héros d'AUTANT EN EMPORTE LE VENT. Aussi, lorsqu'elle se porte volontaire pour écrire des lettres aux soldats engagés dans la seconde guerre mondiale et qu'elle reçoit en retour des chefs-d'œuvre épistolaires signés Jacques Barbier, Margot imagine-t-elle qu'elle a trouvé son homme idéal. Mais en vérité, le soldat Barbier a triché, et fait écrire ses lettres par un adjudant, le comédien Francis Roman; d'où la déception de Margot lorsque Jacques revient de la guerre... En 1947, Édith Piaf chante dans un cabaret de New York, et Cerdan gagne son centième combat au Madison Square Garden; apprenant la présence de la chanteuse dans la métropole américaine, il l'invite à dîner, et c'est le début de leur histoire d'amour. Piaf est toujours entourée de son impresario Loulou Barrier et de sa meilleure amie Ginou Richet, tandis que Cerdan est suivi partout par son manager, Lucien Roupp. Une histoire qui sera très belle jusqu'en 1949, date à laquelle Cerdan est tué dans un accident d'avion, alors qu'il va rejoindre Édith à New York... De leur côté, Margot et Jacques ont quand même essayé de faire leur vie ensemble, en dépit du grand amour éprouvé par la jeune femme pour Francis Roman. | |
1984 | Viva la vie |
Michel Perrin, P.-D.G. du département européen d'une multinationale, disparait un jour de manière très mystérieuse. Sa femme Catherine, son intendant, Charles, et l'épouse de ce dernier, Pauline, s'inquiètent tout naturellement et alertent la police. Le commissaire Barret arrive à la propriété des Perrin pour enquêter. Mais on apprend très vite qu'une jeune comédienne, Sarah Gaucher, a disparu également au même moment, dans des circonstances étranges, sans avoir averti en quoi que ce soit son mari François, professeur d'art dramatique. Puis Michel Perrin et Sarah Gaucher réapparaissent trois jours plus tard, sans se souvenir de rien, avec une importante cicatrice sur le crane (exactement au même endroit) et une irrésistible envie de boire de l'eau... En dehors de ces quelques indices, peu d'éléments peuvent guider l'enquête. Mais un événement extraordinaire va se produire : une journée sans soleil... À la stupéfaction de tous, le jour ne s'est pas levé, et les deux "disparus" se rappellent enfin la suite des événements : Michel Perrin donne, à la fin de cette journée incroyable, une conférence de presse où il révèle que des habitants d'une autre planète ont enlevé Sarah Gaucher et lui-même pour avertir les Terriens qu'ils ne pouvaient plus continuer à gaspiller l'énergie dont eux-mêmes, extra-terrestres, se servaient... Mais dans la coulisse et souterrainement, le P.-D.G. Michel Perrin est en contact étroit avec un restaurateur arménien, Édouard Takvorian, lui-même en contact avec les Soviétiques... Il s'avère alors que le faux "enlèvement" de Perrin et Sarah Gaucher aurait été un coup monté par la multinationale de Perrin et par l'"agent" Takvorian pour provoquer une prise de conscience planétaire et favoriser la paix entre Américains et Soviétiques... L'énigme est enfin résolue ?... Pas vraiment, car tout s'est passé en réalité dans l'esprit troublé de Michel Perrin dont l'imagination a été déclenchée par une tromperie de son épouse réelle Anouk... | |
1985 | Partir, revenir |
1985. Salomé Lerner, rescapée des camps de concentration, vient d'écrire son premier livre "Partir, revenir" et le présente à l'émission de Bernard Pivot "Apostrophes" : elle a eu l'idée de ce roman en voyant un jeune pianiste qui lui a terriblement rappelé son frère Salomon Lerner, mort en déportation. Salomon était lui aussi pianiste, et Salomé s'est souvenue de la théorie de son père Simon : nous vivons probablement plusieurs vies, et chaque vie améliore la précédente. Ainsi, le père disait il à son fils pianiste qu'il se réincarnerait un jour en un musicien plus parfait, enfin capable d'interpréter ce fameux Concerto NÔ 2 de Rachmaninov sur lequel il s'était tant exercé !... A partir de là, Salomé Lerner est amenée à raconter toute l'histoire de sa famille pendant la guerre ~t l'Occupation : comment les Lerner - ils sont juifs - ont été recueillis et hébergés par leurs amis Hélène et Roland Rivière, qui vivaient dans un petit château, loin de Paris, et comment, un jour, les Allemands sont arrivés là et ont emmené la famille Lerner en camp de concentration. A la fin de la guerre, seule la jeune fille Salomé a survécu; Roland Rivière veut à tout prix découvrir le coupable qui a dénoncé les Lerner aux Allemands. On soupçonne le propre fils des Rivière Vincent, garçon bizarre, rêveur, funambule, que la plupart des villageois considèrent comme un peu fou. Mais en réalité, c'est l'épouse Rivière - Hélène - qui, voyant que son fils Vincent est tombé amoureux de Salomé, et croyant que son mari s'intéresse aussi à Mme Lerner, a dénoncé les Lerner parce que, dans un moment de folie, elle a cru que son fils et son mari la quitteraient. L'horrible vérité ayant éclaté, Salomé a pu poursuivre son chemin et écrire son roman, quarante ans plus tard... | |
1986 | Un homme et une femme, 20 ans déjà |
Avec : Anouk Aimée (Anne Gauthier), Jean-Louis Trintignant (Jean-Louis Duroc), Richard Berry (Richard Berry), Evelyne Bouix (Françoise). 2h00.
Anne Gauthier et Jean-Louis Duroc... Ce fut une belle histoire d'amour, entre Paris et Deauville, il y a vingt ans... déjà ! Il y a longtemps que Jean-Louis n'est plus coureur automobile; désormais, il s'occupe du service compétition d'une grande marque de voitures. Anne, elle, est devenue une importante productrice de cinéma... |
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1986 | Attention bandits! |
Avec : Jean Yanne (Simon Verini), Marie-Sophie L. (La Princesse), Patrick Bruel (Mozart), Charles Gérard (Tonton), Corinne Marchand (La Sainte Femme). 1h51.
Simon Vérini, escroc notoire, s'est retiré des affaires. Désormais, régulièrement, en famille avec le fidèle Tonton, il s'adonne à la pêche dans l'étang de sa propriété; jusqu'au jour où un jeune voyou, " Mozart ", vient lui proposer une affaire... Receleur en œuvres d'art et en bijoux, Simon accepte d'écouler la marchandise amenée par Mozart et sa bande, provenant d'un "casse" chez Cartier. Mais Françoise, la femme de Simon, est enlevée, puis froidement abattue lors de la remise du butin en guise de rançon. Simon soupçonne Mozart ou l'un de sa bande. Dénoncé, il a juste le temps de placer sa petite Marie-Sophie dans une respectable pension suisse, avant d'en prendre pour dix ans à Fresnes, Le père et la fille échangent une abondante correspondance. Les années passent. Quelques mois avant sa libération, Simon révèle la vérité à Marie-Sophie, devenue une belle jeune fille, fière d'avoir un père Robin des Bois des villes. Elle vient l'attendre à sa sortie de prison. Simon, Mozart et Tonton l'entraînent sur la route de la vengeance : ils exécutent les meurtriers de Françoise. Bien vite soupçonné des meurtres, Simon retourne à Fresnes. Marie-Sophie aime de longue date un jeune cavalier suisse; mais son cœur bat chaque jour un peu plus pour Mozart. Celui-ci lui fait jurer de l'épouser s'il parvient à faire évader son père. Par téléphone, il menace de faire sauter l'Opéra... Simon est libéré. Mozart et Manouchka, une vieille amie de Françoise, aident Simon à fuir. Marie-Sophie est désormais prête à tenter une aventure avec Mozart. Ensemble, ils regardent Simon prendre la poudre d'escampette à bord d'une péniche. |
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1988 | Itinéraire d'un enfant gâté |
Avec : Jean-Paul Belmondo (Sam Lion), Richard Anconina (Albert Duvivier), Lio (Yvette), Béatrice Agenin (Corinne). 2h05.
Sam, à trois ans, a été abandonné par sa mère. Il a passé son enfance et son adolescence avec les gens du cirque qui l'ont recueilli et baptisé Lion. il est devenu chef d'entreprise de "Victoria ", le N° 1 de la propreté. Aujourd'hui quinquagénaire, fatigué, Sam fuit en plein océan, à la barre de son bateau, des responsabilités qui l'accablent. Il a décidé de disparaître... |
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1990 | Il y a des jours... et des lunes |
Avec : Gérard Lanvin (Le camionneur), Patrick Chesnais (Le médecin), Annie Girardot (Une femme seule), Marie-Sophie L. (Une femme naïve), Francis Huster (Le prêtre). 1h57.
Il y a des jours c'est à la fois jour de pleine lune et jour d'adoption de l'heure d'été! Une heure volée, à cause de quoi certains vont rater un avion ou d'autres prendre des risques sur la route pour rattraper leur retard, comme ce camionneur ramenant à Paris des voitures neuves utilisées pour un film publicitaire au Mont Saint-Michel... |
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1992 | La belle histoire |
Avec : Gérard Lanvin (Jésus-Christ / Jésus le gitan), Béatrice Dalle (Odona), Vincent Lindon (Simon Choulel), Marie-Sophie L. (Marie), Patrick Chesnais ( Pierre Lhermitte). 3h30. Compagnon d'enfance de la torera Marie Sara, le Gitan Jésus Taragona fut ainsi prénommé parce que né un 25 décembre, jour anniversaire de l'avènement du Jésus de Judée, ce même Jésus qui, accueilli dans une léproserie, fut recouvert d'abeilles venues butiner le nectar de sa bonté. Cette belle histoire des abeilles d'Israël était autrefois racontée par un marionnettiste à sa fille Marie qui, devenue adulte, la transmet à son tour à ses élèves. Nourrie des préceptes anti-conformistes du vieux professeur Tricot et ainsi en porte-à-faux avec l'enseignement officiel, elle perd sa place puis est engagée comme préceptrice de la tribu gitane de Jésus. Celui-ci, entre-temps, a connu la prison, a trouvé un emploi de bateleur de foire et a fait enfin la connaissance de son père, l'ancien coureur cycliste Didier Louis, que sa mère avait aimé le temps d'une étape du Tour de France 1949. Marie veut absolument se rendre en Israël, sur les lieux du récit de son enfance, au Mont des Ruches. Elle s'y trouve en même temps que Pierre Lhermitte, expert et commissaire-priseur à Drouot venu confondre le trafiquant d'œuvres d'art Kraki pour échapper au redressement fiscal dont le menace le policier Simon Choulel. Pure coïncidence, Lhermitte vit une histoire d'amour avec Odona, belle voleuse pour qui Choulel fut lui aussi pris de passion au point de la suivre pendant deux ans tout en la laissant commettre ses larcins avec sa copine Isabelle. Celle-ci, depuis, vit clouée dans un fauteuil roulant suite à un accident en moto indirectement provoqué par Choulel, qui ne put ensuite éviter l'arrestation d'Odona. Libérée, la jeune femme rencontra Lhermitte, dont elle attend le retour de Tel-Aviv. Mais l'avion s'écrase, près d'Avignon. Simon et Odona se rendent sur les lieux, et se recueillent sur la dépouille de Lhermitte. Jésus, qui a fait la route avec eux, et qui aimait Marie, ne peut cacher sa peine devant sa disparition. Odona, marquée du fort sentiment d'avoir déjà connu Jésus - c'était en effet dans une autre vie, il était le Jésus de l'âvangile - n'a de cesse de le retrouver. Ensemble ils iront en Israël, pour le procès de Kraki : c'est ce dernier qui avait fait placer une bombe dans l'avion accidenté. Le procès, en fait, n'aura pas lieu : Kraki meurt étouffé... par une abeille ! |
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1993 | Tout ça... pour ça! |
Avec : Marie-Sophie L. (Marie Lenormand), Francis Huster (Francis Barrucq), Fabrice Luchini (Fabrice Lenormand), Alessandra Martines (Allessandra Barrucq), Vincent Lindon (Lino), Gérard Darmon (Henri Poncet), Jacques Gamblin (Jacques Grandin), Evelyne Bouix (Marilyne Grandin). 2h00.
Trois hommes, un peu paumés, Vincent, Jacques et Henri, arrêtés pour diverses malversations, sont entendus par leur jeune avocate, Marie. En attendant leur jugement à la rentrée, celle-ci part en vacances d’été avec son mari Fabrice, brillant avocat, et un couple d’amis: Francis, juge à Lyon, et son épouse Alessandra. Francis est l’amant de Marie, et tous deux décident de jeter leurs conjoints respectifs dans les bras l’un de l’autre. Au cours de l’ascension du Mont Blanc à quatre, Fabrice se prête inconsciemment au jeu mais plus par provocation ludique son sport favori que par conviction. Alessandra, elle, est passionnément amoureuse de son mari et ne lui pardonne pas sa trahison lorsqu’elle finit par tout comprendre. Partie avec lui à Étretat, elle le pousse dans le vide du haut de la falaise. Il réussit a s’agripper à une racine. Rien ne sera plus comme avant entre eux. Ce sont des histoires de femmes qui ont réuni Vincent, Jacques et Henri. Le premier, joueur invétéré, avait séduit pour son argent une fille jugée pas très belle, Esmeralda. Et il avait tout dilapidé. Elle en eut assez, le quitta, et il voulut se suicider. Ainsi partagea-t-il sa chambre d’hôpital avec Jacques, qui lui aussi avait voulu en finir avec la vie après le départ de sa femme Marilyn. Celle-ci avait emmené avec elle leur fille Salomé pour aller vivre avec Antoine, patron d’un hôtel-restaurant de Thonon et imitateur. Sorti de l’hôpital, Jacques demanda un prêt à sa banque. Refus. Alors il vola 25000 francs, qui d’ailleurs furent engloutis au casino après que lui et Vincent aient renoncé à leur départ au Canada, dissuadés par Henri, chauffeur de taxi devenu leur ami. Les trois compagnons, partis en cavale, vécurent de larcins puis profitèrent d’une réelle circulation de faux billets pour délester des commerçants de leur caisse en se faisant passer pour des agents du service des fraudes, avant d’être à leur tour victimes de deux auto-stoppeuses. Et ils furent arrêtés à Thonon, où Jacques voulait à tout prix voir sa fille. Leur procès, présidé par Francis et animé par la plaidoirie de Fabrice, se transforme en remise en cause des uns et des autres. Ils sont acquittés. |
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1995 | Les misérables |
Avec : Jean-Paul Belmondo (Henri Fortin / Jean Valjean), Michel Boujenah (André Ziman), Alessandra Martines (Elise Ziman), Salomé Lelouch (La fille Ziman), Annie Girardot (Thénardière 1942), Philippe Léotard (Thénardier 1942). 2h55.
Orphelin après la mort de son père au bagne et le suicide de sa mère, Henri Fortin devient champion de boxe puis se recycle comme déménageur. Ainsi est-il amené, lors de la Deuxième Guerre mondiale, à transporter les meubles du couple Ziman, une danseuse étoile et un brillant avocat en fuite devant les persécutions antisémites. Henri, ne sachant pas lire, se plaît en route à écouter la lecture des «Misérables», qui lui rappelle sa propre existence... |
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1996 | Hommes, femmes, mode d'emploi |
Avec : Fabrice Luchini (Fabio Lini), Bernard Tapie (Benoit Blanc), Alessandra Martines (Docteur Nitez), Pierre Arditi (Lerner). 2h02.
Benoît Blanc est un homme d’affaires riche, célèbre, galvanisateur d’énergies. Fabio Lini est un petit flic, en quête des rôles que le théâtre ne lui a pas donné. Leurs destins se croisent dans un centre médical, où ils se sont rendus tous deux pour des maux d’estomac. Tandis que Fabio est reçu par le docteur Lerner, Benoît Blanc tombe dans les rets du docteur Nitez, qui reconnaît en lui un ancien amant et décide d’ourdir sa vengeance. Fibroscopie plus biopsie, elle va enfin savoir ce qu’il a… dans le ventre ! C’est-à-dire rien de bien méchant. Pour le tenir à sa merci, elle va lui faire croire le contraire et, à rebours, déclarer à Fabio, gravement atteint, qu’il n’a rien, ainsi décidée à illustrer le principe selon lequel un malade persuadé de ne pas l’être est capable de guérir et un bien portant convaincu d’être victime d’une maladie peut fort bien la développer. Livré à l’angoisse, Benoît Blanc ne s’en extrait que pour assister au premier mariage de sa mère, à… 84 ans ! Il y a fait venir un jeune chanteur de rues à la voix de soprano qui, un peu grâce à lui, va vite être reconnu par les médias. Après avoir débattu du pari de Pascal, Benoît Blanc et Fabio Lini se rendent à Lourdes, en hélicoptère, l’un parce qu’il n’a rien à y perdre, l’autre pour remercier. Avec une météo épouvantable, le retour va constituer le dernier voyage de Benoît Blanc. Tandis que le monde s’avère trop petit pour les jeunes amoureux qui se cherchent, Fabio, lui, a trouvé le rôle de sa vie : celui de Benoît Blanc dans un film à sa gloire… |
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1998 | Hasards ou coïncidences |
Avec : Alessandra Martines (Miriam Lini), Pierre Arditi (Pierre Turi), Marc Hollogne (Marc Deschamps), Laurent Hilaire (Laurent), Véronique Moreau (Catherine), Patrick Labbé (Michel Bonhomme). 2h00.
À Venise, Myriam Lini, danseuse, fait la connaissance de Pierre Turi, commissaire-priseur et faussaire à ses heures. Ce jour-là, il peint un faux Soutine qui, aux enchères, sera vendu à un patron de night-club américain, Gerry. Le jeune fils de Myriam, Serge, caméscope en mains, filme la vie autour de lui et s'attarde sur les instants de bonheur vécus par sa mère et Pierre. Avec ce dernier, il part pour une promenade en mer... à l'issue fatale pour l'un et l'autre. Sur l'embarcation à la dérive, ne reste plus que le caméscope, seul témoin du drame. Avec lui, Myriam entreprend de terminer le rêve de Serge, et s'adresse à lui via l'objectif comme s'il était le destinataire du film. Mais, après avoir filmé les ours polaires à Churchill (Canada), et demandé au célèbre hockeyeur Michel Bonhomme d'adresser un petit mot à Serge, elle se fait dérober ses affaires à Montréal, avec passeport et caméscope. Celui-ci est revendu à Marc Deschamps, prospectiviste belge donnant une série de conférences, ému et intrigué par le visionnement des images tournées. Résolu à retrouver la personne dont elles émanent, il rachète le passeport au voleur. Ainsi se rend-il à Carrare, chez le père et le frère de Myriam, qui sont sans nouvelles d'elle mais lui livrent ce qui lui permettra de mieux la connaître. C'est Michel Bonhomme qui le met sur la piste d'Acapulco. Il y arrive au moment même où elle effectue le saut de la mort du haut d'une falaise, comme quelques intrépides légendaires. À l'hôpital où elle a été conduite après avoir été repêchée, il lui fait restituer ce qui lui appartient mais, le prenant pour le voleur, elle refuse de le voir. De retour à Montréal, Marc épouse Catherine Desvilles, qui ne tarde pas à ne plus supporter de le voir ainsi préoccupé par cette autre femme, et le quitte. Myriam, elle, est en Turquie, arpentant les lieux où vécut Pierre enfant. À Carrare, au milieu des carrières de marbre, elle apprend qui est vraiment Marc et toute l'énergie qu'il a déployée pour elle. Elle part le rejoindre à Montréal, à nouveau décidée à vivre. |
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1999 | Une pour toutes |
Avec : Jean-Pierre Marielle (Comissaire Bayard), Anne Parillaud (Olga Duclos), Alessandra Martines (Maxime), Marianne Denicourt (Irina Colbert), Alice Evans (Macha Desachy). 2h00.
Le commissaire Bayard, auteur des « Dessous de la mondaine », effectue une arrestation avec l’aide de Maxime, une « rabatteuse ». Lors de sa mutation, Bayard découvre qu’il finira sa carrière à enseigner les ficelles du métier à Sam, son nouveau coéquipier, qui s’intéresse déjà un peu trop à la séduisante Maxime. Venu demander conseil à un producteur véreux mis en prison, Bayard raconte le film qu’il veut réaliser. Irina, qui est actrice, rencontre Olga et Macha à l’occasion d’un casting avec Claude Lelouch pour lequel elles n’ont pas été retenues. Leurs carrières battent de l’aile. Olivia, la sœur d’Irina, leur propose d’utiliser leurs talents d’actrices pour « arnaquer » de riches hommes. Son travail d’hôtesse d’enregistrement du Concorde leur offre l’opportunité de les placer au bon endroit et au bon moment pour jouer « la comédie de l’amour » aux hommes les plus riches de l’univers. Pour ce coup de foudre prémédité, elles étudient les passions de leurs futures victimes. Olga devient la descendante de Bach pour Oscar, un grand chef d’orchestre, Irina, celle de Marie-Antoinette pour Constantin, le roi de la nuit, et Macha du docteur Schweitzer pour Omar, un dictateur africain. L’un après l’autre, ils sont invités chez Olivia, dans un décor créé à leur intention où on leur soutirera une grosse somme d’argent en prétendant que l’hypothèque de la maison familiale arrive à son terme. Elles doivent bientôt se défaire de ces hommes de plus en plus pressants. Le faux suicide d’Olivia ne leur accorde que peu de répit. Pour créer une rupture, Olga se jette dans les bras d’Omar sous les yeux de Macha. Constantin est envoyé en prison, dénoncé par sa femme au fisc. En revanche, Oscar semble ne s’intéresser qu’à Olga. De fait, depuis qu’il a vu la baguette de Bach, il sait qu’il a affaire à une arnaque et amusé, a joué le jeu. Connaissant Olga, Maxime avait rencontré les filles lors de la préparation de l’escroquerie alors qu’elles prétendaient écrire un scénario. Les ayant vues en compagnie d’Omar, Maxime prévient Bayard. Pour en savoir plus, Sam, déguisé en émir arabe, prétend vouloir investir dans leur film. Elles se retrouvent à l’affiche d’un film de Lelouch plutôt qu’en prison. Sam découvre, que Maxime est en fait la fille de Bayard, une capitaine de police, qui joue les prostituées. |
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2002 | And Now... Ladies and Gentlemen... |
Avec : Jeremy Irons (Valentin), Patricia Kaas (Jane), Claudia Cardinale (Madame Falconetti), Alessandra Martines (Françoise). 2h13. Valentin est un voleur génial et au grand cœur qui rêve profondément de pouvoir, un jour, rembourser toutes ses victimes. Il a cambriolé les plus grandes bijouteries du monde en n’utilisant que deux armes : le bluff et l’humour. Pour changer de vie, il décide de prend le large à Fécamp et faire le tour du monde à la voile en solitaire. Sa route le conduit au Maroc, où il va rencontrer Jane, une chanteuse de jazz écorchée par la vie. Elle chante dans l’indifférence des palaces. Une histoire d’amour va naître entre cet homme et cette femme qui ne veulent plus entendre parler d’amour. |
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2004 | Le genre humain - 1ère partie: Les Parisiens |
Avec : Mathilde Seigner (Clémentine / Anne), Maïwenn (Shaa), Arielle Dombasle (Sabine Duchemin), Agnès Soral (La femme de Pierre), Alessandra Martines (Alessandra Martines), Michel Leeb (Michaël Gorkini). 1h59.
Paris, décembre 1999. Un ensemble de Parisiens se croisent. Un commissaire de police fou amoureux de la femme de son collègue, un réalisateur à la recherche d’un sujet. Un homme qui apprend qu’il est atteint d’un cancer des poumons. Une serveuse de café amoureuse de son patron. Un riche patron d’une chaîne de pizzeria qui a un coup de foudre pour une ancienne sociétaire de la Comédie Française alors qu’il voulait lui acheter son château. Parmi eux, il y a également Shaa. Elle rêve de devenir chanteuse et monte un duo avec Massimo, un chanteur des rues d’origine italienne. Rapidement, ils tombent amoureux l’un de l’autre. Mais un jour, un producteur repère Shaa et lui propose une carrière solo... |
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2005 | Le courage d'aimer |
Le Courage d'aimer est le triomphe des autodidactes, des outsiders, de ceux qui n'auraient jamais dû être à l'arrivée. Un chanteur des rues...une voleuse à la tire... une serveuse de bar... une bonne à tout faire... et un camelot charismatique. | |
2007 | Roman de gare |
Judith Ralitzer, femme fatale, auteur à succès, est en quête de personnages pour son prochain best-seller. Un tueur en série vient de s'échapper de la prison de la santé ! Huguette, midinette, coiffeuse dans un grand salon parisien, va changer leur destin. Il y a des rencontres plus fatales que d'autres... | |
2010 | Ces amours-là |
Avec : Audrey Dana (Ilva / Simone / Sophia), Laurent Couson (Simon), Raphaël Haroche (Louis), Samuel Labarthe (Horst). 2h00.
Le destin flamboyant d'une femme, Ilva, qui, sa vie durant, a placé ses amours au dessus de tout et se les remémore au rythme d'un orchestre symphonique. Dans cette fresque romanesque, Ilva incarne tous les courages et les contradictions d'une femme libre. Et si ce n'était pas Dieu qui avait créé la femme mais chaque homme qu'elle a aimé ? |
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2011 | D'un film à l'autre |
Documentaire avec Claude Lelouch, Anouk Aimée, Fanny Ardant, Pierre Arditi, Sharon Stone. 1h44.
Un documentaire retraçant toute la filmographie de Claude Lelouch. Pour les 50 ans des Films 13, le cinéaste y dresse un bilan de sa carrière, assumant échecs et succès, et y montre des images inédites... |
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2014 | Salaud, on t'aime |
Avec : Johnny Hallyday (Jacques Kaminsky), Sandrine Bonnaire (Nathalie Béranger), Eddy Mitchell (Frédéric Selman), Irène Jacob (Printemps Kaminsky). 2h04.
Un photographe de guerre et père absent, qui s'est plus occupé de son appareil photo que de ses 4 filles, coule des jours heureux dans les Alpes avec sa nouvelle compagne. Il va voir sa vie basculer le jour où son meilleur ami va tenter de le réconcilier avec sa famille en leur racontant un gros mensonge |
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2015 | Un + Une |
Avec : Jean Dujardin (Antoine Abeilard), Elsa Zylberstein (Anna Hamon), Christopher Lambert (Samuel Hamon), Alice Pol (Alice Hanel). 1h53.
Antoine ressemble aux héros des films dont il compose la musique. Il a du charme, du succès, et traverse la vie avec autant d’humour que de légèreté. Lorsqu’il part en Inde travailler sur une version très originale de Roméo et Juliette, il rencontre Anna, une femme qui ne lui ressemble en rien, mais qui l’attire plus que tout. Ensemble, ils vont vivre une incroyable aventure… |
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2017 | Chacun sa vie |
Avec : Éric Dupond-Moretti (Le président), Johnny Hallyday (Johnny), Nadia Farès (Nadia), Jean Dujardin (Jean, le flic). 1h53.
Ils ne se connaissent pas, mais tous ont rendez-vous pour décider du sort d’un de leurs semblables. Avant d’être juges, avocats ou jurés, ils sont d’abord des femmes et des hommes au tournant de leurs existences, avec leurs rêves et leurs secrets, leurs espoirs et leurs limites, tous sous un même soleil, chacun avec sa part d’ombre. Dans une jolie ville de province, le temps d’un festival de jazz, la vie va jongler avec les destins… |
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2019 | Les plus belles années d'une vie |
Avec : Anouk Aimée (Anne Gauthier), Jean-Louis Trintignant (Jean-Louis Duroc), Souad Amidou (Françoise Gauthier), Antoine Sire (Antoine Duroc), Marianne Denicourt (Responsable maison de retraite), Monica Bellucci (Elena), Tess Lauvergne (Tess). 1h30.
Ils se sont connus voilà bien longtemps. Un homme et une femme, dont l’histoire d’amour fulgurante, inattendue, saisie dans une parenthèse devenue mythique, aura révolutionné notre façon de voir l’amour. Aujourd’hui, l’ancien pilote de course se perd un peu sur les chemins de sa mémoire. Pour l’aider, son fils va retrouver celle que son père n’a pas su garder mais qu’il évoque sans cesse. Anne va revoir Jean-Louis et reprendre leur histoire où ils l’avaient laissée… |
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2019 | La vertu des impondérables |
Avec : Marianne Denicourt (Marianne Alice), Stéphane De Groodt (Stéphane Simon), Elsa Zylberstein (Noémie Richen), Ary Abittan (Aldo Richen). 1h28.
Ce jour-là, il y a de la tension dans l’air : Marianne se fait voler sa voiture et son chien sur une aire d’autoroute. Stéphane se dispute sans arrêt avec sa femme. Noémie ne supporte plus les infidélités de son mari Aldo. Un orchestre méconnu se produit pour la dernière fois... Quand soudain, tout bascule. Pour le meilleur comme pour le pire. La Vertu des impondérables, ou comment passer de la brutalité d’un imprévu à la douceur de l’inespéré... |
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2021 | L'amour c'est mieux que la vie |
Avec : Sandrine Bonnaire (Sandrine), Gérard Darmon (Gérard), Ary Abittan (Ary), Philippe Lellouche (Philippe). 1h55.
Les trois A : L’AMOUR, L’AMITIÉ et L’ARGENT sont les trois principales préoccupations de l’humanité. Pour en parler le plus simplement possible, Gérard, Ary et Philippe ont fait connaissance il y a 20 ans, à leur sortie de prison, et se sont tout de suite posé la vraie question : Et si l’honnêteté était la meilleure des combines ? Aujourd’hui, ils sont inséparables et scrupuleusement vertueux… Mais Gérard apprend qu’il souffre d’un mal incurable. Le sachant condamné, Ary et Philippe veulent lui offrir sa dernière histoire d’amour… car Gérard a toujours répété que l'amour c’était mieux que la vie. |
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