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Marguerite
Duras n'a jamais abandonné l'écriture d'un livre commencé
; ou peut-être quand elle était jeune mais pas depuis le Vice-consul.
Quoi faire de la solitude que je vivais dans cette maison ? Seule l'écriture,
sèche, nue, terrible, pourra me sauver de la solitude. Elle ne pense
pas à un sujet. Le vice-consul est un livre que j'ai crié, sans
voix, comme le vice-consul qui hurlait chez lui où il était
seul, dans la nuit. Je l'ai retrouvé dans l'acteur qui l'a joué,
Michael Lonsdale.
Tout le monde doute, du mariage, des amis mais pas de l'enfant. Le doute grandit et le doute contient la solitude. Ce doute est inaugural de l'écriture. Personne n'a jamais écrit à deux voix. Le livre est difficile à mener, comme un cheval. Sans l'écriture, je serai devenu incurable avec l'alcool. C'est un état pratique d'être perdu, c'est là qu'on boit quand on est perdue. Heureusement le livre appelle...
Ecrire
vient poursuivre lexpérience entamée avec La
mort du jeune aviateur anglais, Marguerite Duras y discute avec Benoît Jacquot de son rapport à lécriture, à la solitude,
à la maison où elle écrivit Le Vice-consul et Le
Ravissement de Lol V. Stein.