Cécile vient de perdre l'homme qu'elle aimait. Elle se retrouve seule avec leur jeune fils et ne s'en sort pas. Son amie Edith prend le petit et Cécile essaie de s'habituer à nouveau à la vie. Bon an mal an, elle va croiser sur son chemin Matthieu, dans un hôtel, et s'en faire un ami. Grâce à lui, et de moments de détresse en éclairs de gaieté, elle va tenter d'avoir à nouveau le sourire, dans un Eden retrouvé.
Après l'implosion qu'elle subit avec le décès de son mari tout semble irréel ou plutôt étranger à Cécile Cassard. C'est probablement là la grande force du film que de décrire toujours des relations réelles avec des personnages à la psychologie complexe, riche et évolutive tout en imposant un univers visuel et sonore très codé proche de Giorgio De Chirico, entre surréalisme et métaphysique.
Au fur et à mesure que Cécile s'investit dans ses nouvelles relations de Toulouse, la stylisation s'efface pour aboutir à cette image magnifique de Cécile enfin délivrée, au bord de l'eau, acceptant le soleil sur sa peau.