Irène mène une double vie. Pour celui qu'elle aime et qui l'aime, Étienne, elle est femme de chambre chez les Voisin-Larive, un riche et célèbre éditeur. Mais lorsqu'elle a quitté Étienne et le petit monde chaleureux qui l'entoure, celui d'un petit atelier d'ébénisterie du faubourg Saint-Antoine, Irène retrouve son mari, qui n'est autre que Jacques Voisin-Larive, lequel attend de son épouse qu'elle serve, par sa distinction et son charme, ses intérêts.
Étienne s'investit tout entier dans sa liaison avec Irène qu'il emmène au bal, le dimanche, dans la guinguette de l'oncle Léon. Il est même prêt à quitter son travail pour s'installer à son compte, et tant pis si cela déplaît à ses camarades et désespère celle qui l'aime en silence, Jeannette, la secrétaire de l'atelier. Voisin-Larive est au courant de tout et lorsqu'Irène lui apprend qu'elle est enceinte d'Etienne, il l'envoie accoucher en Suisse pour que rien ne transpire. Irène met au monde une fille, Agnès, qu'Etienne, ravi, confie à la soeur d'un de ses copains. Mais, bientôt rien ne va plus.
Étienne ne trouve pas l'argent pour sa boutique. Voisin-Larive ne veut pas entendre parler de divorce et, surtout, un soir de réveillon, Agnès tombe gravement malade. Affolé, Étienne va chercher Irène chez ses "patrons " et la trouve, au milieu d'une réception, couverte de bijoux, au bras de son mari Agnès meurt. Étienne reproche à Irène sa duplicité et la quitte. Muette de douleur, Irène continuera à parader dans les réceptions des Voisin-Larive.
Mélodrame qui ne bénéficie pas de la même réputation que les films majeurs de Gremillon.