Les films cités dans A bout de souffle

(par ordre d'apparition)
Slogan de Tout près de Satan (Robert Aldrich, 1959) sur une affiche alors que Michel vient de quitter Patricia et va être abordé par la vendeuse des Cahiers du cinéma.
"Tu te rappelles quand tu as donné ton ami Bob" allusion probable à Bob le flambeur (Jean-Pierre Melville, 1956)
Plus dure sera la chute (Mark Robson, 1956) au Normandy sur les Champs-Elysées.
Première fermeture à l'Iris. Michel est entré voir Plus dure sera la chute, l'iris se referme sur le reflet de la glace et cerne l'inspecteur Vital et son acolyte qui renoncent, ce jour, à retrouver Michel. Réouverture avec ellipse : Michel à retrouvé Patricia mais il n'a pas assez d'argent pour l'inviter à diner.
Se souvenant sans doute de Bogart dans La femme à abattre (Raoul Walsh, 1951), Michel assomme un client (interprété par Jean Domarchi) et lui vole l'argent de son portefeuille.
Sortant de la Pergola, Patricia et Van Doude rejoignent la voiture de ce dernier, garée devant un cinéma qui passe Hiroshima mon amour (Alain Resnais, 1959)
Jean Seberg regarde Belmondo à travers une affiche enroulée avec travelling avant, cut et baiser. L'emprunt vient de Forty guns (Samuel Fuller, 1957) où un fusil remplaçait l'affiche. Il est d'autant plus déclaré que Godard décrivait la scène dans sa critique du film.
Seconde fermeture à l'iris. Un mouchard (interprété par Godard lui-même qui envisage peut-être alors de faire des apparitions dans ses films comme Hitchcock) dénonce Michel à deux gendarmes. Ouverture à l'Iris sur Michel et Patricia à Orly où celle-ci doit interviewer Parvulesco.
Patricia essaie d'échapper au flic qui l'a filé depuis le New York Herald Tribune. Elle s'engouffre au Mac-Mahon qui passe Ce n'est qu'un au revoir (John Ford 1955) dont on voit l'affiche sur la droite...
....et, à ce moment, Le mystérieux docteur Korvo (Otto Preminger, 1949) dont on a entendu la bande-son et dont on voit l'affiche lorsque Michel récupère Patricia après qu'elle soit sortie du cinéma par les toilettes
Pour attendre la nuit, Michel et Patricia vont voir Westbound (Budd Boetticher, 1959)
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