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À la mort de Richard Cur de Lion, Arthur, son neveu de
douze ans, doit lui succéder, mais Jean, frère cadet de
Richard, usurpe le trône. Philippe II de France demande au roi
Jean de reconnaître les droits dArthur, mais il refuse et
la France déclare la guerre à lAngleterre. Jean
tente dassassiner Arthur, ce qui lui attire les foudres des nobles
anglais qui se rallient à la cause ennemie, laissant lusurpateur
dans une impasse.
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Avec Richard II, Shakespeare lance en 1595 sa deuxième tétralogie faite aussi d'Henry IV (en deux parties) et d'Henry V. La première a exploré la guerre civile des Deux-roses, prise dans son déroulé: de son éclosion parmi les rosiers du Temple à Londres (dans la première partie d'Henry VI) jusqu'à l'avènement en 1485 (à la fin de Richard III) de la nouvelle dynastie des Tudors, à laquelle appartenait la reine Elisabeth.
Ayant ainsi fait le lien avec son temps, le dramaturge choisit alors de remonter à la racine du mal. Deux siècle après les faits, il lui apparait que le péché originel de l'Histoire récente de son pays, c'est la déposition en 1399 de Richard II, vite suivie de sa mort, ourdie peut-être par son rival Henry IV, une hypothèse que l'auteur a préféré à celles de la maladie ou du suicide, nous donnant même à voir l'assassinat (V,v). Après Richard, c'est un York qui aurait du régner, et non son cousin Henry, de la branche cadette des Lancastre. Ce coup d'Etat anéantit l'héritage de l'illustre Edouard III, dès lors qu'entre les enfants de ses sept fils règne la zizanie, d'où sortira une guerre civile de trente ans, jusqu'à la double éviction des Lancastre (Henry IV, Henry V, Henry VI) et des York (Edouard IV, Edouard V, Richard III).