La vie tendre et pathétique
1933

Le jeune compositeur Franz Schubert doit mettre en gage sa guitare, afin de payer son loyer. Emmy, la fille du prêteur en gage, est si séduite par son allure simple et amicale qu'elle lui fait payer un montant plus élevé que l'instrument. Bientôt les deux jeunes gens se rapprochent. Le chef d'orchestre Antonio Salieri a entendu parler du talent de Schubert, lui fait passer un entretien et l'engage comme professeur assistant. Schubert est ensuite invité à une soirée pour les nouveaux talents organisée par madame Kinsky. Quand le Viennois présente sa symphonie inachevée, au cours de son exécution, il lui vient soudainement à l'esprit plusieurs fins possibles qu'il présente dans sa ferveur immature. Le public se met à rire, Schubert est en colère et quitte la soirée.

Quelques jours plus tard, il est invité en tant que professeur au château en Hongrie de la comtesse Caroline Esterházy. Elle était présente à la soirée et s'excuse pour son comportement. La glace se brise, quand il la voit danser la csárdás un soir dans une auberge. Malgré leurs différences, ils veulent se marier. La père de la comtesse refuse ce mariage. Lors du retour de Schubert à Vienne, Emmy qui l'attendait impatiemment est déçue quand elle trouve une lettre de Marie, la jeune sœur de Caroline, lui demandant de revenir en Hongrie.

Le vieux comte organise le mariage de Caroline avec un officier. Pendant la cérémonie, Schubert arrive au château. En cadeau, il offre sa symphonie avec son achèvement. Caroline s'évanouit. Après une discussion entre eux, Schubert jette sa fin et décide de revenir à Vienne

Dans ce premier film de Willi Forst jouent les Petits Chanteurs de Vienne, le Wiener Staatsoper et l'orchestre tzigane de Gyula Horvath. Les plans extérieurs ont été tournést à Dürnstein, dans la Wachau, Spitz et à Vienne.

Une version anglaise est produite en 1934. Hans Jaray et Marta Eggerth reprennent leurs rôles et Willi Forst partage la réalisation avec Anthony Asquith.

Trois extraits du film sont montrés dans Le fils unique (Yasujiro Ozu, 1936) comme le prototype du film parlant. Un dessin de Mártha Eggerth est très présent dans la maison du couple.

 

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(Leise flehen meine Lieder). Avec : Mártha Eggerth (Gräfin Eszterhazy), Luise Ullrich (Emmi Passenter), Hans Jaray (Franz Schubert), Hans Moser (Pfandleiher Passenter), Otto Treßler (Graf Esterhaazy). 1h25.

Genre : Drame sentimental
Thème : Musicien au cinéma