Une famille de pêcheurs vit dans des conditions extrêmement pénibles sur une île aride, au large des côtes d'Irlande. Le père casse d'énormes cailloux pour unifier le sol, la mère va ramasser la terre et les algues coincées dans les anfractuosités des rochers battus par les flots, le fils capture des crabes qui lui serviront d'appâts pour la pêche ou aide ses parents dans leur maigre culture. Un jour, le père aidé d'amis pêcheurs harponne un gros requin et le ramène à terre après deux jours de lutte. La population de l'île a préparé un chaudron pour cuire le foie de la bête que l'on dépèce sur la berge. Puis les pécheurs repartent en mer. Ils sont pris dans une violente tempête et sont sur le point d'être emportés par les flots en furie. Ils parviennent à aborder au rivage, mais la chaloupe est détruite. La tempête fait rage, la famille se, regroupe, la vie continue...
Les parents de Flaherty étaient irlandais. Le cinéaste rêvait de filmer la terre de ses ancêtres. Grâce à John Grierson, il part durant deux ans dans la petite ile irlandaise d'Aran, entre novembre 1931 et le printemps 1933. L'Homme d'Aran décrit la lutte pour la vie d'une famille de pécheurs
Là encore, il concilie les exigences descriptives et celle d'une véritable épopée lyrique de l’homme face à la nature.