Carrément à l'ouest

Alex, moitié voyou, moitié dealer, vient réclamer à François, étudiant petit-bourgeois, l'argent qu'il lui doit. Les choses se passeraient mal sans l'intervention de Fred, l'amie de François, qui tente de calmer le jeu. Mais un problème surgit : Fred s'intéresse à Alex, à sa façon d'être et de vivre, et c'est réciproque. Le garçon est un peu bourru, et fait passer les affaires avant la plaisanterie, c'est-à-dire les filles.

Fred assure vouloir travailler pour lui afin de rembourser les dettes de François. Et elle joue avec Alex à un jeu moins innocent : un soir, dans une boîte, elle se met en quête d'une fille pour lui. Ainsi rencontrent-ils Sylvia, elle-même un peu paumée, car elle sort d'une rupture et pleure souvent quand elle y pense. Sylvia se laisse entraîner dans le plan de Fred, d'autant plus facilement qu'elle non plus n'est pas insensible au garçon.

Les voilà tous les trois dans la suite d'un hôtel de luxe, car Alex a pu, par des moyens pas très réguliers, récupérer de l'argent. Un curieux chassé-croisé s'installe : Fred, malgré ce qu'elle ressent, pousse Alex et Sylvia l'un vers l'autre. Sylvia garde face à la situation une certaine réserve.

Alex, troublé par ces deux filles, s'ouvre à la complexité des sentiments et des jeux amoureux, en oubliant presque son sens des affaires et des coups fourrés, ce que vient lui reprocher son frère, qui s'étonne de l'inconséquence de son aîné. Si Alex a rencontré parfois de mauvais payeurs, il lui arrive d'être un mauvais vendeur… La nuit passe, d'explications sentimentales du trio en sorties d'Alex pour rencontrer des " clients " ou signer un mystérieux contrat. Enfin, au petit matin, après bien des hésitations et des revirements, la situation se précise, l'amour et les sentiments ont fait leur travail : Fred, qui a déclenché tout ce qui s'est passé, reste seule dans la chambre d'hôtel et regarde par la fenêtre Alex, le garçon dont elle est tombée amoureuse, partir avec Sylvia, la fille qu'elle lui a jetée dans les bras.