Le réalisateur retourne à Bologne où il séjourna vingt ans plus tôt. Entre l'Italie des "années de plomb" et celle de Berlusconi se tissent les liens d'une mémoire fragmentaire, lacunaire et tragique.
Une nouvelle page du journal intime de l'auteur Vincent Dieutre, arrachée à l'Italie, aux désillusions collectives et au temps qui passe. Bologna Centrale est aussi une histoire d'amour qui s'est mal terminée. Un hommage à tous ces compagnons de route dont la révolte s'est achevée par d'abjectes disparitions, et au premier d'entre eux, Sandro, qui fut aussi l'homme, inconsolablement chéri, du premier baiser, de l'éveil d'une sensualité et d'un goût de la subversion que le système a fini par digérer