Jacques Deray |
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(1929-2003) |
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30 films | ||
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Fils d'une famille d'industriels lyonnais, Jacques Deray montre très jeune un intérêt pour les activités artistiques, et s'inscrit au Cours Simon. Il ambitionne alors de devenir comédien. Son entrée dans le cinéma, il l'a fait par l'assistanat. Deray travaille apprend son futur métier de réalisateur aux côtés de Jean Boyer (Le trou normand), de Gilles Grangier, de Luis Buñuel (Cela s'appelle l'aurore) ou encore de Jules Dassin. Après ces années d'apprentissage, où il développe ses talents techniques, Deray signe Le Gigolo, un premier long métrage, et déjà un drame mâtiné de polar. La critique en fait un peu vite le successeur de Jean-Pierre Melville, alors le maître incontesté du film policier français. Ses réalisations suivantes creusent le même sillon, sans pour autant parvenir à imposer un style.
En 1969, il connaît enfin la reconnaissance autour de La Piscine. Deray y démontre ses qualités de directeur d'acteurs dans un film qui réunit Maurice Ronet, Romy Schneider, la toute jeune Jane Birkin, et Alain Delon, qui fait de Deray son réalisateur attitré. Les deux hommes se retrouveront à huit reprises. De leur collaboration naissent quelques classiques du film policier, comme Borsalino (1970), Borsalino&co (1974), Flic story (1975), Trois hommes à abattre (1980) ou encore L' Ours en peluche (1994), la dernière réalisation de Deray pour le cinéma.
Fidèle à un cinéma de genre qu'il lui vaut les faveurs du public, le cinéaste décline le policier sous différentes formules, l'action musclé (Le Marginal, avec Jean-Paul Belmondo), l'intrigue (On ne meurt que deux fois, avec Michel Serrault et Charlotte Rampling), l'espionnage (Netchaïev est de retour, avec Yves Montand), le thriller (Un papillon sur l'épaule, avec Lino Ventura) tout en dirigeant les plus grands comédiens de leur génération. Privilégiant les atmosphères troubles (Les Bois Noirs), fin connaisseur de la littérature policière, adaptant notamment Robin Cook, Jean-Patrick Manchette et Georges Simenon, Jacques Deray tremien sa carrière en adptant avec Jean-Claude Carrière deux oeuvres de Stefan Zweig pour la télévision.
Filmographie :
1960 | Le gigolo |
Avec : Alida Valli (Agathe), Jean-Claude Brialy (Jackie), Philippe Nicaud (Édouard), Jean Chevrier (Le docteur Dampier), Rosy Varte (Marilyn), Sophie Grimaldi (Colette). 1h35.
Cela fait trois ans qu'Agathe Perrin, riche veuve de 40 ans, fréquente Jackie 24 ans. Lasse de cette liaison, séduite par le médecin qui soigne son père, elle tente d'éloigner Jackie mais il s'accroche. Aveuglé par la jalousie, Jackie part. Par la suite il se trouve impliqué dans une affaire de meurtre, dont il sortira coupable mais grandi. |
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1963 | Rififi à Tokyo |
Avec : Karlheinz Böhm (Carl Mersen), Charles Vanel (Van Hekken), Barbara Lass (Françoise Merigné), Keiko Kishi (Asami), Michel Vitold (Pierre Merigné), Eiji Okada (Danny Riquet). 1h38.
Avant de prendre sa retraite, le truand Van Hekkin prépare au Japon un dernier gros coup : le vol d’un énorme diamant qu’Ishimoto, son propriétaire, garde dans une chambre-forte de la Bank of Tokyo, dotée d’un système sophistiqué de surveillance. Van Hekkin s’associe à la bande de l’Italien Luigi, à Riquet, aventurier installé à Tokyo depuis la guerre, et à Asami, Japonaise parlant français, hôtesse dans une boîte de nuit ; son frère, Itoshi, complice aussi, est employé de la banque concernée. Il fait venir de Paris l’ingénieur Pierre Mérigné, un spécialiste en électronique, capable de neutraliser par dissociation moléculaire le blindage de la chambre-forte. Homme fragile psychologiquement, il arrive, et ce n’était pas prévu, avec sa jeune épouse Françoise, tenue à l’écart de ses louches activités. La mafia locale, dirigée par Kan, surveille ces concurrents étrangers et abat même Riquet. Mersen, autre exilé européen au passé chargé, et vivant à Tokyo, remplace pour le casse son ami Riquet, qu’il veut par ailleurs venger. Sous la pression des truands locaux, les choses s’accélèrent. Kan est tué par Mersen. Ce dernier a une aventure avec Françoise, ce qui rend Asami jalouse et complique les préparatifs. Après bien des péripéties et quelques assassinats, les trois hommes pénètrent enfin dans la banque. Mérigné parvient à ouvrir les portes du coffre. Quand Van Hekkin s’empare du diamant, une herse de fer tombe du plafond et le retient prisonnier. Mérigné perd son sang-froid et fuit. Impuissant devant cet imprévu et dans l’impossibilité de sauver son complice, qui lui ordonne de partir avec le butin, Mersen hésite puis sort seul, sans le diamant. Van Hekkin se suicide. Le rescapé n’ira sans doute pas loin car il est suivi par la voiture des hommes de Kan, qui ont déjà capturé Asami… |
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1963 | Symphonie pour un massacre |
Avec : Michel Auclair (Clavet), Claude Dauphin (Valoti), José Giovanni (Moreau), Michèle Mercier (Madeleine Clavet), Daniela Rocca (Hélène Valoti), Jean Rochefort (Jabeke), Charles Vanel (Paoli).1h55.
Paoli, Valotti, Clavet et Jabeke sont associés dans l’affaire d’un cercle de jeux, couverture d’activités illicites. Le caïd marseillais Repellini leur offre un important stock de drogue contre cinq cent mille dollars qui pourront leur rapporter le double. Une fois réunie, la somme est convoyée de Paris à Marseille par Moreau, cinquième associé de l’opération, qui au retour devra ramener la drogue. Mais Jabeke a décidé de faire cavalier seul. Censé être à Bruxelles, il s’y installe ostensiblement dans un grand hôtel puis rentre discrètement à Paris et prend le même train de nuit que Moreau. Il surprend celui-ci dans son sommeil, le tue, dérobe la mallette de billets, descend à Lyon où il a préalablement laissé sa voiture et regagne Bruxelles juste à temps pour se faire livrer le petit-déjeuner dans sa chambre. À l’annonce par la presse de la découverte du corps, Paoli le doyen convoque ses troupes. Jabeke arrive le premier et, dans la discussion, se trahit. Pour son salut, il doit poignarder Paoli, puis fait mine d’arriver en retard lorsque les deux autres sont parvenus à leur tour sur les lieux, les laissant croire à un mystérieux règlement de comptes. Pour écarter toute enquête, ils font disparaître le corps et s’apprêtent à financer le train de vie du solitaire Paoli, dont la disparition doit passer inaperçue. Deux clients américains du cercle de jeux font sauter la banque. Chacun des trois associés doit rassembler tous les fonds possibles pour couvrir la dette. Jabeke prélève sa part dans la mallette, ignorant que Clavet, pris de court, avait versé des faux dollars. Une partie de ceux-ci se glisse dans la liasse remise de bonne foi par Valotti aux deux Américains; ceux-ci, des banquiers, ne se laissent pas abuser. Vite clos, l’incident a néanmoins conduit Clavet à conclure à la culpabilité de Valotti, ce dont il fait part à son épouse Madeleine. Jabeke prend peur et tue Clavet, avant d’être démasqué par Valotti pour avoir laissé traîner dans sa voiture un journal lyonnais daté du jour de la mort de Moreau. L’ultime explication entre les deux hommes tourne à l’avantage de Jabeke qui, tirant le premier, n’a plus qu’à se rendre au domicile de Valotti afin d’y récupérer le contenu de la mallette que celui-ci lui avait dérobé. À lui alors les beaux jours avec sa maîtresse Hélène, veuve de… Valotti ! Décidée à venger son époux, Madeleine attend au sortir de l’immeuble et fait feu sur celui qu’elle croit être Maurice Valotti. |
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1965 | Par un beau matin d'été |
Quelque part sur la côte d'Azur, Francis et Monique, sa sœur, vivent d'expédients douteux : Monique attire les messieurs dans sa chambre, survient son frère pour les surprendre. L'invité en sera quitte pour payer une réputation sauvé. Las de cette vie, les deux associés acceptent de participer, ainsi qu'un truand voisin, à un audacieux kidnapping en Espagne, complicité qui leur procurera des millions. Sous la conduite de Kramer, il s'agit d'enlever la fille d'un richissime Américain, lequel paiera une forte rançon. L'opération réussit, la fille est séquestrée chez un peintre illustre retiré avec sa femme et son fils sur les montagnes d'Andalousie. Ce sera le peintre qui s'en ira lui-même réclamer rançon. Mais dans la montagne, le drame éclate : un ouvrier venu réparer le téléphone est tué ; une bagarre met aux prises les truands ; Francis tue son complice, mais Monique est blessée à mort. Entre temps, l'adolescente enlevée s'est éprise de son ravisseur. Tout s'achève par l'arrestation de Kramer et la mort de Monique. Le frère restera seul désespéré auprès de sa sœur en attendant sa propre arrestation. | |
1966 | L'homme de Marrakech |
Dans le Sud Marocain, des bandits préparent minutieusement un hold-up qui doit leur apporter le succès. Mais tout ne va pas se passer comme ils l'auraient souhaité. | |
1966 | Avec la peau des autres |
Un chef du Service de Renseignements français est envoyé en mission à Vienne afin de tenter de découvrir la provenance des fuites enregistrées durant les derniers mois. Là se trouve Marjory, son correspondant local, chef du réseau, individu équivoque et inquiétant, un pied-bot ajoutant encore au malaise émanant de sa personne. Un entretien a lieu entre les deux hommes qui se connaissent de longue date. Marjory, qui doit remettre un important dossier, se sait traqué, épié, poursuivi. Trouvant refuge chez des amis, il ne fera que se précipiter dans la gueule du loup et sera livré à l'ennemi par un ami contraint par le chantage. L'intervention de son chef de service arrivera trop tard. Seuls seront récupérés les microfilms : Marjory, enlevé par les agents d'une puissance étrangère, n'a pas parlé sous la torture, mais, épuisé, s'est suicidé. Etait-il ou non un agent double : un mystérieux rendez-vous du lendemain donnera enfin la clef de l'énigme. | |
1969 | La piscine |
Avec : Alain Delon (Jean-Paul), Romy Schneider (Marianne), Maurice Ronet (Harry), Jane Birkin (Pénélope), Paul Crauchet (L'inspecteur Lévêque), Steve Eckardt (Fred). 2h00. Tout à leur passion amoureuse, Jean-Paul et Marianne passent leurs vacances d'été sur les hauteurs de Saint-Tropez dans une luxueuse villa prêtée par des amis. Marianne invite son ancien amant, Harry, à venir les rejoindre avec sa fille de 18 ans, Pénélope. L'ambiance, amicale et indolente, devient peu à peu tendue... |
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1970 | Borsalino |
Avec : Jean-Paul Belmondo (François Capella), Alain Delon (Roch Siffredi), Catherine Rouvel (Lola), Françoise Christophe (Simone Escarguel), Corinne Marchand (Mme Rinaldi). 2h06.
Marseille 1930. À l'époque des années folles et des hold-up au soleil, François Capella et Roch Siffredi, deux jeunes truands aux dents longues se lancent à la conquête de la ville. D'abord ennemis, les deux hommes entament une amitié basée sur l'estime et la confiance réciproques. Leurs premiers "coups" ressemblent à des plaisanteries, mais Capella et Siffredi s'attaquent vite aux gros bonnets qui contrôlent tout à Marseille... |
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1971 | Doucement les basses |
Avec : Alain Delon (Simon Médieu), Nathalie Delon (Rita), Paul Meurisse (L'évêque), Paul Préboist (Le vieil enfant de choeur), André Bollet (Mickey). 1h30.
Après la mort, sept ans auparavant, de sa femme Rita, le musicien Simon Médieu s’est fait prêtre et vit retiré, depuis, dans une petite cure bretonne où il aspire à la sérénité en jouant de l’orgue pour les veuves de marins. C’en est fini de sa tranquillité le jour où survient le proxénète Francisco, qui lui annonce être le nouvel époux de Rita. Celle-ci est en effet bel et bien vivante. Elle avait voulu disparaître de la vie de Simon, qu’elle rendait trop jaloux et dont elle perturbait la carrière. Mais, depuis, elle a changé d’avis, et Francisco le supplie de la reprendre. Simon, fortement troublé — d’autant que la belle mène une vie de petite vertu au cabaret “Le vieux pirate” — confie son problème à l’évêque, qui lui laisse entendre que cette nouvelle situation est propre à le délier de ses vœux, pour autant qu’il le souhaite. Or Simon est réticent, et son entrevue avec Rita au cabaret se termine en bagarre générale. Simon en vient même à se demander si les femmes ont une âme et à regretter qu’un concile ait d’autrefois répondu par l’affirmative! Rentrant de nuit en mobylette, il subjugue deux gendarmes en obtenant, sur son ordre, le silence des crapauds d’un marais. Au cours d’un virulent sermon, il désigne Rita en clamant qu’il ne connaît qu’un régime totalitaire: la femme. Même l’évêque estime qu’il est allé trop loin et joint sa voix à celles de Rita et Francisco en l’exhortant à choisir. Le poursuivant sur le clocher, Rita sait trouver les arguments convaincants pour lui faire assumer des sentiments qu’il ne saurait plus longtemps dissimuler. Officiellement autorisé à reprendre la vie laïque, il dit adieu à ses fidèles veuves. Mais c’est alors Rita qui, à nouveau apeurée, s’est tournée vers la vie monastique, dans un couvent de Benédictines de la Petite Chartreuse. Il se précipite pour l’en sortir, menaçant. Les couventines, soudain affolées par ce mirage de liberté, s’engouffrent derrière eux, leur demandant de les attendre... |
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1971 | Un peu de soleil dans l'eau froide |
Avec : Claudine Auger (Nathalie Silvener), Marc Porel (Gilles Lantier), Judith Magre (Odile), Barbara Bach (Héloïse), André Falcon (Florent), Jean-Claude Carrière (Françoise), Nadine Alari (Gilda), Gérard Depardieu (Pierre). 1h50.
Jeune journaliste à l'AFP, Gilles Lantier cède à une déprime à laquelle ni son collègue et ami Jean ni sa compagne Eloïse ne peuvent rien. Parti se détendre chez sa soeur Odile, près de Limoges, il rencontre au cours d'une soirée une riche bourgeoise mariée, Nathalie Sylvaner. C'est le coup de foudre, et déjà il se montre jaloux de Pierre en fait le frère de Nathalie. Il rentre à Paris, annonce à Eloïse qu'il aime une autre femme, et part rejoindre celle-ci. Nathalie décide même de venir vivre avec lui à Paris, tout en refusant de l'épouser, ce qu'il lui a proposé en prenant conscience du besoin d'absolu qu'elle manifeste. Alors qu'elle travaille dans une agence de voyages, leur vie commune sombre déjà dans la routine et s'assombrit un matin, après qu'il ait passé toute la nuit dehors à se saouler. Elle part à Limoges au chevet d'une tante malade, revient passe avec lui un sinistre week-end à Deauville. Elle surprend une conversation de Gilles avec Jean, et concluant à l'éphémère de leur relation, disparaît. Eperdu, Gilles tente tout pour la retrouver. Il la reverra une dernière fois sur un lit d'hôpital, après qu'elle ait absorbé une dose trop forte de gardénal. |
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1972 | Un homme est mort |
Avec : Jean-Louis Trintignant (Lucien Bellon), Ann-Margret (Nancy Robson), Roy Scheider (Lenny) Angie Dickinson (Jackie Kovacs), Georgia Engel (Mrs. Barnes), Felice Orlandi (Anderson), Carlo De Mejo (Karl), Michel Constantin (Antoine). 1h44.
A peine arrivé à Los Angeles, Lucien Bellon honore son contrat en remboursement d'une dette de jeu envers son ami Antoine : l'exécution de Victor Kovacs, milliardaire impliqué dans des affaires douteuses. De retour à l'hôtel, sa réservation est annulée et ses affaires ont disparu. Dans la rue, il doit échapper au tir d'un tueur lancé à ses trousses en se réfugiant de force chez une jeune femme, Jane Barnes, seule avec son fils, d'où il téléphone à Antoine, à Paris. Après que le tueur, Lenny, ait tué à sa place un jeune mystique, il contacte, sur les conseils d'Antoine, l'entraîneuse Nancy Robson... |
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1974 | Borsalino and Co. |
Marseille, 1934. Trois mois après l'assassinat de son ami François Capella, Roch Siffredi identifie le coupable, l'industriel milanais Giovanni Volpone. Siffredi et ses lieutenants, dont le fidèle Fernand, s'en prennent d'abord au frère de Giovanni, Francesco, jeté d'un train en marche. La guerre est déclarée entre les deux clans. Volpone fait saccager les cercles de jeu de Siffredi qui, mis en garde par le commissaire Fanti, lui affirme sa détermination en dépit des protections politiques notamment d'extrême-droite dont bénéficie son ennemi. Dans le désordre régnant et policier et politique Fanti est révoqué puis remplacé par le commissaire Cazenave, sur qui Volpone s'appuie. Siffredi est enlevé par Sam, un Allemand à la solde de Volpone. Fernand, d'abord laissé pour mort, noyé, réapparaît et s'inquiète de la disparition de son patron auprès de Cazenave, qui effectivement lui donne des nouvelles : Siffredi, s'adonnant à la boisson (les hommes de Volpone l'y ont forcé avec violence) n'est plus qu'une épave. D'ailleurs, toute la presse, soigneusement convoquée par Sam, est là pour le constater, et tous s'accordent à le décréter atteint de folie; il est interné. Fernand, qui s'est fait embaucher comme employé du menuisier de l'asile psychiatrique, organise son évasion dans un cercueil, et tous deux s'enfuient à Gènes. Trois ans passent. Siffredi revient à Marseille pour y apporter la colère. Entouré d'hommes de main résolus, venus avec lui d'Italie,- il libère Lola (qui dirigeait autrefois une maison de plaisirs) des humiliations que Volpone lui a fait subir. Cazenave et Sam sont à leur tour enlevés et gavés d'alcool, puis livrés ainsi à la presse. Fanti est alors réintégré dans ses fonctions. Après avoir supprimé Sam, Siffredi et ses hommes prennent place dans le train pour Berlin où se trouve Volpone et font périr celui-ci dans la fournaise de la locomotive. Siffredi n'a plus rien à faire à Marseille. Depuis le bateau qui le conduit en Amérique avec Lola, il regarde s'éloigner la ville de son enfance. | |
1975 | Flic story |
Avec : Alain Delon (Roger Borniche), Jean-Louis Trintignant (Emile Buisson), Renato Salvatori (Mario Poncini dit 'Le Rital'), Claudine Auger (Catherine), Maurice Biraud (Le patron de l'hôtel Saint-Appoline), André Pousse (Jean-Baptiste Buisson), Mario David (Raymond Pelletier), Paul Crauchet (Paul Robier). 1h52.
Chargé de retrouver le dangereux Émile Buisson qui, en ce mois de septembre 1947, s'est évadé de l'hôpital psychiatrique de Villejuif, l'inspecteur Roger Borniche fait libérer Raymond Pelletier, dit "Le Stéphanois", en échange d'informations. En filant Jean-Baptiste Buisson, frère d'Émile, les policiers localisent celui-ci chez sa maîtresse Suzanne Bollec. Laquelle est arrêtée ainsi que son frère René et Jean-Baptiste. Émile, lui, parvient à s'échapper et tue le donneur, le Stéphanois. Tout en s'opposant aux méthodes expéditives de son collègue Darros. Borniche apprend où et quand Buisson doit rencontrer Mario Poncini, dit "Le Rital". Le piège échoue, et le policier se voit retirer l'affaire. Mais le hasard l'y ramène, par le fait de la nouvelle enquête qu'on lui a confiée : en effet, le corps retrouvé dans un champ est celui du Rital, que Buisson, se croyant trahi, a exécuté avant de commettre un hold-up dans une usine et d'y tuer deux ouvriers. En intimidant le patron d'un hôtel de passe, Borniche remonte jusqu’à un complice, Paul Robier, dit "Le Bombé", il le convainc de l'aider à faire tomber Buisson. À force de minutie et de patience, l'arrestation a enfin lieu dans une auberge de Saint-Rémy-lès-Chevreuse. Deux fois par semaine, Borniche est chargé de procéder à l'interrogatoire de Buisson. Au fil des mois, des habitudes, voire une certaine complicité s'installent entre eux, jusqu'à l'exécution de Buisson, le 28 février 1956. |
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1977 | Le gang |
Robert, dit "Le Dingue", est ramené mourant par ses compagnons de gang. Marinette, appelée à son chevet, l'avait connu l'année précédente, au cours d'une rixe dans un club où elle était employée au vestiaire... Devenue sa maîtresse, elle connaît l'angoisse de l'attente alors que le gang se livre à une série de hold-up : une Caisse d'épargne à Soissons, puis une usine encore inorganisée en ce lendemain de Seconde Guerre mondiale, où ils se font remettre l'argent en se faisant passer pour des policiers. Comme convenu, Marinette les rejoint chez Félicia, ex-chanteuse et compagne de Léon; aujourd'hui paralysé, Léon fut comme un père pour Robert. Nouveau coup : la paie des employés d'une gare parisienne. Couvrant la fuite de ses amis, Robert est pris dans une rafle policière anti-immigrés. Lassé d'attendre au commissariat, il s'empare d'une mitraillette et s'enfuit, avant d'assister au baptême du fils de Raymond, dont il est le parrain. Deux cents policiers cernent alors l'Auberge de la Bonne Oseille, tenue par Cornélius, où a lieu la fête. Robert ayant fait en sorte que les forces de l'ordre s'opposent entre elles, les hommes du gang échappent au piège avant de réaliser une fructueuse opération au Crédit Industriel. Voulant offrir un présent à Marinette, Robert attaque une bijouterie. L'épouse du bijoutier lui tire dessus. Ses amis le ramènent. À sa mort, ils l'enterrent discrètement, devant Marinette éplorée. |
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1978 | Un papillon sur l'épaule |
En escale à Barcelone, Roland Fériaud est attiré par un râle provenant de la chambre d'hôtel voisine de la sienne. Il pousse la porte, mal fermée. Incapable de se souvenir de ce qu'il lui est advenu depuis, il se réveille dans une clinique, questionné par un docteur qui cherche à le faire parler d'une mallette. Curieux établissement, qui ne compte qu'un seul autre pensionnaire, un simple d'esprit en pyjama et ne cessant de s'adresser à un papillon imaginaire dans le creux de son épaule. Retourné en ville, Fériaud remarque à l'hôtel une femme désespérément à la recherche de son mari, que personne ne connaît. Intrigué, il retourne à la clinique, où rien n'est comme avant et où gît un cadavre, celui de Miguel Carrabo, l'époux disparu. Menant son enquête, il est contacté par une femme en imperméable. Selon elle, il est l'objet d'une méprise mais toute l'" organisation " ne le sait pas encore. C'est alors que vient le rejoindre son épouse, Sonia, qu'il n'a pas vue depuis plusieurs mois. Mais, bientôt, elle est enlevée et il doit, pour la faire libérer, restituer la mystérieuse mallette que Madame Carrabo lui a heureusement confiée avant d'être à son tour assassinée. Décidé à enfin comprendre ce qui se trame, il contacte avec Sonia le consul de France. Celui-ci leur conseille de tout oublier. Fériaud raccompagne Sonia à la gare. À peine ressorti dans la rue, il est abattu. | |
1980 | Trois hommes à abattre |
Une nuit, Michel Gerfaut ramasse un blessé sur la route. Il l'emmène à l'hôpital mais, déjà en retard pour sa partie de poker, il part sans faire de déclaration. L'homme accidenté, dont la voiture avait percuté un arbre, avait en fait été mitraillé. De sauveteur, Gerfaut devient témoin, et un témoin gênant pour l'organisation de Emmerich, qui tente de vendre à des pays étrangers des missiles avariés. Après une tentative d'assassinat perpétrée contre sa personne, Gerfaut découvre dans le journal la photo de l'homme qu'il a ramassé sur la route, abattu tout comme deux autres hommes. Ayant découvert que les trois victimes étaient cadres chez Emmerich, il abandonne son amie Béa pour se rendre à Paris chez un ami, Liethard, commissaire des Renseignements Généraux. Ce dernier tente de l'aider mais se fait tuer. Traqué, Gerfaut passe à l'attaque. Lassé d'être le point de mire des tueurs, il devient chasseur à son tour. Emmerich, croyant avoir affaire à un professionnel, donne rendez-vous à Gerfaut et essaie de l'acheter. Au cours de la discussion, orageuse, Emmerich est victime d'un infarctus. Son adjoint Leprince confie à Gerfaut que s'il ne veut pas collaborer, il trouvera la mort tôt ou tard. Croyant l'affaire classée Gerfaut accompagne Béa dans un magasin. Né se méfiant plus de l'organisation, il est abattu par deux tueurs. | |
1982 | Les secrets de la princesse de Cadignan |
téléfilm | |
1983 | Credo |
téléfilm | |
1983 | Le marginal |
Le Commissaire Jordan est envoyé à Marseille pour frapper un grand coup dans le milieu des trafiquants de drogue et faire cesser notamment les activités de Sauveur Meccaci, l'un des plus "gros bonnets" de cette Mafia. Mais les méthodes expéditives de Jordan ne plaisent pas à tout le monde, et on le renvoie à Paris, dans un petit commissariat où l'on pense qu'il devrait se calmer ! Effectivement, Jordan n'y trouve que de piètres inspecteurs (tel le dénommé Simon) totalement soumis au pouvoir central et passant leur temps à interroger de petits voleurs minables ou des prostituées. Seul l'inspecteur Rojinsky tranche sur cette grisaille et aide Jordan à se remettre sur la piste du trafiquant Meccaci. Jordan va enquêter dans différentes directions : une filière turque; la recherche d'un certain Alfred, dit le "chimiste", bien connu pour ses liens avec la pègre; un ancien copain flic, qui a quitté la police et dont Jordan soupçonne qu'il est financé par des gangsters... peut-être même ceux qu'il cherche; en chemin, Jordan rencontre également une prostituée sud-américaine, Linda, avec laquelle il va avoir quelques moments de tendresse... Mais la machine du banditisme se met en marche : le copain de Jordan et Alfred le chimiste sont assassinés car ils en savaient trop; et Jordan est finalement conduit jusqu'à Meccaci par un certain Baldi. Mais le commissaire flaire le piège. Il tirera plus vite que le truand et l'éliminera définitivement. | |
1985 | On ne meurt que deux fois |
Au petit matin, dans un terrain vague, l'inspecteur Staniland découvre le cadavre d'un homme, Charly Berliner, qui a été sauvagement abattu. Affaire qui paraît banale et que le commissaire Bauman demande à Staniland de résoudre rapidement. Au domicile de la victime, Staniland trouve des cassettes enregistrées, parlant de la passion de Berliner pour une certaine Barbara Spark... La femme de la victime, Margo Berliner, donne très peu de renseignements, si ce n'est que leur fils, Éric, ne portait guère d'affection à son père. C'est en retournant dans l'appartement du mort que Staniland va en apprendre le plus : d'abord grâce au gardien de l'immeuble, Léonce, et surtout grâce à l'irruption complètement imprévue de Barbara Spark en personne. Barbara est une très belle femme, très sensuelle, qui trouble énormément Staniland, d'autant plus qu'elle lui dit sur un ton ironique : "C'est moi qui ai tué Berliner !" Dès lors, Staniland s'identifie à Berliner et tombe amoureux de Barbara. Il la suit à la trace, remonte toutes les filières qui la concernent au "Pub Royal", où le barman lui donne quelques informations supplémentaires, chez le photographe Jean-Loup Soeren, pour lequel Barbara pose... Et puis, Staniland va découvrir que Barbara a un jeune frère, Marc, qu'ils sont tous deux venus d'Irlande sans le sou, et qu'ils entretiennent une passion incestueuse. De là à ce que le jeune Marc tue Berliner par jalousie, il n'y avait qu'un pas. Staniland manque lui-même de tomber dans un piège tendu par Marc et Barbara. Mais c'est Marc qui est tué au petit matin. Staniland gardera le souvenir d'une femme superbe... et un goût très net d'amertume. | |
1987 | Le solitaire |
Le commissaire Stan et son collègue et néanmoins ami l'inspecteur Simon, décident de démissionner de la police pour partir vivre aux Antilles. Mais un soir, dans une boîte de nuit, les deux compères "logent" Schneider, un redoutable truand. Ils décident de l'intercepter. Mais Simon se fait abattre dans les toilettes de l'établissement. Stan reste dans la police et est promu patron de l'OCRB. Parrain de Christian, le fils de Simon, il prend en charge l'éducation du gamin qui vit tantôt en pension, tantôt chez lui. Deux ans ont passé lorsque les indics de Stan lui signalent le retour de Schneider. Une longue traque commence, jalonnée par les hold-up sanglants du truand et par la dure rivalité entre les différentes polices. Menaces, chantages, coups de poings, Stan sort le grand jeu pour localiser l'ennemi public n° 1. Il organise même l'évasion d'un truand pour piéger Schneider; ça fonctionne; mais l'arrivée inopportune de la mondaine fait capoter l'opération. En cachant de la drogue chez elle, Stan arrête Sandra, la compagne du truand. Celui-ci est furieux et menace de s'en prendre à Christian. Enfin, un renseignement conduit Stan dans un vieil hôtel; il coince Schneider et le tient en joue. L'abattre serait trop doux: vingt ans de vieillissement sous les barreaux seront bien plus durs. | |
1987 | Maladie d'amour |
C'est dans ce train qui arrive à Bordeaux, que Juliette croise le regard de Clément. Jeune et brillant interne de l'hôpital, il est affecté au service d'un médecin réputé, le professeur Bergeron. Juliette travaille dans un salon de coiffure de la ville. Fasciné par elle, Raoul Bergeron se propose de la raccompagner le soir venu. Attirée par le luxe, la sécurité, la vie facile, Juliette accepte les fiançailles. Un jour, par hasard, Clément revoit Juliette. Leur premier et furtif regard était déjà bien lourd de signification; la passion aussi soudaine qu'absolue. Ils font l'amour dans un hôtel. Mais Bergeron l'apprend et se venge en cassant la carrière de Clément; il ne sera pas chef de clinique. Clément s'enfuit avec Juliette et s'installe dans un bourg éloigné comme médecin de campagne. Mais leur amour ne suffit pas. Clément doute de sa vocation. Afin de l'aider à se sauver, à retrouver ses ambitions, Juliette le quitte, prétextant ne plus l'aimer. Elle revient au professeur Bergeron. Le temps s'est écoulé. Clément, qui s'est marié, occupe maintenant un Poste important à l'Hôpital St-Louis, à Paris. Raoul et Juliette vivent paisiblement en Gironde. Mais Juliette tombe malade; les examens, les traitements n'y font rien. Juliette, malgré toute la tendresse qu'elle éprouve pour Raoul, semble résignée, indifférente à la vie. Elle le quitte. Bergeron va rencontrer Clément qui fait mine d'avoir tout effacé de son esprit. Mais le professeur se rend à l'évidence, Juliette se meurt d'amour ! Clément ne perd pas un instant; il se dirige à tout allure vers cette maison où il a autrefois ouvert son cabinet. Là, il y retrouve Juliette qui tombe dans ses bras. | |
1989 | Les bois noirs |
Répondant aux questions d'un juge d'instruction, Violette raconte Gustave Dupin est tombé amoureux d'elle en lisant soi, journal intime. Séduite, elle accepte de l'épouser et le suit en son fief de La Vernière, près de Clermont-de-Beauregard, en Périgord. Elle fait connaissance de sa belle-mère, Nathalie, accueillante mais rudoyant souvent Anna, la femme à tout faire. Celle-ci n'est autre que la mère d'Antoine, le frère de lait de Gustave. Se promenant en vélo dans le domaine, Violette provoque un accident - sans dommage - avec une voiture de sport rouge. Au volant : le frère de Gustave, Bastien, qui s'avère être le contraire du personnage rude et brutal qu'on lui avait décrit. Bastien vient de temps à autre au " château " mais ne reste jamais plus d'un mois; il n'aime pas ce que Gustave en a fait, il n'aime pas ce frère qu'il considère comme porteur de mort et qui saisit Violette d'effroi en brisant froidement le cou d'une chauve-souris entrée dans le salon alors qu'il aurait pu la laisser sortir. La présence de Bastien égaye la maison, et ses promenades avec Violette incitent sa mère à lui conseiller de partir, ce à quoi il répond qu'elle n'aurait jamais dû accepter ce mariage auquel il avait lui-même refusé d'assister. Il consent à quitter les lieux, résolu à ne plus jamais revenir, et fait ses adieux à Violette, qui vient d'être violée par Gustave. Ce dernier, fou de jalousie, tue Bastien dans l'écurie et simule son départ en voiture. Gustave ordonne à Antoine de tuer les deux beaux chiens noirs de Bastien pour lesquels Violette s'était prise d'affection. La jeune femme est effrayée de découvrir chaque jour davantage la monstruosité infantile de son époux, ce qu'elle consigne dans son journal. Elle veut partir : il s'empoisonne. Soupçonnée, elle est arrêtée. Un soir d'orage. les deux chiens, qu'Antoine avait épargnés, se libèrent et déterrent le corps de Bastien. La découverte de ce crime corrobore le suicide de Gustave. Violette, coupable seulement d'avoir été trop aimée, est relaxée par le juge. Un an plus tard, elle revient : La Vernière est à vendre. | |
1991 | Netchaïev est de retour |
On le croyait mort assassiné cinq ans plus tôt à Gibraltar. En fait "Netchaïev" est de retour, bien vivant face à Luis Perez qui l'avait aidé à ainsi "disparaître" et à qui il propose l'échange de son impunité contre des informations sur un groupe terroriste prêt à mettre Paris à feu et à sang. Peu après, Perez est assassiné, non sans avoir pu communiquer, via sa fille Sonsoles, l'enregistrement vidéo de cette entrevue à son ami Pierre Marroux, directeur de la DST. Celuici, hébergeant chez lui la jeune fille, elle aussi en danger, lui confie que Netchaïev n'est autre que son fils, devenu terroriste en rompant toute relation avec lui au point d'abandonner son nom au profit de celui de sa mère, Laurençon. L'agitation gagne chez les quatre anciens compagnons révolutionnaires de l'activiste, tous socialement rangés, depuis : Brigitte, chercheur au CNRS, qui fut sa compagne pendant six ans; Marc Leloy, avocat d'affaires, ancien époux de Brigitte; Élie, l'écrivain et Philippe Martel, directeur de journal. À Daniel alias Netchaïev venu à sa rencontre, Brigitte livre son secret : c'est Leloy qui avait voulu le tuer, Leloy qui organisait clandestinement, pour le compte du gouvernement un trafic d'armes vers l'Iran malgré l'embargo sous le couvert de la société maritime Atlas, récemment objet d'un attentat. Daniel savait : il devait être éliminé. Décidé à se venger de Leloy. il est devancé par un tueur: Leloy ne devait pas parler, Marroux et son fils se retrouvent face à face après quinze ans de séparation, exhumant leurs lourds différends. C'est pourtant ensemble qu'ils décident d'aller déloger les terroristes. Muni de grenades récupérées pour lui dans une consigne de la gare Montparnasse par Sylvie, jeune serveuse de bar avec laquelle il s'est lié. Daniel fait sauter le repaire. Marroux, lâché par ses pairs, paiera de son sang le fait d'avoir une nouvelle fois sauvé la vie de son fils. | |
1993 | Un crime |
Frédéric, jeune homme d’une vingtaine d’années, sort de prison au bout de quinze mois après avoir été acquitté du meurtre de ses parents, M. et Mme Chapelin-Tourvel. L’accusation ne reposait que sur le témoignage de Lucien Butard, le concierge, qui avait vu Frédéric sortir précipitamment juste après l’heure du crime. Attendu par son amie Franca Miller, qui a déclaré qu’il était chez elle cette nuit-là, Frédéric téléphone à son avocat, Charles Dunand, et lui demande de venir le rejoindre dans l’appartement de ses parents sinistrement désert. C’est pour lui déclarer cyniquement qu’il est bel et bien le meurtrier. Dunand lui objecte que sa version n’est pas crédible. Alors, tout à son jeu mythomane et schizophrène, Frédéric se rétracte : Chapelin, rentrant plus tôt que prévu, trouva sa femme avec un amant qui le tua accidentellement et supprima celle qui avait tout vu. Dunand ne supporte plus ces retournements infantiles et claque la porte. Frédéric le retient par un chantage au suicide. Et la nuit avance. Dunand cherche à comprendre ce qui, lorsque Frédéric avait douze ans, a pu faire basculer la personnalité de cet enfant jusqu’alors parfait. La vérité est là, dans ce secret : sa mère avait un amant, Antoine Bonnet, véritable père du jeune garçon qui le vénérait et qui détestait Chapelin-Tourvel. Celui-ci, une nuit, assassina son rival et cacha le corps sous une trappe dans une partie désaffectée de ce labyrinthique appartement typiquement lyonnais. La disparition fit grand bruit car l’homme était la plus grosse fortune de la ville. Pendant dix ans, Frédéric vécut dans la hantise de ce souvenir et du silence complice de sa mère. Reclus, il n’avait de vraie relation au monde extérieur que par un télescope, instrument d’observation du ciel devenu instrument de voyeurisme. Ainsi avait-il remarqué, quelques fenêtres plus loin, les faits et gestes de la belle Franca, qu’il allait aborder et grâce à qui il connut enfin un entourage véritablement humain, celui de jeunes comédiens vivant pour leur passion. Puis vint pour lui l’heure de venger la mort de son vrai père. La justice ? “Il suffit de la fréquenter pour savoir qu’elle n’existe pas”, déclare Dunand, entrant symboliquement dans le tunnel de Fourvière à l’issue de ce long dédale de toute une nuit. | |
1994 | L'ours en peluche |
Bruxelles, de nos jours. Jean Rivière est un professeur de médecine qui dirige une maternité de renommée internationale. Un jour, il reçoit un appel téléphonique anonyme : "Je vais vous tuer. Vous avez un meurtre sur la conscience et vous ne le savez pas". Dès le lendemain, une voiture lui fonce dessus. En arrivant à la maternité, il reçoit un colis de son interlocuteur anonyme : c'est un petit ours en peluche. La vue du jouet lui rappelle une nuit d'amour, sur un lit d'hôpital, avec Claudia, une jeune infirmière. La jeune fille a disparu et Rivière part à sa recherche. Elle habite un petit appartement dans un immeuble crasseux des faubourgs bruxellois. Quand il arrive, Claudia n'est pas chez elle. Les voisins n'ont pas de nouvelles depuis quelque temps. Alors qu'il regagne sa voiture, un inconnu lui indique une église. C'est là que la mère de Claudia annonce à Rivière que sa fille s'est suicidée. Dans un bar au bord du canal dans lequel elle s'est jetée, Rivière rencontre le frère de Claudia. C'est lui le mystérieux inconnu qui veut venger sa sœur. Il fixe un rendez-vous à Rivière pour le lendemain matin à l'aube, sur le bord du canal afin de le tuer. Rivière va revoir tous ses proches : sa mère, ses amis, sa maîtresse, sa fille et enfin sa femme. A l'aube, il est au rendez-vous. Le frère de Claudia arrive... |
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1996 | Une femme explosive |
(Téléfilm). | |
1998 | Clarissa |
(Téléfilm). Avec : Maruschka Detmers (Clarissa), Claude Rich (Le professeur Silberstein), Stéphane Freiss (Léonard), Elena Sofia Ricci (Marion), Dorothea Parton (Madame Kutshera), Wolfgang Gasser (Le père de Clarissa), Tobias Moretti (Gottfried). 1h44. | |
2000 | Je t'aime |
(Téléfilm). | |
2001 | Lettre d'une inconnue |
Avec : Irène Jacob (Rose), Christopher Thompson (Albert Rank), Joachim Bißmeier (Johann), Karlheinz Hackl (le comte), Theresa Martini (Rose), Nina Proll (Margarethe). 1h30. Un célèbre écrivain reçoit une lettre d'une inconnue qui lui révèle comment, sans qu'il en ait jamais rien su, elle a consacré sa vie à son amour pour lui... |
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