Un soir de bal à la cour d'Henri II. La reine Catherine de Médicis, courtisée par le vidame de Chartres, est follement jalouse de Diane de Poitiers, maîtresse du roi. La dauphine, mal mariée à un gringalet somnolent, guette l'arrivée du duc de Nemours, quelle aime en secret. L'union, du prince de Clèves vieillissant et de sa jeune et si belle épouse fait jaser. Un coup de foudre frappe en secret Nemours et la princesse lorsque le hasard, un jeu, les fait danser ensemble.
Clèves adore sa femme mais, lui dit-il : "Vous n'avez pour moi qu'une sorte de bonté qui ne saurait me satisfaire." La princesse lui a juré fidélité et ne sera pas parjure. Sa passion pour le duc s'exprimera à la faveur d'incidents futiles en apparence, mais lourds d'un sens que seuls perçoivent deux êtres qui doivent taire leur inclination : des écharpes échangées, une déclaration d'amour rédigée en commun pour le compte de tiers : de Chartres et la dauphine, compromis par une lettre perdue mais retrouvée par le perfide bouffon du roi.
A la cour, le moindre bruit est colporté : que la princesse a un amant le duc une maîtresse. Ceux-ci, qui ne se sont rien avoué, souffrent à imaginer qu'ils ne sont pas l'élu ! Une nuit, n'en pouvant plus, Nemours s'introduit dans la chambre de sa bien-aimée. Elle n'y est pas... Pourtant, le bouffon, qui a tout observé, rapporte la scène à Clèves. Foudroyé, le prince s'éteint, convaincu d'avoir été trahi.
Henri II périt lors d'un tournoi : Catherine chasse Diane. Devenue reine, la dauphine se venge de Nemours en lui affirmant que la princesse, en deuil, refuse de le voir. Pourtant, de Chartres ménage une rencontre entre les deux jeunes gens qui se disent enfin leur amour. Puis la princesse retourne à sa solitude. Et lorsque, malade, elle appelle Nemours à son chevet, celui-ci accourt : la princesse est morte
Adaptation assez fidèle de La princesse de Clèves qui pointe les intrigues de la cour et exhalte la pureté des amants.