Jean Delannoy |
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(1908-2008) |
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31 films | ||
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Jean Delannoy nait à Noisy-le-Sec (Seine), le 12 janvier 1908. Après des études secondaires aux lycées Montaigne et Louis le Grand, à Paris, il s'inscrit à la faculté des lettres. Il s'intéresse déjà au cinéma et débute comme acteur : Miss Helyett (1931, Hubert Bourbon et Jean Kemm), Casanova (1933, René Barbéris), etc. Afin de terminer sa licence, Jean Delannoy renonce pour un temps à l'écran : il sera démarcheur de banque, critique d'art, décorateur et journaliste. En 1934, il renoue avec le cinéma comme monteur aux studios Paramount, à Joinville; une période très importante pour lui, qui voit dans le montage : "l'école typique du cinéma".
C'est donc avec une double expérience de comédien et de technicien que Jean Delannoy va réaliser ses premiers films. Après des courts métrages, c'est Paris-Deauville, en 1935, son premier long métrage, une comédie musicale avec Armand Bernard et Marguerite Moreno. A Pontcarral (1942), avec Pierre Blanchard incarnant à l'écran l'esprit de la Résistance, succède L'éternel retour, sur un scénario de Jean Cocteau. Cette adaptation moderne de "Tristan et Iseult", interprété par Jean Marais et Madeleine Sologne, consacre le talent de Jean Delannoy mais c'est en 1946, avec La symphonie pastorale, d'après André Gide, il obtient, pour la première fois, la consécration internationale avec le Grand Prix du Festival de Cannes.
Avec Dieu a besoin des hommes, il remporte à la Biennale de Venise (1950) le Prix international. L'uvre de Jean Delannoy est multiple : des films historiques (Marie-Antoinette, La proncesses de Clèves,); des films sur l'enfance (Le garçon sauvage, les amitiés particulières), ou religieux (Dieu a besoin des hommes, Destinées). Ses films ont trouvé le meilleur accueil auprès d'un très vaste public et ont représenté la France dans tous les festivals internationaux - trois fois à Cannes, quatre fois à Venise - deux d'entre eux ont reçu la "Victoire" du meilleur film français; le "Bambi" allemand, etc. Récemment, Jean Delannoy a tourné pour la télévision : "Le Jeune Homme et le Lion" et "Le Coup d'Etat du 2 décembre". Il est officier de la Légion d'honneur, commandeur des Arts et Lettres et commandeur de l'Ordre national du Mérite. Collectionneur de livres, passionné d'échecs, Jean Delannoy est aussi un grand sportif (natation, tennis et chasse).
FILMOGRAPHIE :
1935 | Paris-Deauville |
Avec : Marguerite Moreno (La duchesse de Latour Lupé), Monique Rolland (Gilberte), Germaine Sablon (Baronne Paulette de Sempé), André Roanne (Jacques Duplan), Armand Bernard (Sosthène). 1h30. Un aviateur atterrit dans le parc d'un château. La duchesse qui l'habite a une fille ravissante que l'aviateur enlève malgré les embûches dressées sur son chemin par ceux qui aiment la jeune fille et par celles qui convoitent le jeune garçon. |
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1938 | La Vénus de l'or |
Avec : Mireille Balin (Judith), Rivers Cadet, Jacques Copeau, Suzanne Delvé, Saturnin Fabre, Andrée Guize. 1h35. L'aventurière Judith a connu à Damas son mari Eustrakis, banquier véreux qui l'avait démasquée alors qu'elle l'espionnait dans le cadre de luttes parfois sanglantes entre financiers rivalisant pour la mainmise sur les champs pétrolifères du Moyen-Orient. Quelques années plus tard, le couple est installé à Paris, lui est devenu Harfstrong et dirige un cabinet d'affaires, autour duquel gravitent de louches personnages comme Silverstein, le duc de Sartène ou Diane d'Aiguebelle, et Judith est son associée. Le hasard met sur le chemin de Judith le jeune et inexpérimenté André de Saint-Guillon, un aviateur, ancien militaire actuellement sans travail, qui devient son amant et trouve un emploi grâce à Harfstrong, malgré les appels à la prudence de l'oncle du jeune homme, le colonel Devrard, et surtout de Michèle, sa fille, qui l'aime secrètement. Harfstrong voit tout le parti qu'il peut tirer d'André : l'assujettir par l'argent et le contraindre à espionner son oncle, fabricant d'avions prototypes qui intéressent d'autres pays. Mais le jour où Judith comprend que la vie d'André, dont elle est vraiment éprise, est en danger lors du détournement d'un avion pendant une séance d'essais, elle préfère avertir la police pour lui sauver la vie, allant ainsi contre ses intérêts et ceux de son mari. Harfstrong et elle sont obligés de se réfugier avec leurs complices sur un yacht en Méditerranée. Judith rejoint André à Gênes mais le trouve en compagnie de Michèle, qui lui ouvre les yeux sur l'ignominie de Harfstrong et le double jeu de Judith. Cette dernière choisit de s'effacer. Quant à Harfstrong, resté seul sur son bateau, il se suicide. Quelques mois plus tard, au Bourget, le champion d'aviation André et sa femme Michèle croisent le regard d'une belle femme triste : c'est Judith, maintenant marié à un riche Anglais. |
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1939 | Macao, l'enfer du jeu |
Avec : Sessue Hayakawa (Ying Tchaï), Erich von Stroheim (Werner von Krall (sous le nom Eric von Stroheim)), Henri Guisol (Almaido), Mireille Balin (Mireille), Louise Carletti (Jasmine).1h39. Au début des années trente, la guerre entre la Chine et le Japon fait rage. Dans une ville dévastée par les combats, une femme erre : c'est Mireille, une actrice française qui voudrait fuir le théâtre des opérations. L'occasion lui en est fournie par un aventurier, Werner Krall, qui la recueille sur son bateau et entreprend de la séduire. Par ailleurs, Krall est en affaires avec un certain Ying-Tchai qui à Macao, ville des plaisirs, de la corruption et de l'argent, est le propriétaire apparemment respectable de nombreuses salles de jeux. En réalité, Ying-Tchaï est un trafiquant et il est en train de négocier avec Krall la livraison d'un important stock d'armes dont il exige le paiement comptant, condition que ne peut remplir Krall. Ce dernier imagine alors de faire intervenir Mireille et sa séduction pour que Ying-Tchali renonce à ses exigences. Le trafiquant a une fille, Jasmine, qui découvre la véritable activité de son père et s'enfuit avec un jeune journaliste, Pierre Milley, les deux fugitifs se réfugient sur le bateau de Krall qui prend alors Jasmine en otage et fait chanter Ying-Tchaï: la fille contre les armes. La réaction du trafiquant est brutale : il envoie ses avions, commandés par Almeido, son homme de main, bombarder le yacht. Lorsque YingTchaï apprend que Jasmine était à son bord, il la croit morte - alors qu'elle a échappé aux bombes - et, désespéré, après avoir exécuté Almeido, se suicide. |
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1940 | Le diamant noir |
Avec : Charles Vanel (François Mitry), Gaby Morlay (Mlle Marthe), Louise Carletti (Nora Mitry), Maurice Escande (Guy de Fresnoy), Guy Denancy (Jacques Maurin). Un banquier perd sa femme ; on lui remet un paquet de lettres d'amour. A leur lecture, il croit comprendre qu'il était trompé et que sa fille n'est pas son enfant. Celle-ci prend en grippe son institutrice parce qu'elle a compris que cette dernière aime son père. La fillette garde le souvenir de sa mère. On la met en pension. Dix ans plus tard, le père apprend que les lettres n'étaient pas adressées à sa femme, mais a une de ses amies. Il veut reconquérir l'affection de sa fille qu'il a délaissée sous l'action de l'atroce révélation. Celle-ci se marie bientôt. Il y a des scènes pénibles, le doute plane sur la mémoire de la défunte. |
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1942 | Fièvres |
Avec : Tino Rossi (Jean Dupray), Jacqueline Delubac (Edith Watkins), Ginette Leclerc (Rose), Madeleine Sologne (Maria Dupray). 2h05. Blessé, traqué par les gendarmes, un homme se réfugie dans un monastère. Le prieur le cache, le soigne et lui raconte la vie du frère Marco, qui chante dans la chapelle. Vingt ans auparavant Frère Marco s'appelle encore Jean Dupray, ténor adulé à l'Opéra de Paris. Il vit heureux auprès de sa femme Maria, de santé fragile. Une riche Américaine, Edith Watkins, entreprend de le séduire et y parvient. Maria comprend qu'elle est trompée et le soutien de l'imprésario Tardivel ne peut rien y changer. Elle erre dans la nuit sous la pluie, et succombe à une hémoptysie dans les bras de Jean, au moment où celui-ci allait rompre avec Edith. Abandonnant sa carrière, Jean se retire dans un village du Midi. Tardivel réussit à l'y retrouver et veut le décider à remonter sur scène. Au cours du repas de fiançailles de son ami Louis, le pêcheur, et de l'aguichante Rose, Jean est prié de chanter. Rose le reconnaît, l'attire sur la plage et provoque une querelle entre Louis et Jean. Ce dernier comprend qu'il est la cause de tout confie Louis à Rose repentante et se retire au monastère. Le prieur arrête là son récit. L'homme traqué s'apaise et renonce à ses sombres projets. |
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1942 | L'assasin a peur la nuit |
Avec : Mireille Balin (Lola Gracieuse), Jean Chevrier (Olivier Rol), Louise Carletti (Monique), Henri Guisol (Bébé-Fakir), Georges Lannes (Paluaud), Pierrette Caillol (Emilienne). 1h40. Après le cambriolage du coffre dun magasin parisien en compagnie de son complice Maurice, Olivier, par prudence, quitte sa maîtresse Lola et part se terrer dans un petit village de Provence. Il trouve un emploi sur un chantier grâce à lamitié du jeune Gilbert, qui le présente à sa sur Monique. Laffaire du cambriolage semblant classée, Olivier songe à rentrer après avoir volé la paye des ouvriers du chantier et fait signe à Maurice de venir le chercher. Mais, séduit par la pureté de Monique dont il est tombé amoureux, il renonce à son projet. À Paris, Lola est tombée sous la coupe de Jérôme, un antiquaire-recéleur qui est entré en possession dun collier volé et menace de les dénoncer si Lola ne devient pas sa maîtresse. Avant de se séparer définitivement de Lola, Olivier se rend chez Jérôme pour récupérer le collier. Au cours de la discussion, Olivier, pour se défendre, assomme lantiquaire avec une pendulette. Pris de panique, il senfuit et retourne au petit village pour revoir Monique. Mais Lola et Maurice le rejoignent en voiture sans se rendre compte quils ont été suivis par linspecteur Paillot. Les trois fugitifs se réfugient dans un vieux moulin où Gilbert vient les avertir de larrivée de la police. Lola fait une chute accidentelle et meurt en avouant à Paillot quelle a achevé Jérôme après le passage dOlivier chez lantiquaire. Sa conscience soulagée, Olivier part pour la prison avec lespoir que Monique lattendra. |
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1942 | Pontcarral , colonel d'empire |
Avec : Pierre Blanchar (Pontcarral), Annie Ducaux (Garlone), Suzy Carrier (Sybille), Marcel Delaitre (Austerlitz), Simone Valère (Blanche de Mareilhac), Jean Marchat (Hubert de Rozans). Pierre Pontcarral, ex-colonel des Armées Impériales, vit retiré dans son pauvre domaine du Périgord et remâche avec amertume l'effondrement de sa brillante carrière militaire. Pour avoir conspiré contre Louis XVIII il a été condamné à mort par contumace, puis gracié par Charles X qui le fait néanmoins surveiller par la police. Une misanthropie hautaine l'isole des châtelains voisins qui se sont ralliés à la royauté. Il rencontre par hasard Sybille, petite fille du marquis de Ransac, son voisin, qui bientôt se prend d'amitié pour lui. Elle lui présente Garlone sa sur aînée. Garlone est veuve, elle vit maintenant à Ransac pour oublier son amant, Hubert de Rozan, qui a rompu avec elle pour se fiancer à une riche héritière. La beauté de Garlone et son âme passionnée impressionnent Pontcarral qui accepte de l'épouser lorsque celle-ci le lui demande. Mais leurs deux caractères se heurtent avec violence. Rozan ayant rompu ses fiançailles, Garlone paie ses dettes avec le diamant que Pontcarral lui avait donné lors de leur mariage. Poncarral l'apprend, provoque en duel Rozan et le tue. La Révolution de 1830 rend à Pontcarral une vie active. C'est la seule satisfaction que peut éprouver cet homme de fer alors que Garlone s'est de nouveau éloignée de lui. Sybille est venue habiter avec eux. Pontcarral s'aperçoit alors que celle-ci l'aime. Pris entre deux amours, celui qu'il ressent pour Garlone et celui que lui porte Sybille, il ne lui reste plus qu'à disparaitre. Il part pour l'Afrique et trouve une mort glorieuse en chargeant à la tête de sa cavalerie. |
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1943 | L'éternel retour |
Avec : Madeleine Sologne (Nathalie), Jean Marais (Patrice), Jean Murat (Marc), Junie Astor (La seconde Nathalie), Roland Toutain (Lionel). Marc, un homme très riche, vit dans un château médiéval avec son neveu Patrice sa belle-sur Gertrude, Amédée, le vieux mari de Gertrude et leur fils le nain Achille. . Au cours d'une promenade dans une île, Patrice sauve une orpheline, Nathalie, de la brutalité de Le Morolt et l'emmène au château avec l'idée de lui faire épouser Marc... |
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1944 | Le bossu |
Avec : Pierre Blanchar (Henri de Lagardère), Yvonne Gaudeau (Aurore de Caylus et Claire de Nevers), Paul Bernard (Philippe de Gonzague), Raphaël Patorni (le duc de Nevers), Lucien Nat (Monsieur de Peyrolles), Jacques Louvigny (Cocardasse), Roger Caccia (Passepoil), Jean Marchat (le Régent). | |
1945 | La part de l'ombre |
Avec : Edwige Feuillère (Agnès Noblet), Jean-Louis Barrault (Michel Kremer), Jean Yonnel (Jérôme Noblet), Raphaël Patorni (Robert), Line Noro (Mme Berthe), Hélène Vercors (Fanny). Un violoniste célèbre remet à sa fille trois bagues qu'il a gardées en souvenir de trois grandes passions de sa vie et lui fait promettre de ne les donner qu'à des hommes qu'elle aimera vraiment. La jeune femme remettra les trois bagues au même homme qu'elle rencontre trois fois dans sa vie et qui ne mérite pas une telle fidélité |
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1946 | La symphonie pastorale |
Avec : Michèle Morgan (Gertrude), Pierre Blanchar (Le pasteur Jean Martin), Line Noro (Amélie), Andrée Clément (Piette Casteran). Le pasteur d'un village de montagne découvre, dans une chaumière isolée au milieu des neiges, une fillette aveugle, à demi-sauvage et décide, malgré l'opposition de sa femme, de l'élever avec ses enfants. Des années passent; grâce à ses patients efforts, le pauvre être déshérité s'est métamorphosé en une belle et sensible jeune fille: Gertrude. Jacques, le fils du pasteur, revient au pays après une longue absence... |
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1947 | Les jeux sont faits |
Avec : Micheline Presle (Eve Charlier), Marcello Pagliero (Pierre Dumaine), Marguerite Moreno (La dame de l'au-delà), Charles Dullin (Le marquis), Fernand Fabre (André Charlier), Jacques Erwin (Jean Aguerra). 1h45. Eve et Pierre sont morts à la même heure, dans la capitale d'un pays soumis au régime du dictateur Aguerra. Mariée au riche André Charlier, le secrétaire général de la Milice, Eve a été empoisonnée par son mari qui convoite sa jeune sur Lucette. Simple ouvrier, mais chef de la Ligue pour la Liberté qui prépare une insurrection Pierre a été abattu par un jeune mouchard, Lucien Derjeu. Eve et Pierre se rencontrent dans l'au-delà qui côtoie le monde des vivants : c'est ainsi que Pierre apprend, dans les appartements d'Aguerra, que le dictateur, prévenu par ses informateurs de l'insurrection imminente, a mis en place une répression impitoyable, tandis qu'Eve prend conscience de la duplicité de son mari... Or, si un homme et une femme qui étaient faits l'un pour l'autre ne se sont pas rencontrés de leur vivant, ils ont droit à une autre chance... Pierre et Eve reviennent parmi les vivants à condition de s'aimer de toutes leurs forces dans les vingt-quatre heures suivantes. Mais l'un et l'autre sont repris par leurs préoccupations et leur milieu : Pierre tente vainement d'éviter le massacre de ses camarades et Eve veut prévenir sa jeune sur de l'acte criminel dont elle fut la victime. Ils se retrouveront à nouveau dans l'autre monde, incapables d'avoir modifié leur destin. |
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1948 | Aux yeux du souvenir |
Avec : Michèle Morgan (Claire Magny), Jean Marais (Jacques Forester), Jean Chevrier (Le commandant Pierre Aubry), Robert Murzeau (Paul Marcadout)1h45. Un petit avion d'une compagnie privée s'est écrasé dans le désert, non loin de Dakar. Le pilote, Jacques Forestier, et son mécanicien, Paul Marcadour, sont indemnes : ivres, ils avaient perdu le contrôle de l'appareil! Rapatriés sur un vol d'Air France grâce à l'intervention d'un ami, le commandant de bord Pierre Aubry, ils sont reconnus, dès l'embarquement, par l'hôtesse de l'air, Claire Magny. Celle-ci, trois ans auparavant, a vécu une passion de huit jours avec Jacques, qui l'a quittée sans crier gare. La jeune femme a tenté de se suicider et n'a dû son salut qu'à l'intervention de Marcelle Marinier, hôtesse à Orly. Depuis, Claire, qui avait rêvé d'être comédienne, s'est tournée vers l'aviation civile... Bien sûr, Jacques reconnaît aussi Claire et, ignorant tout du mal qu'il lui a fait, il tente de renouer une liaison qu'il n'avait pas prise au sérieux. Mais la jeune femme, feignant l'indifférence, le repousse et lui fait croire qu'elle est éprise d'Aubry, qui désire l'épouser. Pierre a fait engager Jacques et Paul par Air France; en le remerciant, son ami lui apprend qu'il a été l'amant de Claire. Déçu, Aubry demande sa mutation. Pour ne pas perdre la face aux yeux de Jacques, Claire fait comprendre à Pierre qu'elle accepte d'être sa femme. Commandant sur les mêmes vols que Claire, Jacques assiste, impuissant, à ce qu'il croit être la fin d'un amour dont il a enfin mesuré toute la profondeur. Il songe même au suicide. Claire retient son geste en lui révélant qu'elle aussi a voulu mourir à cause de lui. Jacques est aux commandes de l'avion qui relie Rio à Dakar, où Pierre attend Claire. Un moteur prend feu, puis un second. L'appareil perd de l'altitude. Avec un extraordinaire sangfroid, Jacques parvient à le poser sur la piste de Dakar-Yoff. Cette épreuve a définitivement rapproché Jacques et Claire : ils descendent de l'avion, enlacés. Pierre, tristement, s'éloigne... |
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1949 | Le secret de Mayerling |
Avec : Jean Marais (l'archiduc Rodolphe de Habsbourg d'Autriche), Dominique Blanchar (la baronne Marie Varetska), Jean Debucourt (l'empereur François-Joseph), Andrews Engelmann , Claude Farell (la comtesse Larish). 1h30. Tiré sur la tragique romance au XIXè siècle, le Prince Rudolph, après avoir tenter d'évincer du trône des Hapsburg son propre père, se retire dans sa villa d'été, Mayerling. Il poursuit sa relation "socialement inacceptable" avec sa jeune maîtresse Marie Varetska. Mais l'ennemi politique du Prince revient sur le devant de la scène. |
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1950 | Dieu a besoin des hommes |
Avec : Antoine Balpêtré (la mère Gourvennec), Lucienne Bogaert , Jean Brochard (Kerhervé, le curé) Andrée Clément (Scholastique Kerneïs). 1h40. Le curé de l'île de Sein, découragé par l'attitude de ses paroissiens que la misère contraint à devenir pilleurs d'épaves, retourne sur le continent. Le dimanche suivant, les îliens forcent Thomas Gourvennec, pêcheur faisant fonction de sacristain, à les laisser entrer dans l'église. Poussé par la volonté unanime des habitants, Thomas essaye de son mieux de suppléer à l'absence de prêtre et va même jusqu'à rompre avec sa fiancée Scholastique. Tandis qu'il emmène sur le continent sa belle-sur Jeanne sur le point d'accoucher, celle-ci, prise de douleurs, exige que Thomas l'entende en confession. Il apprend que l'enfant n'est pas de son frère. Chaque jour les habitants l'assimilent davantage à un prêtre... La situation s'aggrave lorsque Jeanne, pour éloigner son amant, affirme avoir reçu la communion des mains de Thomas. Celui-ci effrayé se rend chez le curé de Lescoff pour obtenir le retour d'un prêtre. Mais en vain. Pendant son absence, Joseph, qui a tué sa mère par pitié, espère que Thomas lui donnera l'absolution. Thomas est maintenant prêt à assurer ses fonctions sacerdotales; lorsqu'un bateau arrive avec à son bord l'abbé Kerhervé et des gendarmes. Joseph, par crainte des gendarmes, se pend. L'abbé refuse de l'enterrer en terre sainte. Le lendemain, à l'heure de la messe, les gendarmes ont pris place devant l'église mais les îliens, conduits par Thomas, passent devant l'édifice en chantant des cantiques, puis gagnent le large à bord de leurs embarcations. Là, Thomas immerge le corps de Le lierre, puis les invite à se rendre à l'église. |
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1951 | Le garçon sauvage |
Avec : Pierre-Michel Beck (Simon), Madeleine Robinson (Maria), Franck Villard (Paul), Edmond Beauchamp (Gilles), Henri Vilbert (Capitaine François), René Génin (Le premier client de Marie). 1h52. Belle fille, grande, sculpturale, mais d'intelligence moyenne, Marie exerce son commerce galant sur les trottoirs de Marseille. Comme elle a du cur et des principes, elle reprend avec elle son fils Simon âgé d'une douzaine d'années qui, jusqu'alors avait vécu à la campagne. La mère et le fils s'entendraient bien, attendu que le jeune garçon éprouve de l'adoration pour elle et que, philosophe par force, il accepte plutôt bien le défilé de la clientèle nombreuse de Marie. Mais le petit cur de midinette de Marie a battu pour Monsieur Paul. Bellâtre dans le bon style et modèle idéal de tous les souteneurs présents et à venir, Monsieur Paul est paresseux, il boit à l'occasion et sa lâcheté n'a d'égale que sa cupidité. Simon entre très vite en conflit avec l'individu qui s'accroche solidement à Marie, alors que l'enfant voudrait que sa mère ne vive que pour lui. L'affaire, mal engagée, ne peut suivre qu'une pente dangereuse. Ivre de jalousie et de dégoût, Simon tente d'abord le suicide. La mort l'ignore; il décide alors de tuer Monsieur Paul; celui-ci se révèle invulnérable et il faudra que ce soit deux anciens complices, venant régler leurs comptes qui descendent ignominieusement le malfrat. La vie pourrait continuer ainsi. Mais Simon a besoin d'air pur. Son ami, le bon capitaine, lui propose un long voyage, il sera mousse. Seule, Marie continuera ses allées et venues dans l'ombre des maisons, et, dans l'eau des rigoles, regardera des morceaux de ciel. |
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1952 | La minute de vérité |
Avec : Jean Gabin (Pierre Richard), Michèle Morgan (Madeleine Richard), Daniel Gélin (Daniel Prévost -version française), Doris Duranti (Mme Duranti), René Génin (le gardien de l'église d'Assy). 1h52. Marié à Madeleine qui poursuit de son côté un métier de comédienne, le docteur Pierre Richard est appelé au chevet d'un jeune peintre, Daniel Prévost, qui vient de tenter de se suicider par le gaz. En lui donnant les premiers secours, il découvre à son chevet la photo du moribond en compagnie de Madeleine, tendrement enlacés... Le soir même, Pierre demande des explications à sa femme. Oui, elle a connu Daniel huit ans plus tôt, au cours d'une fête donnée pour la centième d'une pièce dont elle était l'interprète. Mais ce n'est qu'une année auparavant, en apprenant que son mari était l'amant de son infirmière, madame Meunier, qu'elle est devenue la maîtresse de Daniel. Pierre, lui, n'accordait jamais d'importance à ses liaisons personnelles. Daniel, par contre, a insisté pour que Madeleine divorce afin de l'épouser. Mais la jeune femme a compris alors qu'elle aimait vraiment son mari et que sa vie familiale avait énormément d'importance pour elle. C'est pourquoi elle a rompu. Un coup de téléphone vient apprendre à Pierre que Daniel vient de succomber à l'hôpital. La nuit s'achève. Et avec elle cette minute de vérité au cours de laquelle se sont affrontés Pierre et Madeleine. Cette mort va-t-elle marquer pour eux une renaissance ? |
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1953 | La route Napoléon |
Avec : Pierre Fresnay (Edouard Martel), Henri Vilbert (Blaise), Claude Laydu (Pierre Marchand), René Génin (Le curé), Mireille Ozy (Stella), Raphaël Patorni (Bonvent), Fernand Sardou (Le maire de Bourg-sur-Bléone). 1h30. Publiciste de talent, le dénommé Edouard Martel doit organiser des manifestations de liesse pour l'inauguration de "la route Napoléon" que l'Empereur avait empruntée à son retour de l'île d'Elbe. Sa reconstitution comporte une erreur monumentale qu'il va devoir rectifier de toute urgence. |
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1954 | Jeanne |
Segment de Les destinées (Destini di donne), coréalisé avec Christian-jaque et Marcello Pagliero. 1h34. Le film donne à voir trois comportements de femmes devant la guerre. I/ Une Américaine, Elisabeth Whitefield fait un pèlerinage en Italie pour rapatrier le corps de son mari, Tony, tué en février 1944 par les Allemands. Sur place, elle apprend que, lors de sa dernière nuit, Tony fut l'amant d'Angela, une jeune paysanne, et qu'un enfant est né de cette brève union. Après bien des hésitations, Elisabeth repartira seule, laissant les restes de son mari près du fils qu'il n'a jamais connu. 2/ En avril 1430, Jeanne d'Arc doute de sa mission. Dans une ferme fortifiée près de Compiègne, elle retrouve le capitaine Baretta, l'un de ses anciens compagnons d'armes qui confirme que ses soldats n'ont plus foi en elle. Dans la ferme, un enfant vient de mourir sans avoir été baptisé. Jeanne le ressuscite le temps de recevoir le baptême. Le miracle redonne confiance aux troupes de Jeanne qui repartent avec elle. Mais Jeanne sait désormais que ses jours sont comptés. 3/ A Athènes, en 411 avant J.-C_ alors que la guerre avec Sparte s'éternise, Lysistrata prend la tête de ses concitoyennes et leur suggère de faire la grève de l'amour. Démoralisés, les Athéniens décident de conclure la paix avec Sparte. |
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1954 | Le lit de la Pompadour |
Segment de Secrets d'Alcove coréalisé avec Henri Decoin, Ralph Habib, Gianni Franciolini Quatre voyageurs, passagers d'une automobile immobilisée par le brouillard, décident de passer la nuit en se racontant des histoires de lits. 1) Davidson, officier parachutiste anglais, pendant la guerre, se présente avec un billet de logement chez Jeanne Plisson, dont le mari est au front Mais cette nuit-là, sa logeuse accouche et Davidson sera contraint de jouer au médecinaccoucheur. 2) A New York, Roberto, pour divorcer, a loué les services de Janet une professionnelle du flagrant délit. Durant cette nuit forcée dans une chambre d'hôtel, chacun appréciera le tact de l'autre et tous deux décideront de se marier après que le divorce de Roberto aura été prononcé. 3) Riquet routier sympa, dépanne sur la route une jolie conductrice, Martine. Le soir, alors qu'il va s'endormir dans son camion, Martine vient le chercher pour le conduire dans sa chambre. Alors que Riquet va vivre un moment merveilleux. il tombe de son siège: ce n'était qu'un rêve..., 4) A la Belle Epoque, Émile Bergeret, un président du conseil, offre à sa maîtresse un lit censé porter bonheur. Par erreur, le meuble est livré chez Agnès, une courtisane qui devient la maîtresse du président puis celle d'un bel officier. Plus tard, devenu vieux. ce dernier, antiquaire, rachètera le lit à Agnès, devenue vieille dame honorable, qui affirme qu'il fut le lit de la Pompadour. |
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1954 | Obsessions |
(Domanda di grazia). Avec : Michèle Morgan (Hélène Giovanni), Raf Vallone (Aldo Giovanni), Marthe Mercadier (Arlette Bernardin), Jean Gaven (Alexandre Buisson), Albert Duvaleix (Barnet), Robert Dalban (Inspecteur Chardin). 1h43. Hélène et Aldo forment un couple de trapézistes célèbres.Quand la jeune femme, lasse de la froideur de son partenaire, lui dit quelle veut le quitter, Aldo sexplique et raconte une histoire qui le hante: il y a des années, à Rouen, il sest battu avec Jim Brunot, son partenaire, qui en est mort. Émue par ses confidences, Hélène décide de rester avec Aldo, quelle épouse. Mais un jour, Aldo se blesse et Alex, trapéziste qui avait été le seul témoin de la rixe mortelle, le remplace dans le numéro avec Hélène. Aldo redevient sombre et agressif. Un soir où le trio revient à Rouen, les deux hommes se battent au nom des souvenirs et dHélène. Le lendemain, Alex est retrouvé mort. Malgré ses soupçons, Hélène ne témoigne pas contre Aldo, même quand le mari de son amie Arlette, Louis, le dresseur de chiens, est accusé et arrêté, bien quil se dise innocent. Au procès, Louis est condamné à mort; son exécution approchant, Hélène craque, quitte Aldo quelle aime toujours, puis, pour aider Arlette, dit tout à linspecteur Chardin et parle aussi de Jim Brunot. Mais, avant de mourir, Louis avoue: il a bien tué Alex pour de largent. Chardin laisse Hélène rejoindre Aldo, mis hors de cause, mais rouvre quand même le dossier Jim Brunot... |
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1955 | Chiens perdus sans colliers |
Avec : Jean Gabin (Le juge Julien Lamy), Robert Dalban (Joseph, le funambule), Jean-Jacques Delbo (Un joueur de belote), Dora Doll (Mme Lecarnoy), Jane Marken (La déléguée), Claire Olivier (Mme Noël, la secrétaire). 1h38. Le jeune Alain Robert a été placé par lAssistance Publique chez des fermiers qui le maltraitent. En leur absence, il met malencontreusement le feu à une grange. Effrayé, le gamin senfuit à travers la campagne. Au palais de justice, le juge pour enfants, Julien Lamy, interroge Francis Lanoux, qui vit dans un taudis avec ses grands-parents alcooliques. Le juge décide de lextraire de ce milieu sordide en le confiant au centre dobservation de Terneray. Alain, que la police a trouvé en état de vagabondage, comparaît à son tour devant le juge. Refusant de retourner à la ferme, il sera lui aussi placé à Terneray. Au centre, Alain devient lami de Francis, qui le prend sous sa protection, et rêve du retour de ses parents, persuadé que les illustrés qui lui sont adressés chaque semaine, sont envoyés par eux. Le juge Lamy en est, en réalité, lexpéditeur. Sylvette, la petite amie de Francis, se plaint auprès du juge que les lettres écrites à son ami ne lui sont pas remises. Mise en confiance, elle lui avoue être enceinte de Francis. Le juge promet dintercéder en leur faveur. Lamy sintéresse aussi au jeune Gérard Lecarnoix, qui sévade régulièrement du centre pour retourner chez sa mère, une jolie matelassière qui collectionne les aventures. Sans nouvelles de Sylvette, Francis sévade du centre en compagnie dAlain après avoir dû assommer Marcel, un surveillant. Les deux garçons se séparent afin daugmenter leur chance de réussite. Alain est vite repris : Lamy lui apprend que ses parents sont morts. Résigné, il accepte son transfert dans un autre centre. Lamy promet de lui rendre fréquemment visite. Le juge fait surveiller Sylvette par deux policiers en civil. Elle retrouve Francis sur une péniche et, découvrant quelle a été suivie, se jette à leau pour lui permettre de senfuir. Mais il plonge pour la sauver et tous deux se noient. Affecté par ce drame dont il se sent partiellement coupable, le juge apprend que Gérard est de nouveau en fuite. Il retrouve le garçon sur un fil tendu en lair en compagnie dun funambule, nouvel amant de sa mère. Compréhensif, le juge préfère laisser Gérard en liberté. |
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1956 | Marie- Antoinette, reine de France |
(Maria Antonietta regina di Francia). Avec : Michèle Morgan (Marie Antoinette), Richard Todd (Comte Axel von Fersen), Jacques Morel (Louis XVI), Jeanne Boitel (Mme Campan), Aimé Clariond (Louis XV), Madeleine Rousset (Mme de Tourzel). 2h00. 1774, Louis XV est malade. Inquiet : son fils et successeur, un brave garçon pataud et peu soigné, lui parait mal préparé au gouvernement du royaume. Et puis il ne s'occupe guère de la turbulente Marie-Antoinette, sa femme : non seulement il semble incapable de lui faire un enfant, mais il la laisse - sans lui - courir les bals. A celui de l'Opéra, la dauphine a séduit un officier suédois, Axel de Fersen, que sa prestance a conquise. Les deux jeunes gens se sont perdus de vue. Louis XV est mort. Louis XVI et Marie-Antoinette règnent sur une France dont le peuple gronde. Les caisses sont vides et, pourtant la reine est dépensière. Lorsque le roi veut lui en faire le reproche, elle lui apprend qu'elle est enceinte La souveraine retrouve Fersen lors d'une réception et bientôt la cour n'aura d'yeux que pour leur idylle, Le comte de Provence, prétendant au trône, la met à profit pour alimenter une campagne de calomnies destinée à discréditer le couple royal. Pour y mettre fin. Fersen s'exile en Amérique. Louis, très amoureux de Marie-Antoinette, qui lui a donné une fille puis un garçon, lui a gardé toute sa confiance. Il sait que ses relations avec Fersen sont demeurées platoniques. Au retour de celui-ci, il lui confie le commandement d'un régiment royal. Et Fersen demeure fidèle au roi et à la reine au long des terribles événements qui vont bouleverser la France et renverser la royauté. Avec le général La Fayette, il assure la protection des souverains lorsque le peuple en exige le retour de Versailles à Paris. Il organise leur tentative de fuite, stoppée à Varennes. C'est lui encore qui, après l'éxécution de Louis XVI, tente de faire évader Marie-Antoinette. En vain la reine est guillotinée le 16 octobre 1793. |
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1956 | Notre-Dame de Paris |
Avec : Gina Lollobrigida (Esmeralda), Anthony Quinn (Quasimodo), Jean Danet (Phoebus), Alain Cuny (Claude Frollo). 1h40. Paris, le jour de la fête des Fous. Sur le parvis de Notre-Dame, la belle gitane Esmeralda danse et chacun délaissant le "Mystère" de Gringoire, l'admire. Frollo, l'alchimiste, la contemple avidement tandis que du haut des tours de la cathédrale, un être monstrueux, véritable gargouille vivante, le sonneur de cloches Quasimodo, fixe lui aussi de son il unique la danseuse.... |
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1958 | Maigret tend un piège |
Avec : Jean Gabin (Jules Maigret), Annie Girardot (Yvonne Maurin), Olivier Hussenot (Lagrume), Jeanne Boitel (Mme Maigret). 1h56. La terreur règne dans le quartier de la place des Vosges, à Paris : un tueur, la nuit, assassine les femmes seules. Le commissaire Maigret soupçonne le criminel de chercher à le provoquer. Il fait arrêter un faux coupable consentant, de manière à obliger le vrai meurtrier à agir une fois encore lors de la reconstitution du dernier crime. Le tueur attaque une auxiliaire de la police, mais parvient de nouveau à fuir en montrant une parfaite connaissance du quartier... |
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1959 | Guingette |
Avec : Zizi Jeanmaire (Renée dit 'Guinguette'), Jean-Claude Pascal (Marco), Paul Meurisse (Le vicomte Edouard de Villancourt), Cristina Gaioni (Maryse (sous le nom Maria Christina Gajoni)), Raymond Bussières (Biscotte), Henri Vilbert (M. Jean). 1h44. Renée, dite " Guinguette ", est une " respectueuse " qui opère dans le quartier de l'Étoile, rue Troyon. Un jour, elle abandonne le métier et dit adieu à ses compagnes, car elle a enfin réalisé son rêve : l'acquisition d'une guinguette au bord de l'eau, en Seine-et-Marne. Elle persuade son amie Julie, bonne à tout faire, de venir l'aider dans ses nouvelles fonctions. Celle-ci la rejoint, accompagnée de sa fille Maryse, une gamine paresseuse et perverse. Guinguette tombe amoureuse d'un demi-sel, Marco, bel homme sûr de lui. Ce dernier fait partie d'un gang de voleurs de voitures dirigé par " le Vicomte". L'établissement de la jeune femme semble pour les truands une " planque " idéale. Un des compères de la bande, le joyeux Biscotte, ne peut résister à l'appel d'une Jaguar en stationnement dans le bois de Vincennes. Il la range dans le hangar qui jouxte la guinguette. Le vol d'une automobile aussi voyante consterne Marco et ses amis, d'autant qu'on apprend que le propriétaire du véhicule a été assassiné dans le Bois. La police est sur les dents, et le filet se resserre sur la bande. Maryse, qui a trouvé les papiers du défunt, fait chanter Marco : ou bien il s'enfuit avec elle en abandonnant Guinguette, ou bien elle le dénonce. Mais un matin, Maryse est trouvée morte, assassinée. Qui a tué ? Le coupable avoue : c'est sa propre mère, Julie. Marco et sa compagne pourront couler des jours heureux dans leur guinguette. |
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1959 | Maigret et l'affaire Saint Fiacre |
Avec : Jean Gabin (Maigret), Michel Auclair (Maurice de Saint-Fiacre), Valentine Tessier (La Comtesse de Saint-Fiacre). 1h40. Moulins. Le commissaire Maigret répond à l'appel de la comtesse de Saint-Fiacre qui a reçu une lettre anonyme lui annonçant sa mort prochaine. Le lendemain, au cours de l'office des Cendres, elle succombe à une crise cardiaque. Maigret fait la connaissance des personnes qui gravitaient autour de la châtelaine... |
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1960 | Le baron de l'écluse |
Avec : Jean Gabin (Baron Jérôme Napoléon Antoine), Micheline Presle (Perle Germain-Joubert), Jean Desailly (Maurice Montbernon), Blanchette Brunoy (Maria Vilandier), Jacques Castelot (Marquis de Villamayor), Jean Constantin (Prince Sadokkan). 1h35. Élégant, racé, le monocle à l'oeil, portant beau, le baron Jérôme a vraiment de la classe mais il n'a pas d'argent ! Ce qui ne l'empêche pas de mener la grande vie, à Deauville, collectionnant les ardoises, à l'hôtel, au bar, au casino, car il joue beaucoup et perd souvent Sauf cette nuit où la chance lui a fait gagner onze millions de francs (anciens) aux dépens du marquis de Villamayor. Celui-ci n'a pas de liquide, mais un bateau, qu'il donne à Jérôme en lui promettant d'envoyer un chèque du solde de sa dette, Sur-lechamp, le baron part chercher son yacht à Rotterdam en compagnie d'une ancienne liaison, Perle Germain-Joubert, lasse de vivre aux crochets du richissime prince Saddokan. Le couple entreprend de traverser la France au fil des canaux, direction Monte-Carlo. Mais le yacht tombe en panne sèche le long d'une écluse, près de Châlons. Il est vrai que Villamayor n'a pas envoyé son chèque et que Jérôme n'a plus un sou vaillant 1 Abord, où il y a à boire - du whisky - niais rien à manger, la zizanie s'installe entre les deux naufragés, Affamée, Perle s'offre un copieux festin dans une auberge et réussit à faire payer la note par Maurice Montbernon, un viticulteur champenois qu'elle n'a eu aucun mal à séduire. Pendant ce temps, au " Café de l'écluse ", Jérôme, entre deux appels téléphoniques pour traquer le fameux chèque, gagne pain, vin et saucisson en jouant aux cartes avec des mariniers Marie, patronne du bistrot et jolie veuve, est très sensible à son charme. Montbernon a demandé à Perle de l'épouser et la jeune femme, avec la bénédiction e Jérôme, quitte le navire. Désormais seul, le baron se rend au dîner en tête-à-tête auquel Marie t'a convié. Les deux solitaires s'épanchent rêvent d'un avenir commun Mais le chèque arrive et Jérôme reprend la barre, Marie écrase une larme tandis que le baron lui envoie un baiser. |
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1960 | L'adolescence |
Segment de La Française et l'amour. Avec : Sophie Desmarets, Pierre Mondy, Roger Pierre. En pleine évolution, la gentille Bichette courtisée par ses camarades, accepte avec ivresse les hommages de ceux qui lui font la cour. Assez narcissique, elle s'empêtre dans des contradictions et des hésitations. Sa mère, avec doigté et bon sens, va réussir à la mettre sur la bonne voie. |
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1961 | La princesse de Clèves |
Avec : Marina Vlady (La Princesse de Clèves), Jean-François Poron (Le Duc de Nemours), Jean Marais (Le Prince de Clèves). 1h41. A la Cour du Roi Henri II, le Duc de Nemours connait un succès considérable auprès des courtisanes. La Princesse de Clèves tombe amoureuse de lui, mais se défend d'être infidèle au prince, plus âgé qu'elle, à qui elle confie ses tourments. Quand il meurt, manipulé par la cour, elle accepte de rencontrer enfin Nemours... |
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1961 | Le rendez-vous |
Avec : Annie Girardot (Madeleine), Jean-Claude Pascal (Pierre Larivière), Philippe Noiret (L'inspecteur Maillard), Andréa Parisy (Daphné), Michel Piccoli (Paul). 2h08. En épousant Edith Kellerman, fille d'un magnat du pétrole, Pierre Larivière, écrivain raté, devient le beau-frère de Daphné, l'autre fille de John Kellerman Et celle-ci, maîtresse de Paul, le secrétaire de John, n'est pas de tout repos C'est ainsi qu'elle s'est laissé photographier sous tous les angles par un photographe, Daniel Marchand, jeune arriviste sans scrupules qui n'hésitera pas à la faire chanter Or, ce Daniel est aussi l'amant de la première femme de Larivière, Madeleine, qui va être soupçonnée du meurtre du photographe, lorsque son revolver sera retrouvé auprès du cadavre de celui-ci. Pierre sait que Madeleine n'est pas coupable: il était avec elle et leur fils Bruno le soir du crime Mais Kellerman, qui ne tolèrera aucune tache sur la réputation de la dynastie, ordonne à Pierre de servir d'alibi à Daphné, que la police soupçonne également. Larivière informe alors l'inspecteur Maillard, qui vient d'arrêter Madeleine, qu'elle était avec lui, donc innocente, Maillard ne le croit pas. Pierre, convaincu que Paul et Daphné sont coupables, découvre que Kellerman a une troisième fille, Catherine, débile mentale dont Daniel avait menacé son père de révéler publiquement l'existence, s'il ne payait largement son silence Kellerman avoue enfin sa culpabilité après la mort de ses trois filles dans un accident de voiture. Pierre est libre de revenir vers Madeleine, qu'il n'a cessé d'aimer. |
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1963 | Vénus impériale |
Avec : Gina Lollobrigida (Pauline Bonaparte), Stephen Boyd (Jules de Canouville), Raymond Pellegrin (Napoleon Bonaparte), Micheline Presle (Josephine), Giulio Bosetti (Camillo Borghese), Lilla Brignone (Letizia), Tino Carraro (Canova). 2h18. L'histoire de la soeur de Napoléon, Pauline Bonaparte, de la Révolution Française à l'exil de son frère sur l'île d'Elbe. |
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1964 | Les amitiés particulières |
Avec : Francis Lacombrade (Georges de Sarre), Didier Haudepin (Alexandre Motier), François Leccia (Lucien Rouvière), Dominique Maurin (Marc de Blajean), Louis Seigner (Le père Lauzon). 1h36. Un élève de quinze ans, d'agréable figure et porteur d'un grand nom : Georges de Sarre, entre pour passer sa troisième dans un collège de Pères où son intelligence et sa secrète ambition lui font briguer aussitôt les places d'honneur. Toutefois, privé d'affection et hypersensible, Georges s'acclimate mal à l'établissement. En quête d'une amitié, il remarque au cours d'une cérémonie, un élève plus jeune que lui et d'une grande beauté. Georges qui s'était fait un camarade de Lucien Rouvère est ému par la grâce de l'enfant, n'a de cesse de le connaître, et, usant de toutes les manuvres de la séduction, finit par rencontrer Alexandre. Une amitié pure et exclusive naît entre eux, ponctuée de rendez-vous furtifs, de lettres rapides, de vers recopiés. Le père de Trennes, brillant, mordant, un peu inquiétant, surprend leurs manèges. Dès lors il s'acharne sur Georges et même sur l'honnête Lucien pour percer à jour le comportement des élèves. Surveillant le dortoir, il commet l'imprudence de recevoir les garçons dans sa chambre la nuit. Georges qui sent monter le danger dénonce anonymement le père de Trennes qui, aussitôt, est chassé du collège. L'enivrante amitié entre Georges et Alexandre va donc pouvoir s'épanouir glorieusement. Un autre père, M. Lauzon, découvre les rendez-vous dans la serre. Il dédaigne d'en référer au supérieur, décide de résoudre lui-même le problème et de remettre les enfants dans le droit chemin. Il met en demeure Georges de déclarer à Alexandre, par son intermédiaire, qu'il a rompu. Décidé à continuer, Georges feint de se repentir et rend ses lettres à son ami, sans commentaires. Après la distribution des prix, Alexandre désespéré ouvre la portière du train et se jette sur la voie. Georges sera informé du suicide par le père Lauzon. Atterré, le jeune homme révèle au professeur que, pour lui, rien n'avait été brisé et qu'il ne désirait qu'une chose : poursuivre cette amitié si semblable à l'amour. |
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1965 | Le majordome |
Avec : Paul Meurisse (Léopold), Geneviève Page (Agnès des Vallières), Paul Hubschmid (Docteur Ventoux dit Le 'chat'), Micheline Luccioni (Arlette), Lutz Gabor (Fernand). 1h30. Léopold mène une double vie. Le jour majordome très stylé, il est chaque Mercredi soir le très respecté juge de paix de la pègre. Le chat, un cambrioleur insaisissable lui propose de s'associer pour un hold-up. |
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1965 | Le lit à deux places |
Avec : France Anglade (l'épouse), Dominique Boschero (Colette), ando Buzzanca , Carla Calò (une mère), Nino Castelnuovo. 2h00. Cinq histoires burlesques : Le berceau, Le monstre, le Monsieur de passage, Mourir pour vivre et La répétition. |
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1966 | Les sultans |
Avec : Muriel Baptiste (Kim), Renée Faure (Odette), Daniel Gélin (Leo), Claude Gensac (le mannequin), Louis Jourdan (Laurent). 1h34. Le patron d'une firme pharmaceutique devient riche. Il prend la grosse tête et se conduit en goujat avec sa femme et ses maîtresses. |
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1967 | Le soleil des voyous |
Avec : Jean Gabin (Denis Farrand), Robert Stack (Jim Beckley), Margaret Lee (Betty), Jean Topart (Monsieur Henri), Walter Giller (Maurice Labrousse). 1h40. Ancien truand retiré des affaires, Denis Farrand dit " Le Fignoleur", vit avec sa femme Marie-Jeanne, dans une petite ville de province où l'on ignore tout de son passé, il y est propriétaire d'un bar et d'une auberge. Mais devant le bar se trouve une banque, le Crédit Industriel du Nord, dont Farrand, par désoeuvrement, ne peut s'empêcher de mettre au point le cambriolage : tous les mois, à date fixe, un convoi vient chercher la paie des ouvriers d'un centre nucléaire tout proche. Survient un ancien ami, Jim Beckley, un Américain rencontré jadis à Saïgon, traqué par une bande de trafiquants. Denis le cache chez lui et décide de monter l'opération avec son aide. Entre-temps, Jim est devenu l'amant de la jolie Betty, la gérante du bar de Farrand, qu'il faut affranchir... Gràce à l'excellence du plan du Fignoleur, le coup réussit et les deux complices mettent la main sur 500 millions. Mais les truands sur la piste de Jim kidnappent Marie-Jeanne... Un règlement de comptes s'ensuit au cours duquel Jim trouve la mort. Tandis que Betty s'enfuit avec le magot mais se fait prendre bêtement à cause d'une banale infraction au code de la route... Alors que tout semble rentré dans l'ordre, la police vient demander des comptes à l'honorable aubergiste... |
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1970 | La peau de Torpedo |
Avec : Stéphane Audran (Dominique), Klaus Kinski (Pavel Richko / Torpédo I), Lilli Palmer (Hélen), Michel Constantin (Coster), Angelo Infanti (Gianni). 1h50. A l'insu de tous, même de sa femme Dominique, Nicolas Krestowics est un espion appartenant à un important réseau étranger. Après la réussite d'une importane tmission, Nicolas se replis comme les autres participants de la mission. Hélène, responsable du réseau, lui ordonne de se réfugier chez Françoise, qui a un rôle de 'boîte aux lettres'. Mais une amie de Dominique voit Nicolas à Paris, censé être en Italie, et accompagné de Françoise... |
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1972 | Pas folle la guêpe |
Avec : Françoise Rosay (Mme Morelli-Johnson), Anny Duperey (Marthe), Bruno Pradal (Alain Morelli), Philippe Clay (Jack Bromfield). 1h36. Georgette Morelli-Johnson est une richissime veuve qui a bien des difficultés pour résister à la cupidité de ses différents héritiers. |
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1988 | Bernadette |
Avec : Sydney Penny (Bernadette Soubirous), Jean-Marc Bory (Le curé Peyramale), Jean-Marie Bernicat (M. Pailhasson), Philippe Brigaud (Le docteur Balencie). 1h59. Evocation de la vie de Bernadette Soubirous, ainée d'une famille de quatre enfants, qui, à l'âge de quinze ans, vit apparaître près de la grotte de Massabielle la vierge Marie où, selon ses propres termes, 'une dame habillé de blanc, plus que belle. Cette 'dame en blanc' apparaitra encore dix-sept fois devant les yeux éblouis de la jeune fille... |
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1995 | Marie de Nazareth |
Avec : Myriam Muller (Marie), Didier Bienaimé (Jésus), Eric Jakobiak (Jean-Baptiste), Jean-Pierre Germain (Simon-Pierre), Francis Lalanne (Joseph), Marc de Jonge (Hérode), Myriam Mézières (Marie madeleine), Jean-Marc Bory (Pilate). 1h50. A Nazareth vit Marie, une ravissante adolescente. Ses parents rêvent de marier leur fille au fils d'un riche marchand, mais Marie refuse. Elle préfère se fiancer à Joseph, le charpentier, qui l'aime en secret sans oser se déclarer. Joseph a trente ans, mais Marie n'en a cure et, comme la tradition veut qu'une fille ait le libre choix de son époux, les parents s'inclinent. Un soir, Marie est soudain éblouie par une lumière surnaturelle tandis qu'une voix se fait entendre : "Ne crains rien Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Tu vas concevoir et enfanter un Fils et tu l'appelleras du nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé "Fils du Très Haut". Marie, prononce alors les paroles de l'acceptation dont dépendra toute sa vie. |
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