Arthur Lempereur, jeune homme sympathique et blasé, s'ennuie malgré ses milliards. Disparaître ? Peut-être, mais comment ? Il s'embarque sur un yacht et parcourt les océans. M. Biscotin, son fondé de pouvoir, finit par le retrouver à Hongkong pour lui apprendre sa ruine totale et définitive.
Du coup, Arthur revient à des idées de suicide, mais poli, impassible et net, Mr. Goh, un vieil ami de Chine, s'interpose. Arthur n'a qu'à souscrire une assurance d'un million de dollars au bénéfice de Mr. Goh et d'Alice Ponchabert, la fiancée de l'infortuné. Le suicide rendrait caduc le contrat, donc Mr. Goh promet à Arthur de le supprimer - gentiment... Rapidement, Arthur s'aperçoit que deux hommes de main le suivent partout. il s'effraie, il s'irrite. Il doit même un soir se réfugier dans un cabaret où une ravissante strip-teaseuse, Alexandrine, lui sauve la vie.
Cette radieuse apparition ôte à Arthur toute envie de mourir; il lui faut alors retrouver Mr. Goh. Arthur et son fidèle domestique Léon finissent par se retrouver au pied de l'Himalaya. Une secte tibétaine les capture. Un ballon les délivre, dont les conducteurs sont les supposés hommes demain, en réalité agents de la compagnie d'assurance, chargés de veiller sur la sécurité d'Arthur. On se retrouve à Hongkong. Mr. Goh proteste de ses bonnes intentions, mais la mère d'Alice veut prendre en mains les intérêts de sa fille et s'acoquine avec un redoutable bandit afin d'assassiner Arthur.
Chacun s'affaire, s'affole, s'active, se hâte sur mer, sur terre, dans les airs. Les nuds les plus embrouillés cèdent enfin et Biscotin revient à point nommé pour proclamer que les milliards d'Arthur sont intacts. Alexandrine consolera ce dernier de son accablement.
Moins enlevé que L’homme de Rio, sorti l'année d'avant, le film reprend néanmoins avec brio un parfait mélange d'aventures exotiques, d'humour, de romantisme et d'action.