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Dans les années
1910-1920, le Mexique est en proie à la révolution. Le train
qui emmène vers Durango Tate, un jeune Américain, est attaqué
par El Chuncho, un bandit au service des révoltés, qui sempare
dun chargement darmes et de munitions destiné au général
Elias. LAméricain, dont la tête est mise à prix,
se joint au bandit qui, se prenant de sympathie pour lui, le surnomme affectueusement
« El Niño ». El Santo, un prêtre illuminé,
frère de El Chuncho, se montre plus méfiant. Au cours dattaques
répétées destinées à réunir davantage
darmes, El Santo libère des prisonniers et, tout en invoquant
Dieu, lance des grenades sur une garnison. À San Miguel, où
la population sest révoltée, El Chuncho supprime froidement
Don Felipe, un riche propriétaire terrien, et sauve la vie dEl
Niño.
La découverte dune mitrailleuse le comble de joie. Alors que tous ses compagnons quittent le village, emportant à son insu la mitrailleuse, El Chuncho reste à San Miguel. Quand enfin il les rejoint, plusieurs parmi les plus fidèles trouvent la mort face aux troupes de larmée. Arrivé au camp dElias, El Chuncho livre les armes, touche la récompense promise mais devant laccusation du général, qui le rend responsable du massacre de San Miguel, accepte son sort. El Santo, qui sest porté volontaire pour le supprimer, est abattu par El Niño, tueur au service du gouvernement, qui élimine également le général. El Chuncho retrouve sa trace mais, une fois encore, il se laisse manipuler, El Niño lui offrant de partager la récompense. Devenu respectable, le bandit mène la grande vie. El Niño part aux États-Unis. Sur le quai de la gare, choqué par son insolence envers un peón, El Chuncho labat dune balle tirée à bout portant. En prenant la fuite, il conseille à un mendiant dacheter de la dynamite plutôt que du pain
Le film lance
le western Zapata, le
western politique italien. Il obtient un excellent succès commercial
sur le thème de la révolution mexicaine, de l'exploitation des
péons par les grands propriétaires. C'est aussi une réflexion
sur l'utilisation de la violence par les masses. Pour les pauvres l'émancipation
passe par la violence comme le laisse entendre la dernière phrase :
"N'achète pas du pain avec cet argent mais de la dynamite".