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La Belle Époque. Dans la petite ville de Casteldon. Après une représentation 
      des tournées Monchablon, la jeune et jolie Miquette, la fille 
      de Madame veuve Hermine Grandier, qui tient un bureau de tabac n'a plus 
      qu'une idée : embrasser la carrière théâtrale... 
      Miquette est courtisée par le vieux marquis de La Tour Mirande 
      qui veut en faire sa maîtresse. Mais elle aime Urbain, le fils 
      du marquis, que ce dernier veut contraindre à épouser 
      une riche héritière des environs. Sous la protection du 
      marquis, Miquette se rend à Paris et se fait engager dans la 
      " célèbre compagnie Monchablon". Lors d'une 
      représentation à Evian, Miquette revoit Urbain et découvre 
      que leur amour est intact : Urbain décide de s'opposer à 
      la volonté de son père et de rompre ses fiançailles. 
      Mais Monchablon ouvre les yeux de la jeune fille : pour tout le monde, 
      elle est la maîtresse du vieux marquis, son " protecteur". 
      Le marquis, lui, a compris la sincérité des sentiments 
      qui rapprochent la jeune fille de son fils. Pour faire taire les malentendus, 
      il demande la veuve Grandier en mariage. De cette manière, Miquette 
    ne peut plus renoncer au bonheur auprès d'Urbain.


En  adaptant une pièce de boulevard très lourde de De Flers et Caillavet, Clouzot voulait sans doute prouver qu'il était capable de réaliser une comédie. 
Quelques répliques font mouche ainsi Jouvet répétant "Tais-toi, Noémie" ou "Je sors par le fond" mais Bourvil est réduit à son rôle habituel d'imbécile. La noirceur de Clouzot se retrouve dans uen mécanique accentuée des personnages et la description d’une province étriquée, étouffée dans ses préjugés et ses rumeurs.
Aussi mineur soit-il, ce film transforme la vie de Clouzot car c'est sur ce tournage qu'il rencontre Véra Amado Gibson, jeune script stagiaire et fille d'un ambassadeur brésilien, qu'il épouse le 15 janvier 1950.