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     Un jour de mai, Muzzafer, stambouliote décide de retourner  dans la petite ville d'Anatolie de son enfance où vit encore sa famille, pour y  tourner un film. Son père, Emin, s'acharne à empêcher la confiscation par les  autorités locales du terrain et de la forêt dont il s'occupe depuis toujours.  Son cousin, Saffet, rêve de quitter l'usine, Ali, son petit neveu de neuf ans  ne rêve que de posséder une montre musicale. Pour cela il devra pendant  quarante jours garder un œuf intact dans sa poche. De retour de l’école, il est  sommé par une vieille femme de déposer un lourd panier de tomates. Ali casse  son œuf en se penchant et se voit obligé d’en voler un pour obtenir sa  récompense. Muzaffer montre ses vidéos à ses parents, Après une première phase  de repérage, le fils revient avec le matériel et un assistant, ceci prend la  forme d’une invasion cinématographique, de l’artifice, qui ne manque pas  d’introduire un dysfonctionnement. Le fils devient irritable, le fait de poser  un regard semble porteur d’un jugement de valeur, notamment à l’encontre de ce  cousin des champs mal dégrossis, mais aussi du père qui « use » de la pellicule  en faisant tout de travers.
Un jour de mai, Muzzafer, stambouliote décide de retourner  dans la petite ville d'Anatolie de son enfance où vit encore sa famille, pour y  tourner un film. Son père, Emin, s'acharne à empêcher la confiscation par les  autorités locales du terrain et de la forêt dont il s'occupe depuis toujours.  Son cousin, Saffet, rêve de quitter l'usine, Ali, son petit neveu de neuf ans  ne rêve que de posséder une montre musicale. Pour cela il devra pendant  quarante jours garder un œuf intact dans sa poche. De retour de l’école, il est  sommé par une vieille femme de déposer un lourd panier de tomates. Ali casse  son œuf en se penchant et se voit obligé d’en voler un pour obtenir sa  récompense. Muzaffer montre ses vidéos à ses parents, Après une première phase  de repérage, le fils revient avec le matériel et un assistant, ceci prend la  forme d’une invasion cinématographique, de l’artifice, qui ne manque pas  d’introduire un dysfonctionnement. Le fils devient irritable, le fait de poser  un regard semble porteur d’un jugement de valeur, notamment à l’encontre de ce  cousin des champs mal dégrossis, mais aussi du père qui « use » de la pellicule  en faisant tout de travers. 
 On retrouve les protagonistes de Kazaba, le père en premier  lieu ; ce dernier s’acharne à conserver le terrain et la forêt, qui contiennent  la petite clairière, dont il s’occupe depuis toujours. Le cousin provincial  désœuvré taraudé par l’idée de partir pour la capitale et du jeune garçon Ali. Si  ce film est la vie de Muzaffer, ce n’est pas celle de son père qui réside dans  ses arbres menacés par les autorités.
On retrouve les protagonistes de Kazaba, le père en premier  lieu ; ce dernier s’acharne à conserver le terrain et la forêt, qui contiennent  la petite clairière, dont il s’occupe depuis toujours. Le cousin provincial  désœuvré taraudé par l’idée de partir pour la capitale et du jeune garçon Ali. Si  ce film est la vie de Muzaffer, ce n’est pas celle de son père qui réside dans  ses arbres menacés par les autorités.