Thérèse Martin est une adolescente gaie et ouverte. A l'image de deux de ses surs, elle veut entrer au couvent. Mais son jeune âge est un obstacle pour les autorités ecclésiastiques. Elle obtient une audience auprès du Pape, qui accède à sa demande. C'est au bras de son père, le 10 janvier 1889, en robe de mariée, une couronne de lys sur la tête, que Thérèse entre au Carmel. Les rigueurs de la vie monacale n'ont pas d'emprise sur elle. Thérèse s'adonne à la prière, au recueillement et aux tâches de la vie quotidienne avec la même gaieté qui était la sienne avant d'entrer dans les ordres.
Mais Thérèse doit bientôt faire face à la douleur provoquée par la mort de son père, gravement malade, et à la souffrance physique, liée à de fréquentes hémorragies pulmonaires. Malgré l'insuffisance de soins, Thérèse accepte son sort, sans une plainte, sans un cri.
Elle meurt de tuberculose en 1897. Le petit cahier sur lequel elle notait les faits de sa petite vie est édité. Elle est canonisée en 1925. La petite Thérèse est devenue Sainte-Thérèse de Lisieux.
Film sur la grâce en action, plutôt que sur la grâce qui tombe sur Thérèse, et, en cela, proche des Onze Fioretti de Rossellini.