Rome, années 30. Fille d’un anarchiste exilé, Libera Valente ne supporte pas le fascisme qui triomphe au quotidien. Pour ne pas mettre en péril l’atelier de tailleur de son mari, elle doit modérer ses fréquents accès de rage à l’encontre des autorités.
Un 1er mai, Libera est accusée de provocation par les forces de l’ordre pour s’être habillée en rouge avec ses deux enfants, Anna et Carlo. Toute la famille doit partir vivre en province, mais Liberté ne tarde pas à s’y faire remarquer par sa virulence antifasciste. A Livourne d'abord, où Libera s'oppose aux autorités, puis à Modène, où elle devient la cible d'un commissaire fasciste et s'engage dans la résistance...
Libera Valente, fille d'un anarchiste (A bas le roi, à bas la guerre, vive l'anarchie !), en a conservé les idées et la même haine des compromissions politiques. Elle s'engage sur les traces de son père. Mais la façon dont elle défie les fascistes est plus le refus d'une situation de fait que la marque d'une véritable action politique
Le peuple italien et le régime fasciste forment une unité compacte, inséparable et formidable prête à relever tous les défis et à affronter tous ses ennemis Zanoni, tailleur au service de l'état Père exilé à Ustica depuis quatre ans, pas baptisée, pas mariée Libera amore Anarchia
Jean-Luc Lacuve, le 25/02/2008.
Editeur : Carlotta-Films. Juillet 2010
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