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(1891-1977)
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| 33 films | ||
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Fils cadet de l'auteur dramatique et romancier Tristan Bernard, Raymond Bernard est né, à Paris, le 10 octobre 1891. Son frère Étienne, médecin, deviendra membre de l'Institut; son frère Jean-Jacques sera auteur dramatique. Après avoir suivi des cours dans un collège de l'Oise, Raymond Bernard, qui se sentait irrésistiblement attiré par le théâtre, entreprit, dès l'âge de quinze ans, des études d'art dramatique. Il débuta non sans succès dans le rôle de Fortunio dans " Le Chandelier " d'Alfred de Musset, après quoi son père écrivit pour lui le rôle du fils de " Jeanne Doré " qu'il interpréta en 1913 aux côtés de Sarah Bernhardt. Il reprendra son rôle en 1916 dans la version cinématographique de Jeanne Doré sous la direction de Louis Mercanton.
Un an plus tard, Raymond Bernard entre au studio Gaumont comme assistant de Jacques Feyder qu'il remplacera au pied levé pour terminer Le ravin sans fond, dont le scénario avait été écrit par Tristan Bernard. Dès lors, le jeune homme abandonne la carrière de comédien pour se consacrer exclusivement à la réalisation cinématographique. Après avoir adapté pour l'écran quelques-unes des petites comédies de son père, Raymond Bernard trouve sa véritable vocation le jour où deux romanciers, Henry Dupuy-Mazuel et Jean-José Frappa, lui proposent de créer la Société des Grands Films Historiques. C'est l'occasion pour le cinéaste d'appliquer sa théorie : le cinéma doit être à la fois un art populaire et un art de prestige national, Le miracle des loups, Le joueur d'échecs et Tarakanowa furent, à l'époque, les seuls films français capables de rivaliser avec les super-productions américaines, italiennes et allemandes.
Le miracle des loups, avec une participation originale d'Henri Rabaud, fut
le premier film à être présenté en gala officiel
à l'Opéra de Paris (1924). Peu après l'avènement
du cinéma parlant, Raymond Bernard donne encore deux uvres de
grande mise en scène, Les croix de bois d'après Roland Dorgelès
et Les misérables, nouvelle version filmée
du roman de Victor Hugo. Éclectique, Raymond Bernard poursuivra une
carrière au cours de laquelle tous les genres seront abordés
avec la même conscience professionnelle. Commencée en 1917, l'activité
de réalisateur de Raymond Bernard s'arrêtera en 1967 avec une
interruption forcée pendant les quatre années d'occupation allemande,
en raison des lois raciales. Ayant pris sa retraite de cinéaste, Raymond
Bernard a continué à s'occuper activement des problèmes
professionnels au comité de la Société des Auteurs de
Films. Il est mort à Paris le 12 décembre 1977.
FILMOGRAPHIE :
| 1918 | Le traitement du hoquet |
| 1919 | Le gentilhomme comerçant |
| 1919 | Le petit café |
| 1920 | Le secret de Rosette Lambert |
| 1921 | La maison vide |
| 1922 | Triplepatte |
| 1922 | Le costaud des épinettes |
| 1923 | Décadence et grandeur |
| 1923 | L'homme insusable |
| 1924 | Le miracle des loups |
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Avec : Vanni Marcoux (Charles le Téméraire), Charles Dullin (Le roi Louis XI), Yvonne Sergyl (Jeanne Fouquet, future Jeanne Hachette), Romuald Joubé (Le chevalier Robert Cottereau). 2h12.
Les Troubadours du Moyen Age racontent cette aventure légendaire survenue à Jeanne Laisné, dite "Jeanne Hachette". Poursuivie dans les bois par des hommes d'armes, elle est sauvée par une horde de loups. Dépouillant leur instinct féroce devant cette héroïque jeune femme, ils entourent en cercle l'élue de Dieu et se prosternent devant elle, s'agenouillant sur la neige du sol. En arrière-plan, la lutte de Louis XI et de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, qui s'achève par le siège de Beauvais où la même Jeanne Hachette se distingua par sa bravoure. Les machinations politiques déjouées, l'amour triomphera. |
| 1927 | Le joueur d'échecs |
| 1929 | Tarakonawa |
| 1931 | Faubourg Montmartre |
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Avec : Gaby Morlay (Ginette Gentilhomme), Charles Vanel(André Marco, dit Dédé), Line Noro (Céline Gentilhomme), Florelle (Irène), Pauline Carton (Tante Aurélie), Nadine Picard (Fernande). 1h55. Céline et Ginette Gentilhomme
habitent un sixième étage sur la Butte Montmartre. Leur
père, voyageur de commerce, est rarement à la maison. Céline,
laînée, subit linfluence néfaste dun
gars du milieu, Dédé, qui vit de trafic de drogue et autres
ressources inavouables. Ginette, plus sage, habille les mannequins dans
une maison de couture. En secret, elle sest éprise dun
pensionnaire de limmeuble, Frédéric Charençon,
honnête travailleur comme elle, et qui nest pas insensible
à son charme. Mais la chair est faible, et le jeune homme succombe
aux avances de la belle Irène, vedette par protection dans un théâtre
des Boulevards. |
| 1932 | Les croix de bois
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Avec : Pierre Blanchar (Gilbert Demachy), Gabriel Gabrio (Sulphart),
Charles Vanel (Breval), Antonin Artaud (Vieublé). 1h50.
1914. Demachy, étudiant, est mobilisé et se retrouve au front. Il connaît là les horreurs de la guerre : les tranchées, la boue, le froid. Ses camarades tombent les uns après les autres. Au cours d'une offensive, il est grièvement blessé. Il délire et voit alors défiler les croix de bois, symbole de la grande peur qui hante tous les soldats. |
| 1933 | Les misérables
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Avec : Harry Baur (Jean Valjean), Charles Vanel (Javert), Charles Dullin
(Thénardier), Jean Servais (Marius).
Jean Valjean, un ancien forçat, s'est refait une place dans la société sous le nom de M. Madeleine. Il s'intéresse à Fantine, une pauvre malheureuse, et sa fille, la petite Cosette, placée chez un couple d'aubergistes, les Thénardier. Mais un policier inflexible, Javert a l'il sur lui et veut lui faire payer un vol qu'il a commis autrefois... |
| 1934 | Tartarin de Tarascon |
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Avec : Raimu (Tartarin), Fernand Charpin (Bravida), Sinoël (Bézuquet), Paul Ollivier (Costecalde), Jean d'Yd (Ladevèze), Marcel Maupi (Tastevin). 1h35.
A Tarascon tonitrue Tartarin: passionné de récits de chasses aux grands fauves, armé de son gigantesque tromblon, le verbe haut, la phrase glorieuse, ce brave homme joue à l'homme brave devant des auditoires sous le charme de ses histoires rocambolesques. Bravida, un ancien militaire, Bézuquet, le pharmacien, Costecalde, l'armurier, Ladevèze, le président d'on ne sait trop quoi, tous tremblent aux exploits fictifs de leur concitoyen. Tous sont convaincus que Tartarin serait, lui aussi, un grand chasseur... S'il le voulait. Aucun ne sait que leur héros est surtout attaché à un confort sur lequel veille jalousement sa "gouvernante " Annette et qu'il n'a nulle envie de vivre les aventures qu'il raconte. Et pourtant, il devra un jour partir. Le bruit a couru à Tarascon qu'il avait été invité par quelque grand chef arabe à participer à une chasse au lion. Ce n'est pas vrai, mais tout le monde y croit et si Tartarin n'y va pas, c'est sa réputation qui sera ruinée. Au moment où la rumeur commence à douter de sa bravoure, Tartarin s'équipe et, avec des tonnes de matériel, s'embarque pour l'Algérie. Sous les palmiers, il succombe aux charmes de Baïa, qui se dit princesse et qui, avec la complicité d'un faux prince, Grégory, ne convoite que le magot du futur héros. Celui-ci, en plein désert, justifie enfin sa réputation : fi abat un lion qui, le jour levé, se révèle être un animal vieux, misérable et, pis encore, aveugle. Condamné pour ce " meurtre " à une amende qu'il ne peut payer parce que Grégory a disparu avec son argent, Tartarin doit vendre tout son matériel. Penaud, il reprend le bateau. A Tarascon, sur le quai, une foule enthousiaste attend son héros. Celui-ci met pied à terre et, les hourras apaisés, entreprend le récit de ses exploits... |
| 1935 | Amants et voleurs |
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Avec : Michel Simon (Doizeau), Raymond Aimos (un clochard), Paul Azais (Valtier), Pierre Blanchar (Claude Brévin). 1h30. Un jeune homme ruiné fait croire dans le milieu bourgeois qu'il est un voyou. Il rencontrera l'amour en récupérant des documents importants à l'amant de cette femme. |
| 1937 | Anne-Marie |
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Avec : Annabella (Anne-Marie), Pierre Richard-Willm (L' inventeur), Paul Azaïs (Le boxeur), Pierre Labry (Le paysan), Abel Jacquin (Le détective), Christian Gérard (L'amoureux). 1h49.
Un inventeur est convié
par la Société Aérienne à assister aux essais
de l'une de ses trouvailles : un enregistreur d'accélération
pour avions. Dans les bureaux d'études de la société,
il croise une jeune femme, Anne-Marie, pour laquelle il a le coup de foudre.
Désigné pour l'expérimentation, "Le Penseur"
subit au cours du vol de nombreuses avaries qui mettent sa vie en péril.
Avec l'appui de ses quatre amis pilotes surnommés "Le Boxeur",
"L'Amoureux", "Le Détective" et "Le Paysan",
il réclame la mise à pied de l'ingénieur responsable
du dossier. Celui-ci n'est autre qu'une charmante jeune femme prénommée
Anne-Marie, qui ne connaît rien au pilotage et à ses dangers,
mais qui est toute disposée à apprendre. Conquis, les aviateurs
la font engager comme ingénieur de piste et l'acceptent au titre
d'élève-pilote. |
| 1937 | Le coupable |
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Avec : Pierre Blanchar (Jérôme Lescuyer), Gabriel Signoret (Monsieur Lescuyer), Suzet Maïs (Marie-Louise Gaude). 1h47.
Fils dun magistrat austère au cur sec, veuf établi à Caen, Jérôme Lescuyer termine des études de droit à Paris. Il mène une vie studieuse, égayée seulement par des visites à son ancien camarade de collège Donadieu, un artiste aussi talentueux que désargenté. Jérôme se lie avec une jeune fleuriste, Thérèse Forgeat, et devient son amant. Le bonheur paraît leur sourire, mais la guerre éclate. Jérôme part rejoindre son corps, laissant la jeune femme enceinte... |
| 1937 | Marthe
Richard au service de la France |
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Avec
: Edwige Feuillère (Marthe Richard), Délia Col (Mata-Hari), Marthe
Mellot (la mère de Marthe),
Erich von Stroheim (Le baron Erich von Ludow). 1h35.
1914, en Alsace : le père et la mère de Marthe Richard sont fusillés par des soldats allemands. Désemparée, sans nouvelles de son fiancé André, qui est au front, la jeune femme gagne Paris, où elle se fait engager comme agent secret par le commandant Rémond : au service de la France, elle saura se venger... |
| 1938 | J'étais une aventurière |
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Avec : Edwige Feuillère (Véra Vronsky), Jean Murat (Pierre Glorin), Jean-Max (Désormeaux), Guillaume de Sax (Le marquis Koréani), Félix Oudart (Rutherford). 1h43.
Dans les palaces d’Europe, jouant les comtesses ruinées, Véra Vronsky escroque de richissimes et peu scrupuleux gogos avec l’aide de ses complices Paulo et Désormeaux. Jusqu’au jour où, à Cannes, elle tombe amoureuse de l’homme d’affaires Pierre Glorin et part avec lui, abandonnant ses deux associés. Ceux-ci la retrouvent à Paris, où elle feint de continuer sa carrière d’aventurière sous la personnalité de lady Kennington. Désormeaux l’oblige à commettre un dernier coup avec eux : dérober «l’Imperator», un brillant fameux apporté dans la capitale par le diamantaire Van Kongen. Véra, qui a su profiter des leçons de son mentor, fait croire à son arrestation et incite les deux escrocs à fuir. Mais Désormeaux comprend très vite le stratagème qu’elle a utilisé pour se débarrasser de lui et de son complice. Il parvient à retrouver sa trace, et, accompagné de Paulo, qui se fait passer pour un membre de la famille de Véra originaire de Russie, il fait irruption dans la propriété de Pierre. Véra, qui n’a jamais osé avouer son passé à son mari, se voit contrainte de jouer le jeu de Désormeaux, lequel projette de s’emparer des bijoux des invités. Une fois le vol commis, la jeune femme met Pierre au courant de ses anciennes activités et tous deux se lancent à la poursuite des deux aigrefins. Une panne d’essence les oblige à abandonner, mais Paulo, pris de regrets, revient au matin rendre les bijoux. Plus tard, au moment de monter à bord d’un paquebot en partance pour l’Amérique, il fera croire à Désormeaux qu’il a perdu le magot en laissant tomber la précieuse mallette à la mer. |
| 1939 | Les otages |
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Avec : Annie Vernay (Annie Beaumont), Saturnin Fabre (Rossignol, le châtelain), Fernand Charpin (Beaumont, le maire), Dorville (Rodillar, le braconnier). 1h45
À Champlagny-sur-Marne, en août 1914. Rossignol, le châtelain, a convoqué la fanfare municipale pour fêter sa victoire au procès qui, depuis trente ans, loppose au maire Adrien Beaumont, à propos dun droit de passage dans la grange de ce dernier. Pierre, fils du châtelain et Annie, fille du maire, qui saiment en secret depuis toujours, les observent avec amusement. La guerre avec lAllemagne éclate et lordre de mobilisation générale est déclaré. Pierre part au front. Quelques jours plus tard, la séance du conseil municipal est interrompue par lannonce du premier mort de la commune. À Paris, Annie épouse Pierre. De retour au village, elle se met en quête de vêtements civils pour son mari devant retourner au front. Champlagny est alors envahi. Un officier allemand surprend le couple dans la grange. Pierre labat dun coup de revolver. Beaumont enterre le corps dans un bois. Quand le cadavre est découvert, le chef de la Kommandantur exige que le meurtrier se livre dans les vingt-quatre heures sous peine de détruire le village. Beaumont se propose comme otage. Les Allemands en exigent quatre autres. Rossignol se livre puis le tirage au sort désigne Fabien, lhuissier, le garde-champêtre et Tartagnac, ancien prévôt darmes. Pendant ce temps, Annie aide Pierre à rejoindre les lignes françaises. Le lendemain, Beaumont trouve Tartagnac pendu. Rameau, le coiffeur tremblant de peur, est désigné pour lui succéder. Au petit matin, les cinq otages se mettent en route pour la Kommandantur en fredonnant « La Marseillaise », chacun tentant de surmonter sa peur. Dans leur cellule, ils retrouvent Rodillard, le braconnier arrêté pour meurtre. Pour sauver son père, Annie dénonce Pierre mais son témoignage est sans valeur, lassassin ne pouvant se livrer. Rossignol, qui saccuse à la place de son fils, ne trompe pas lofficier allemand. Avec la visite dAnnie, les querelles soublient vite. Sereinement, les otages attendent lheure de lexécution. Lespoir renaît avec loffensive des taxis de la Marne, qui refoule lennemi. Bientôt, le village est délivré et ses habitants, sous la conduite dAnnie, acclament les otages portés en triomphe alors que Beaumont et Rossignol, consternés, découvrent la grange détruite par un obus. |
| 1940 | Cavalcade d'amour |
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Avec : Simone Simon (Juliette), Claude Dauphin (Léandre, Hubert & Georges), Michel Simon(Diogène, Monseigneur de Beaupré & Lacouret), Janine Darcey (Julie). 1h40.
Récit d'une malédiction qui pesa, trois siècles durant, sur le château de Maupré et ses habitants. 1639 - Le château de Maupré est en liesse; de grandes fêtes se préparent pour lesquelles une troupe de comédiens ambulants a été conviée. La jeune héritière du nom va se marier, et, seule, elle verse des larmes au milieu de l'allégresse générale. L'époux qu'on lui impose est une sorte de monstre, un nabot ridicule et, de plus, idiot. Éperdue, Julie de Maupré, remarque parmi les baladins le jeune premier Léandre, charmant et de bonne tournure. Aussi s'enfuit-elle avec lui, la nuit même de ses noces. On les rattrape, Léandre est tué sauvagement et Julie, à demi-morte de chagrin et d'horreur, est ramenée à son mari. 1839 - En pleine période romantique, le fringant comte Hubert est sur le point d'épouser sa cousine, la sage Léonie. Les préparatifs de la cérémonie regroupent les couturières et une cousette arrive de Paris. Elle s'appelle Juliette. Elle est fraîche, charmante et point sotte. Le malheur veut qu'ayant jeté un regard sur le futur époux, elle s'en éprenne aussitôt. Hubert est plein de gentillesse mais Juliette n'appartient pas à son monde. Monseigneur de Maupré, un prélat onctueux, essaie de faire comprendre à la tendre enfant que c'est une mésalliance. Juliette courbe la tête. Lors de la messe de mariage, quand Hubert passe l'anneau au doigt de Léonie, la cousette meurt de chagrin. 1939 - Le château a changé de mains. Le riche banquier Lacouret l'a acheté. M. Lacouret veut que sa fille Junie épouse un fils de famille. Un parti intéressant s'offre en la personne de Georges Dupont-Dufort qui souhaite se marier pour rétablir les finances paternelles compromises. Les jeune gens se plaisent, mais se cabrent à l'idée d'un mariage de raison. L'amour pourtant va triompher grâce à un subterfuge des deux pères. |
| 1946 | Un ami viendra ce soir |
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Avec : Michel Simon (Michel Lemaret), Madeleine Sologne (Hélène Asselin), Paul Bernard (Le docteur Maurice Tiller), Louis Salou (Le commissaire Louis Martin), Saturnin Fabre (Philippe Prunier), ( Le docteur Lestrade). 2h05.
Lemaret se prétend le
président du "pays de l'innocence " et Prunier, brûlant
d'un "feu intérieur", déambule, le torse nu; "la
baronne " écrase tout le monde de son mépris alors
que Martin, commissaire en retraite, joue le détective aux dépens
de ses co-pensionnaires de la clinique du docteur Lestrade. En vérité,
tous sont des malades mentaux, comme Pierre, le poète exalté,
ou Jacques, le pianiste taciturne amoureux de la blonde Hélène,
perdue dans ses rêves mais qui redescend sur terre pour une idylle
avec Maurice Tiller, le chirurgien suisse installé près
de l'asile. |
| 1946 | Adieu chérie |
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Avec : Danielle Darrieux (Chérie), Louis Salou (Maxime), Gabrielle Dorziat (Constance), Jacques Berthier (Bruno Betillac). 1h55.
Un jeune bourgeois propose à une entraîneuse de devenir sa femme à la place d'une riche héritière. |
| 1949 | Maya |
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Avec : Jean-Pierre Grenier (Jean), Viviane Romance (Bella), Marcel Dalio (Le steward), Louis Seigner (Le paysan). 1h18.
Maya est le nom que les Hindous donnent à l'illusion, aux multiples formes, aux apparences trompeuses, et par extension à la femme, interchangeable, que les marins espèrent trouver à chaque escale. C'est à elle que songent les matelots du " Saint- Jacques ", un cargo chargé de nitrate qui est sur le point d'accoster. Jean, le maître d'équipage, se retrouve à terre, déambulant dans les ruelles du port, avec des rêves plein la tête. |
| 1949 | Le cap de l'esperance |
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Avec : Andrée Debar (Agnès Bernauer), Jean-Claude Pascal (Le prince Albert de Bavière), Gabrielle Dorziat (La margrave Josépha), Pierre Renoir (Le duc Ernest de Bavière). 1h38. |
| 1952 | Le jugement de dieu |
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Avec: Andrée Debar (Agnès Bernauer), Jean-Claude Pascal (Le prince Albert de Bavière), Gabrielle Dorziat (La margrave Josépha), Pierre Renoir (Le duc Ernest de Bavière), Marcel Raine (Preising, le conseiller du Duc), Louis Seigner(Le bourgmestre d'Augsbourg). 1h38
1433. Albert, le prince héritier
de Bavière, doit épouser pour raison d'État Bertha
de Wurtemberg. Celle-ci, décrite par le comte Törring, fidèle
compagnon du prince, est un laideron à la silhouette informe. Néanmoins,
puisque son père, le duc de Bavière, l'exige, Albert prend
la route pour rejoindre sa promise. Le duc le fera surveiller, au long
du parcours, par Enrique, un moine de l'Inquisition. Le prince et sa suite
s'arrêtent à Augsbourg, où le bourgmestre a organisé
des festivités en leur honneur. Au cours d'un tournoi, Albert est
désarçonné. La cause de cette défaite : le
regard fixé sur le sien d'une jeune spectatrice, Agnès Bernauer,
dont la beauté l'a fasciné. Soigné par le chirurgien
- et barbier - local, le père d'Agnès, Albert se remet vite
dans les bras de celle-ci, son infirmière. Le soir même,
il ne dansera qu'avec elle, sous les yeux scandalisés des participants
au bal : le bourgmestre, Bernauer, Théobald, le fiancé d'Agnès,
et, surtout, Enrique. |
| 1953 | La dame aux camélia |
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Avec : Micheline Presle (Marguerite Gauthier), Gino Cervi (Monsieur Duval), Roland Alexandre (Armand Duval), Alba Arnova (Olympe), Jean Parédès (Comte Varville). 1h51.
Dans le Paris frivole des années 1850, Marguerite Gautier est une courtisane richement entretenue par un duc bien plus âgé qu'elle. Belle et spirituelle, la jeune femme s'affiche avec son amie Prudence dans les théâtres et parade dans les soupers fins. Pourtant, Marguerite est malade, phtisique et condamnée à brève échéance: elle a choisi de consacrer les dernières années de son existence à une quête effrénée de tous les plaisirs. Parmi ses nombreux soupirants, le plus empressé est le comte Varville : elle se moque de lui. Par contre, l'amour sincère d'Armand Duval, qui la regarde comme une femme et non comme une courtisane, la touche profondément. Elle éprouve bientôt pour lui une folle passion. Qu'importe alors que le duc l'abandonne, l'important est de garder Armand auprès d'elle. Celui-ci s'apprête à aider sa maîtresse désormais sans ressources. Mais cette liaison compromet le prochain mariage de sa soeur avec le fils d'une riche famille. Son père intervient alors, en secret, auprès de Marguerite. Le vieil homme croyait trouver une femme légère et découvre une amoureuse. Ému, il obtient néanmoins de Marguerite qu'elle s'efface. Convaincu d'avoir été abandonné, Armand veut se venger et, lors d'une soirée à laquelle Marguerite assiste avec Varville, affiche une liaison, feinte, avec Olympe, une autre courtisane. Désespérée, ruinée, malade, Marguerite n'a plus qu'un espoir: revoir Armand avant de mourir. Lejeune homme, qui a appris la vérité par Nanine, la servante de Marguerite, arrive enfin au chevet de sa bien-aimée pour en recueillir le dernier serment d'amour. |
| 1953 | La belle de Cadix |
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Avec : Luis Mariano (Carlos), Carmen Sevilla (Maria-Luisa), Jean Tissier (Auguste Legrand), Claude Nicot (Robert), Claire Maurier (Alexandrine Dupont), Thérèse Dorny (Blanche). 1h45.
La version espagnole est réalisée par Eusebio Fernández Ardavín. |
| 1955 | Les fruits de l'été |
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Avec : Edwige Feuillère (Sabine Gravières), Henri Guisol (Edouard Gravières), Etchika Choureau(Juliette Gravières), Pauline Carton (Mélanie), Jeanne Fusier-Gir (Mademoiselle). 1h45.
Sabine Gravières, épouse d'Édouard, préfet de police, est confrontée à un problème : sa fille Juliette est non seulement enceinte, mais elle refuse en plus d'épouser Claude, le père de sa fille. On peut dire que l'exemple donné par les parents de Juliette est loin d'être idéal. Enfin consciente du problème, Sabine décide de tenter de se réconcilier avec son mari… |
| 1957 | Le septième commandement |
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Avec : Edwige Feuillère (Princesse Nadia Vronskaïa), Jacques Dumesnil (Gilbert Odet), Jacques Morel (Pilou), Maurice Teynac (Labaroche). 1h36.
Le titre est trompeur ; il s'agit du huitième commandement qui dit : Tu ne voleras point. |
| 1958 | Le septième ciel |
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Avec : Danielle Darrieux (Brigitte de Lédouville), Noël-Noël(Guillaume Lestrange), Paul Meurisse (Manuel Villa), Alberto Sordi (Xavier Laurentis), Gérard Oury (Maurice Portal). 1h47
À Houblonnes, petite ville de province, la kermesse bat son plein. Bienfaitrice locale, Brigitte de Lédouville s'occupe inlassablement d'un grand nombre de bonnes uvres qu'elle finance en grande partie elle-même. Pour sa prochaine bonne uvre, elle promet de réunir vingt millions destinés à la création d'un Institut médico-social en Afrique du Sud. Mais où puise-t-elle donc ces ressources ? C'est très simple : avec l'aide de son fondé de pouvoir, Guillaume Lestrange, elle séduit de riches admirateurs auxquels elle soutire de fortes sommes d'argent avant de les entraîner délicatement vers "le septième ciel". Le rituel est immuable : après avoir été victime d'un ingénieux système d'électrocution, chaque "conquête" est enterrée sous un somptueux massif d'hortensias, dans le jardin de la propriété. Alors que dix "bienfaiteurs" reposent déjà sous les fleurs, un escroc au mariage, Maurice Portal, et son ami Xavier Laurentis arrivent à Houblonnes. Pour piéger l'escroc, Lestrange fait croire à Portal que Mme de Lédouville est prête à brader sa florissante brasserie pour financer sa prochaine bonne uvre. Grâce à la caution de Xavier Laurentis, Manuel Vila prête à Portal les vingt millions nécessaires à la transaction. Mais, peu après avoir empoché la somme, Portal disparaît. Désirer de retrouver son capital, Vila mène l'enquête et arrive chez Mme de Lédouville. Soupirant plus rusé et plus séduisant que les autres, il a tout deviné. Alors que Brigitte s'apprête à lui céder, Lestrange, amoureux transi, expédie Vila dans l'autre monde avant de périr à son tour, à la suite d'une erreur de manipulation. Lestrange viendra ainsi achever la figure des douze massifs en étoile. Houblonnes veut rendre hommage à sa bonne fée et organise une grande fête en son honneur. Mais ce jour-là, le ciel se couvre brusquement et, laissant échapper son courroux, se zèbre d'éclairs et gronde de coups de tonnerre. Alors que Brigitte de Lédouville se trouve à la tribune pour prononcer un discours devant un micro, la foudre s'abat sur elle et l'enflamme comme une torche. Sa statue, élevée par ses concitoyens reconnaissants, laisse éclater un rire sarcastique. |