Le sujet, philosophe cynique Diogène jetant sa coupe, est relaté dans La vie des philosophes de Diogène Laërce (Laërce 6:37), écrit au IIIe siècle. Selon le biographe, Diogène abhorrait les possessions matérielles à tel point qu'il vécut sa vie dans un tonneau et, après avoir vu un enfant boire de l'eau avec ses mains en coupe, il jeta sa tasse comme un ustensile inutile.
En replaçant le récit grec ancien dans la Rome antique, Panini définit la composition comme un capriccio consacré à un passé vénéré. Le philosophe grec est d'ailleurs mis en scène dans un décor fictif constitué d'un amalgame de ruines antiques : colonnes, arcades, bas-reliefs, statues...
Le capriccio, ou caprice architectural, est, en peinture, la représentation d'un paysage imaginaire ou partiellement imaginaire, combinant des bâtiments, des ruines et autres éléments architecturaux de façon fictive et souvent fantastique. Il s'oppose au registre des vedute, genre pictural basé sur la représentation de paysages urbains réels.