Les enquêtes de Médiamétrie sur le cinéma
Les informations présentées sur le public des salles de cinéma sont issues de l’enquête « 75 000 Cinéma » réalisée par l’institut Médiamétrie. La population de l’enquête est représentative de la population âgée de six ans et plus, résidant en France métropolitaine.
Définitions :
La population cinématographique : comprend l'ensemble des individus âgés de six ans et plus étant allés au cinéma au moins une fois dans l'année.
Le taux de pénétration : population cinématographique / population totale.
La part d'un groupe d'individus dans la structure du public : individus concernés / population cinématographique.
La part d'un groupe d'individus dans la structure des entrées : entrées réalisées par les individus concernés / total des entrées.
Le nombre moyen d'entrées pour un groupe d'individus correspond
au nombre moyen d'entrées annuelles d'un individu de la population cinématographique
de ce groupe.
Les spectateurs occasionnels au moins une fois par an (et moins
d'une fois par mois).
Les spectateurs réguliers y vont au moins une fois par mois
(et moins d'une fois par semaine)
Les spectateurs assidus vont au moins une fois par semaine au
cinéma.
Les habitués du cinéma regroupent les assidus et les réguliers.
Près des deux tiers des Français âgés de 6 ans et plus sont allés au moins une fois au cinéma en 2013, soit 37,7 millions d’individus (-0,9 %). Chaque spectateur s’est rendu, en moyenne, 5,1 fois dans les salles de cinéma au cours de l’année.
Recul du nombre de spectateurs en 2013
2013 est marquée par un très léger recul de la population cinématographique. 37,65 millions d’individus âgés de 6 ans et plus sont allés au moins une fois au cinéma dans l’année. Ce résultat est inférieur aux records enregistrés en 2010 et 2011 mais reste supérieur aux niveaux constatés sur la première moitié de la décennie. La population cinématographique compte 337 000 individus de moins qu’en 2012 (-0,9 %). Cependant, en dix ans, elle progresse de 13,9 %, soit une croissance plus rapide que celle de la population totale de référence (+5,6 %). La population cinématographique représente 64,3 % de la population totale des 6 ans et plus en 2013, contre 65,1 % en 2012 et 68,8 % en 2011. Ainsi, près des deux tiers des Français sont-ils allés au moins une fois au cinéma en 2013. Le nombre moyen d’entrées par spectateur de 6 ans et plus est en baisse à 5,1 en 2013 (5,4 entre 2010 et 2012).
Davantage d’entrées en salles réalisées par les femmes
En 2013, les femmes génèrent davantage d’entrées en salles (50,9 % en 2013, contre 49,8 % en 2012) que les hommes (49,1 %, contre 50,2 % en 2012). Cependant, les entrées générées par les femmes diminuent de 2,8 % entre 2012 et 2013 tandis que la fréquentation masculine se réduit de 7,0 % (-4,9 % au total). Les femmes constituent 51,7 % de la population française âgée de 6 ans et plus et représentent 52,0 % des spectateurs (52,7 % en 2012). Au sein de la population cinématographique, le nombre de femmes diminue de 2,2 % entre 2012 et 2013 quand le nombre d’hommes augmente légèrement (+0,6 %). 64,7 % des femmes sont allées au moins une fois au cinéma au cours de l’année (66,4 % en 2012), contre 63,9 % des hommes (63,8 % en 2012). En 2013, les spectateurs fréquentent les salles plus souvent (5,3 fois en moyenne dans l’année) que les spectatrices (5,0 fois).
Baisse du nombre de spectateurs de plus de 50 ans
Depuis 2006, les plus de 35 ans représentent plus de la moitié de la population cinématographique (53,6 % en 2013, 54,6 % en 2012). Ils génèrent 54,9 % des entrées (50,3 % en 2012), soit 5,5 entrées par spectateur en moyenne. La part des seniors (50 ans et plus) dans la population cinématographique se réduit à 31,4 % en 2013 (33,2 % en 2012), contrairement à leur poids dans la population totale de référence (40,9 % en 2013, 40,5 % en 2012). Le nombre de spectateurs de plus de 50 ans diminue de 6,3 % entre 2012 et 2013 et le nombre moyen annuel d’entrées par senior est plus élevé en 2013 (6,0) qu’en 2012 (5,2). Les seniors génèrent 35,4 % des entrées en salles en 2013 dont 19,2 % sont assurées par les femmes. La pénétration du cinéma progresse chez les 35-49 ans. Elle passe de 64,4 % en 2012 à 66,8 % en 2013. Le nombre de spectateurs de 35 à 49 ans augmente de 2,8 % entre 2012 et 2013. Leur part au sein du public progresse à 22,2 % (21,4 % en 2012) de même que leur contribution à la fréquentation : les 35-49 ans génèrent 19,5 % des entrées en 2013 (17,3 % en 2012), soit une moyenne de 4,5 entrées annuelles par spectateur (4,3 en 2012). Si la fréquentation globale diminue de 4,9 % entre 2012 et 2013, les entrées générées par les 35-49 ans augmentent de 7,2 %
La part des 25-34 ans est relativement stable au sein du public du cinéma (13,6 % en 2013, 13,9 % en 2012). Le nombre de spectateurs de cette génération se réduit de 3,0 % entre 2012 et 2013. En 2013, les 25-34 ans assurent 13,8 % des entrées, contre 17,5 % en 2012. Entre 2012 et 2013, la fréquentation générée par les 25-34 ans baisse de 25,3 %, soit la plus forte diminution comparée aux autres tranches d’âge (-4,9 % pour la fréquentation totale). La pénétration du cinéma est en diminution sur cette tranche d’âge : 66,6 % des 25-34 ans vont au moins une fois au cinéma en 2013, contre 69,2 % en 2012.
Près d’un tiers des spectateurs a moins de 25 ans
La part des moins de 25 ans dans le public du cinéma progresse légèrement en 2013. Ils représentent 32,8 % des spectateurs, contre 31,5 % en 2012, et leur nombre augmente de 4,1 %. Les moins de 25 ans sont à l’origine de 31,4 % des entrées, contre 32,2 % en 2012. Jusqu’en 2000, ils mobilisaient toujours plus de 40 % des entrées. Ils génèrent 7,3 % d’entrées de moins en 2013 qu’en 2012. En termes de pénétration, le cinéma touche plus de jeunes : 85,6 % des moins de 25 ans sont allés au cinéma en 2013, contre 83,0 % en 2012. La pénétration augmente pour les quatre tranches d’âge de moins de 25 ans. Elle s’avère particulièrement élevée pour les filles de 15 à 19 ans (89,6 % d’entre elles sont allées au cinéma en 2013) et pour les garçons de 11 à 14 ans (89,1 %).
Les différences de rythme de fréquentation demeurent élevées en 2013 selon les tranches d’âge. Ainsi, le seuil de 6 entrées annuelles en moyenne est-il atteint pour les 20-24 ans (6,9) et pour la première fois par les 60 ans et plus (6,2). En 2013, toutes les autres tranches d’âge réalisent moins de 6 entrées en moyenne, notamment les 6-10 ans (3,8 entrées) et les 11-14 ans (3,7).
Les jeunes sont de nouveau plus nombreux à aller au cinéma
En 2011 et 2012, la part des seniors dans le public était supérieure (33,6 % en 2011 et 33,2 % en 2012) à celle des moins de 25 ans (31,3 % en 2011 et 31,5 % en 2012). En 2013, la part des moins de 25 ans (32,8 %) repasse au-dessus de celle des seniors (31,4 %). Le même constat est observé pour les entrées en 2011 et 2012, mais se poursuit en 2013 : les seniors réalisent 35,4 % des entrées en salles en 2013 (33,0 % en 2012, 34,2 % en 2011), tandis que cette part atteint 31,4 % chez les jeunes (32,2 % en 2012, 31,8 % en 2011).
Les CSP+ génèrent 4,9 % d’entrées de plus qu’en 2012
En termes d’activité professionnelle, la population des catégories socioprofessionnelles supérieures (CSP+) demeure la plus largement concernée par le cinéma avec une importante pénétration (74,1 % d’entre eux vont au moins une fois au cinéma en 2013, contre 73,8 % en 2012). Cela touche plus particulièrement les femmes qui sont 77,3 % à être allées au moins une fois au cinéma en 2013 (71,9 % des CSP+ hommes). Le nombre moyen d’entrées par CSP+ est en hausse en 2013 (6,0 contre 5,8 en 2012). En 2013, la pratique cinématographique se réduit dans les catégories socioprofessionnelles inférieures (CSP-) : 57,6 % des CSP- fréquentent les salles de cinéma, contre 58,8 % en 2012. Ils vont au cinéma en moyenne 3,8 fois dans l’année, contre 5,4 fois en 2012. Il en résulte une part d’entrées en baisse pour les CSP- qui génèrent 16,9 % de la fréquentation en 2013, contre 23,5 % en 2012. La population cinématographique des CSP- diminue entre 2012 et 2013 (-2,2 %) ainsi que les entrées qu’ils réalisent (-31,6 %). Le taux de pénétration du cinéma chez les inactifs baisse en 2013 : 63,2 % d’entre eux vont au moins une fois au cinéma (64,4 % des hommes et 62,4 % des femmes), contre 64,5 % en 2012. Après deux années consécutives de baisse, la pénétration du cinéma chez les élèves et les étudiants progresse de nouveau en 2013 : ils sont 87,6 % à fréquenter les salles de cinéma (83,8 % en 2012 et 86,5 % en 2011). Entre 2012 et 2013, le nombre d’élèves et d’étudiants spectateurs de cinéma progresse (+4,7 %), contrairement aux entrées qu’ils génèrent (-2,0 %). Le taux de pénétration du cinéma se réduit chez les retraités à 47,0 % en 2013, contre 51,2 % en 2012. Par rapport à 2012, le nombre de spectateurs retraités diminue de 9,1 % et leurs entrées en salles sont relativement stables (+0,9 %).
La pénétration du cinéma diminue dans les zones les moins densément peuplées
Pour la deuxième année consécutive, les zones rurales et les agglomérations de moins de 20 000 habitants contribuent à la réduction de la population cinématographique en 2013. La pénétration du cinéma diminue dans les zones rurales (-1,6 point), et davantage dans les agglomérations de moins de 20 000 habitants (-6,0 points). En effectif, la population cinématographique de ces zones baisse de 5,0 % entre 2012 et 2013. Les zones rurales et les agglomérations de moins de 20 000 habitants concentrent 37,0 % du public (38,6 % en 2012) et 28,2 % des entrées en 2013 (30,0 % en 2012). Le nombre moyen d’entrées diminue à 3,9 entrées par spectateur de ces zones en 2013 (4,1 en 2012). Paris et les agglomérations de plus de 100 000 habitants concentrent à nouveau la majorité des spectateurs. Après plusieurs années de diminution, ces agglomérations rassemblent une part plus importante de spectateurs en 2013 : 50,0 %, contre 49,4 % en 2012 et 45,0 % en 2011. Elles captent toujours la plus grande part des entrées (60,4 % en 2013, 58,7 % en 2012). Le nombre de spectateurs des grandes agglomérations (Paris compris) augmente légèrement entre 2012 et 2013 (+0,4 %).
Diminution du public occasionnel
En 2013, le nombre de spectateurs occasionnels diminue de 2,5 % dans une population cinématographique totale en baisse de 0,9 %. Il atteint 25,1 millions de spectateurs (25,7 millions en 2012). Les occasionnels composent ainsi 66,6 % du public en 2013, contre 67,7 % en 2012 et 62,9 % en 2011. Ils génèrent 26,2 % de la fréquentation des salles en 2013 (28,9 % en 2012), soit 50,5 millions d’entrées. La fréquentation des occasionnels diminue de 13,8 % entre 2012 et 2013 et les entrées totales de 4,9 %. La fréquentation des occasionnels s’appuie notamment sur des films touchant un large public comme Planes (63,2 % des entrées réalisées par les occasionnels), les Schtroumpfs 2 (53,5 %) ou les Profs (51,3 %). Les habitués (spectateurs réguliers et assidus) concentrent toujours l’essentiel de la fréquentation. Ils génèrent 73,8 % des entrées totales de l’année. Cependant, leur fréquentation se réduit par rapport à 2012 à 142,9 millions d’entrées (-1,3 %). Cette diminution est principalement le fait des spectateurs assidus dont les entrées baissent de 15,5 %, alors que les entrées réalisées par les spectateurs réguliers progressent de 7,1 % en 2013. Par rapport à 2012, la population cinématographique compte davantage de spectateurs réguliers (+0,13 million d’individus) et de spectateurs assidus (+0,18 million d’individus). Les spectateurs habitués composent ainsi 33,4 % du public des salles de cinéma en 2013, contre 32,3 % en 2012.
Le public des films
Les habitudes de fréquentation des spectateurs sont liées aux critères socio-démographiques. En 2013, les spectateurs habitués sont à 35,3 % des moins de 25 ans (31,4 % pour les occasionnels), à 28,3 % des CSP+ (25,4 % pour les occasionnels) et à 59,6 % des habitants de Paris ou des agglomérations de plus de 100 000 habitants (45,3 % pour les occasionnels).
Un niveau de fréquentation hebdomadaire lié à la part des occasionnels dans le public Le niveau de fréquentation hebdomadaire des salles de cinéma est généralement corrélé à la part des occasionnels dans le public : plus ces derniers sont nombreux, plus le nombre d’entrées est élevé. Ceci se vérifie notamment entre le 17 avril et le 30 avril 2013 (semaines 16 et 17), avec le succès de les Profs, (sorti le 17 avril) ou de Iron Man 3 (24 avril) et les vacances scolaires d’avril qui provoquent un pic de fréquentation ainsi qu’une progression du nombre de spectateurs occasionnels au sein du public de la période. L’été fait habituellement apparaître une fréquentation portée par les spectateurs occasionnels. Du 7 août au 3 septembre 2013 (semaines 32 à 35), une forte proportion d’occasionnels (indices compris entre 93 et 127 -part des occasionnels dans le public d’une semaine / part moyenne des occasionnels sur l’ensemble des semaines de l’année 2013 x 100) apparait, notamment grâce à la sortie de films américains tels que Elysium et Percy Jackson : la mer des monstres (sortis le 14 août).
Mais parallèlement, les indices de fréquentation restent faibles (indices compris entre 79 et 103- entrées d’une semaine / moyenne des entrées hebdomadaires sur l’ensemble des semaines de l’année 2013 x 100). À partir du 16 octobre (semaine 42) et jusqu’à la fin de l’année 2013, les indices de fréquentation sont particulièrement élevés. La sortie en salles de films attirant un large public d’occasionnels contribue à cette forte fréquentation : Gravity (sorti le 23 octobre), Thor : le monde des ténèbres (30 octobre), Hunger Games l’embrasement (27 novembre), la Reine des neiges (4 décembre), le Hobbit : la désolation de Smaug (11 décembre) et Belle et Sébastien (18 décembre).
Les variations de la part des spectateurs assidus sont généralement opposées à celles de la part des spectateurs occasionnels et à l’évolution du niveau hebdomadaire de fréquentation. Les plus forts indices d’assidus (indices 155 à 164) sont relevés du 4 septembre au 1er octobre 2013 (semaines 36 à 39) où les indices des occasionnels atteignent de faibles niveaux (76 à 87) tout comme les indices de fréquentation (58 à 74). Ces semaines sont marquées par la sortie en salles de films largement soutenus par les spectateurs assidus, tels que le Majordome (sorti le 11 septembre) ou Blue Jasmine (25 septembre). Du 29 mai au 25 juin (semaines 22 à 25), la fréquentation est limitée (indices 64 à 96), de même que la part des occasionnels (indices 64 à 97) malgré une offre attractive (sorties de Very Bad Trip 3 le 29 mai, Star Trek into Darkness le 12 juin et Man of Steel le 19 juin). Durant cette période, la part des assidus se porte à des niveaux plus élevés que la moyenne (indices 104 à 124).
Dispersion du public des films français
Comme en 2012, les films français sont particulièrement appréciés par les seniors (50 ans et plus) en 2013 et, dans une moindre mesure, par les CSP+. La part de ces deux populations dans le public des films français est supérieure à leur part dans le public de l’ensemble des films. En 2013, le public des films français se compose à 42,6 % de seniors et à 30,1 % de CSP+. Les moins de 25 ans sont sous-représentés au sein du public des films français. Ils composent 24,9 % du public des films nationaux, contre 36,7 % de celui de l’ensemble des films. Néanmoins, certains films français ont touché en profondeur cette tranche d’âge, notamment les Profs et Boule et Bill. Leur public est constitué à plus de la moitié par les moins de 25 ans (respectivement 58,5 % et 50,0 %). Les assidus sont plus sensibles aux films français. En 2013, ils représentent 32,3 % des spectateurs de ces films, contre 28,1 % du public tous films confondus. Des films tels que Alceste à bicyclette ou 9 mois ferme rassemblent de nombreux spectateurs (plus d’un million d’entrées) et une forte proportion d’assidus (respectivement 31,7 % et 28,5 %). Des spectateurs jeunes pour le cinéma américain
Le public des films américains est jeune.
84,7 % des spectateurs du cinéma américain ont moins de 50 ans, contre 74,8 % pour l’ensemble des films. Ceci s’explique notamment par la sortie en salles en 2013 de neuf films d’animation dont les Schtroumpfs 2 (62,7 % de 3-24 ans), Turbo (60,4 %), Planes (59,9 %) ou encore Moi, moche et méchant 2 (59,4 %). En 2013, les films américains attirent un public majoritairement masculin (52,8 %, contre 49,1 % tous films). Les CSP+ (28,8 %) et les seniors (15,3 %) sont moins représentés dans le public du cinéma d’Outre-Atlantique. Ils apparaissent cependant plus nombreux au sein du public des films américains en 2013 qu’en 2012 (+5,0 points pour les CSP+ et +3,0 points pour les seniors).
Le profil du public des films européens non français est très dépendant de l’offre de films britanniques. En 2012, les films européens attiraient 39,5 % de moins de 25 ans, 28,4 % de CSP+, 30,6 % de Parisiens et 24,0 % d’assidus. En 2013, ces films rassemblent toujours un public de moins de 25 ans (33,7 %), de CSP+ (33,4 %) et de Parisiens (29,7 %). En revanche, les assidus sont davantage représentés dans le public des films européens en 2013 (32,0 %, contre 24,0 % en 2012). Parmi les quinze films britanniques sortis en salles en 2013, treize présentent une part d’assidus supérieure à celle des occasionnels. Les films non américains et non européens, dits « autres films », rassemblent en 2013 un public plutôt proche de celui de 2012, comptant davantage d’hommes (54,4 %), de 25-49 ans (44,4 %), de CSP+ (32,7 %), de Parisiens (31,2 %) et de spectateurs assidus (31,0 %).
Un public d’assidus, d’urbains et de seniors pour les films Art et Essai
Le public des films recommandés Art et Essai présente des caractéristiques particulières. Il convient de préciser que seuls les films dont la combinaison de sortie excède 50 copies sont étudiés ici. Cette restriction exclut de nombreux films Art et Essai dont la combinaison de sortie est généralement limitée. En 2013, le public des films Art et Essai se compose à 45,1 % de seniors, à 36,0 % de CSP+, à 32,1 % d’habitants de Paris et sa région et à 38,0 % d’assidus. Parallèlement, la structure du public des films non recommandés est très différente de celle des films Art et Essai avec une audience plus jeune, habitant davantage en régions et plus occasionnelle. Les assidus plébiscitent notamment certains films recommandés Art et Essai réalisés par des auteurs reconnus. C’est le cas de Jeune & jolie de François Ozon (41,1 % d’assidus) ou de Blue Jasmine de Woody Allen (35,0 %). Parmi les 116 films recommandés Art et Essai de l’échantillon en 2013, neuf seulement présentent un public où la part des occasionnels est supérieure à la moyenne dont trois sont des films d’animation.
Un public d’assidus, d’urbains et de seniors pour les films Art et Essai
Le public des films recommandés Art et Essai présente des caractéristiques particulières. Il convient de préciser que seuls les films dont la combinaison de sortie excède 50 copies sont étudiés ici. Cette restriction exclut de nombreux films Art et Essai dont la combinaison de sortie est généralement limitée. En 2013, le public des films Art et Essai se compose à 45,1 % de seniors, à 36,0 % de CSP+, à 32,1 % d’habitants de Paris et sa région et à 38,0 % d’assidus. Parallèlement, la structure du public des films non recommandés est très différente de celle des films Art et Essai avec une audience plus jeune, habitant davantage en régions et plus occasionnelle. Les assidus plébiscitent notamment certains films recommandés Art et Essai réalisés par des auteurs reconnus. C’est le cas de Jeune & jolie de François Ozon (41,1 % d’assidus) ou de Blue Jasmine de Woody Allen (35,0 %). Parmi les 116 films recommandés Art et Essai de l’échantillon en 2013, neuf seulement présentent un public où la part des occasionnels est supérieure à la moyenne dont trois sont des films d’animation.